Très déçue de son dernier roman, j'espérais que celui-ci relève le niveau mais il n'en est rien. J'ai l'impression que les temps sont durs pour notre chère Musso et qu'il fallait qu'il remplisse son cotât de publications.
A première vue, l'histoire est alléchante mais au fil du récit, rien n'en ressort. Je ne me suis pas attachée aux personnages car ils sont sous-développés ni au récit, qui encore une fois, est un véritable puzzle. J'ai lu plus de description que d'histoire, en effet,
Balzac serait ravi de lire autant de choses futiles qui n'apporte rien à l'histoire. En bref, elle est creuse.
Pour en revenir aux personnages, on ne connaît rien du personnage principal Roxane, on ne connaît pas les raisons véritables de sa mise à pied ni du fardeau qu'elle porte. Pour l'écrivain, son passé est davantage développé mais il est un peu idiot sur les bords
comme à la fin où il se rend sur l'île au lieu de prévenir la police , le dénouement est par conséquent mal ficelé au profit de la facilité. Elle est si prévisible. Des personnages ont aussi disparus au fil du roman comme l'étudiante qui fait sa thèse sur la BANC ou encore le journaliste. Gros manque de cohérence par conséquent.
Il y a encore tant de choses négatives comme l'incompréhension de certaines actions des personnages :
l'accident qui mène à la perte d'une mère. Ce sera le dernier livre que j'achète. L'histoire est politisée et n'est qu'un exposé sur la police et le mythe de Dionysos.