C'est à reculons que j'ai ouvert ce livre ayant tendance à fuir les auteurs producteurs de best-sellers à la chaîne, les considérant parfois comme des auteurs "de masse", sans beaucoup d'originalité et de talent.
Mais
La fille de Brooklyn a été plus forte que moi. Et j'ai craqué... Il faut dire qu'elle a souvent attiré mon regard depuis la boîte à livres de la salle des profs. Combien de fois ne suis-je pas passée devant elle, feignant de l'ignorer, frôlant le mépris et l'indifférence ?
Et puis, un jour, je l'ai prise en main. J'ai découvert sa robe, ses pages, sa quatrième de couverture, sa silhouette et je me suis dit que je devais lui donner sa chance. Je l'ai emmenée chez moi. Elle devait être fière sur le siège avant de ma voiture, réalisant avec fierté son exploit de m'avoir fait craquer !
La fille de Brooklyn a donc pris sa place sur ma table de nuit, imprégnant mes rêves de son parfum, de ses mystères, de ses secrets et de ses aventures.
C'est qu'elle est drôlement bien ficelée son histoire !
C'est qu'il a drôlement du talent ce
Guillaume Musso dont tout le monde parle !
C'est que les personnages ont un sacré caractère et de drôles de manières !
C'est que le suspense m'a captivée, me laissant sans trêve ni repos jusqu'à la dernière page !
Alors oui, pour tout ça, je l'avoue publiquement devant vous : J'ai honte de m'être laissée aller à ces préjugés primaires. Et je promets dorénavant de laisser leur chance à tous les auteurs de best-sellers, à toutes les filles de Brooklyn et à tous les livres qui me feront de l'oeil depuis leur étagère, leur bibliothèque ou leur boîte à livres.
La magie de la lecture a opéré une fois de plus...