Bluffée mais frustrée. Voilà les adjectifs qui me qualifient lorsque je referme «
L'inconnue de la Seine » de
Guillaume Musso. Bluffée par le talent de cet auteur, qui nous ballade allègrement : tantôt dans les rues de Paris, la mythologie (ce n'est pas seulement un roman, ce sont aussi des cours d'histoire), la psychologie de ses personnages (dont un en particulier, plus « abouti » que les autres).
Comme d'habitude, j'ai dévoré les pages.
Guillaume Musso souhaitait faire vivre une expérience à ses lecteurs ; pour ce qui me concerne, c'est réussi. Tout y concourt : l'écriture bien évidemment, mais aussi les différents éléments (coupures de presse, résultats de recherches Internet,..) dispersés au sein du livre. La façon dont les faits sont racontés, outre de me transporter dans différents lieux, différentes époques, m'ont également baladée entre différents personnages, différents points de vue.
Comme d'habitude, j'ai fait chauffé mes neurones. En partant d'éléments réels, l'auteur tisse savamment sa toile, nous entraîne dans une enquête palpitante. J'ai réussi à avoir une partie des réponses avant qu'elles ne soient dévoilées, mais je me suis faite une raison désormais : lire un
Guillaume Musso, c'est renoncer dès le départ à trouver la véritable issue de l'intrigue.
Et...comme d'habitude, rien ne pouvait me préparer à la fin, qui m'a laissée à la fois pantoise, frustrée et presqu'un peu déçue, avec un goût d'inachevé. J'ai même tourné les toutes dernières pages du livre en me disant « ben non, ça ne peut pas finir comme ça ! ».
Mais est-ce réellement fini ?
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