Que de critiques dithyrambiques pour ce nouveau roman de Guillaume Musso qui chaque fois se hisse en haut du podium des ventes records aux côtés de Marc Levy. J'ai été attiré par la couverture, illustration bicolore crème et rouge sang. La pointe d'un stylo plume en gros plan faisant office également de repère /d'aiguille comme une boussole avec les directions Nord, sud, est et ouest ainsi qu'une demie silhouette de femme discrète, de dos, perdue dans l'océan sur cette même plume. On devine déjà un thriller à cette seule image. J'ai ouvert au hasard le livre comme j'en ai l'habitude et l'écriture m'a donné envie d'aller plus loin. "La vie secrète des écrivains" est assez captivante au départ. Un écrivain dont le premier livre (La timidité des Cimes) est refusé par les éditeurs décide d'accepter une offre d'emploi sur l'île Beaumont, sur les côtes de la Méditerranée, où s'est retiré son idole, le célèbre écrivain Nathan Fawles après avoir publié 3 chefs d'oeuvres devenus cultes (Loreilei Strange, Les Foudroyés et Une petite ville américaine ) pour beaucoup. Raphaël Bataille, notre héros est décidé à percer le mystère de cet écrivain qui ne donne plus signe de vie depuis 1999 soit vingt ans et il compte également lui demander son aide pour devenir un vrai écrivain. de son côté, Mathilde Monney, journaliste, a aussi débarque sur l'île pour avoir des réponses également.
Un corps de femme va être découvert sur l'île le jour de leur arrivée et l'île va être bouclée le temps de l'enquête.
Un roman plein de rebondissements où Musso distille les éléments du puzzles petit à petit, nous livrant comme un bon élève des citations adaptées au contexte à chaque nouveau chapitre. Un roman qui se lit facilement, divertissant mais peu vraisemblable selon moi et qui personnellement n'apporte rien, sans profondeur. Je préfère lire du Vargas pour les policiers , des auteurs islandais comme Arnaldur INDRIDASON ou suédois comme Camilla LACKBERG ,Kjell ERIKSSON, Stieg LARSSON ou encore norvégiens.
Pour ceux qui ne l'ont pas lu, ne lisez pas la suite! Pour l'affaire Verneuil à Paris, si le grand-père était vraiment de la PJ même sous le coup de l'émotion, comment peut-il ne pas reconnaître la duperie? Et les experts du labo? Même si le peigne a été laissé avec des cheveux, je veux bien mais quand on vit dans un endroit des années, on laisse forcément d'autres traces ADN donc non, ce n'est pas crédible du tout. Et sur sa femme, il devait aussi avoir des traces ADN. Et puis, la mère de Verneuil, a forcément dû vouloir dire adieu à son fils, non? On reconnait forcément son enfant même si il n'y a que le corps sans le visage. Je connais mon enfant par cœur et même sans le visage, je ne me ferai pas avoir même sous le coup de l'émotion. O veux à tout prix refuser justement l'horreur de la situation et le moindre signe qui prouverait que ce n'est pas notre enfant qui est morte serait le bienvenu. Et tout cela, déjà, en admettant qu'il soit le monstre prêt à faire ce qu'il a fait mais là encore, c'est possible quand on a lu "L'adversaire" qui a été écrit d'après des faits réels (un homme qui a décimé toute sa famille, parents, femme, enfants..de peur d'être découvert). Mais même en omettant cette invraisemblance, ces invraisemblances (ADN non découvert, duperie des corps échangés non découverte..), je trouve l'intrigue trop alambiquée, improbable aussi... Garder un homme séquestré si longtemps... Et que la fille tombe amoureuse après... Enfin, c'est mon point de vue! Pareil pour les deux grand-père qui deviennent des criminels, c'est un peu gros. Un roman distrayant mais trop invraisemblable, pas assez fin, aucune profondeur ni dans les personnages ni dans l'intrigue. Musso a créé une île, une histoire distrayante mais le récit ne nous touche jamais. On a jamais de peine pour les personnages, jamais peur pour Raphaël, ni une larme quand il disparaît. Aucune émotion.
Un livre à lire uniquement pour se distraire, rien de plus.
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Un livre mainstream dans toute sa splendeur.
Se laisse lire.
Divertissant, sans plus.
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Bien déçue par ce nouveau MUSSO.
J'ai eu l'impression de me retrouver avec Harry et Marcus (l'affaire Harry Québert) par moment, la belle maison sur l'île de rêve, l'écrivain en panne d'inspiration et qui ne veut plus l'être ‘'à cause d'un secret ‘', le jeune Mathieu qui rêve d'être écrivain et qui quémande des conseils à Nathan et la fille Mathilde dont on tombe amoureux…mais qui est loin d'être celle qu'on imagine.
Je ne me suis pas attachée aux personnages de Nathan, Mathieu et Mathilde.
J'ai aimé certains passages où il parle des écrivains, de leur façon d'écrire, de leurs inspirations, de cette phrase que l'on reprend mille fois pour lui donner un sens mais que le lecteur ne fera même pas attention mais l'histoire, non désolé, elle ne m'a pas transportée.
J'ai aimé cette île imaginaire qui m'a beaucoup fait penser à Porquerolles.
Moins aimé le meurtre sordide, je me suis sentie dans un mauvais policier, avait-il besoin de ces horreurs et ces détails horribles ?
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