La vie est un roman.
New York.
Flora est une romancière discrète, mais dont le talent remporte beaucoup de succès littéraires. Elle a une fille, Carry, qui est toute sa vie. Mais lors d' un après midi, alors qu'elles font ensemble une partie de cache cache, Carry va disparaître sans aucune explication. Débute une terrible descente aux enfers... Les journalistes s' acharnent, l'enquête ne progresse pas.
L'éditrice de Flora, Fantine, va essayer de la raisonner, de la motiver pour la remettre à l'écriture, et la "ramener à la vie" dont elle se distance de plus en plus. Ce sera en vain... Jusqu'au drame... Ou non.
Car Flora est le personnage sorti de l' imagination d' un écrivain, Romain Ozorski, aussi perturbé et triste qu'elle. Sa morosité et ses problèmes font que l'inspiration lui manque. Il n arrive pas a trouver la suite de l'histoire de Flora, et ce qui est arrivé à Carry.
Et puis tout devient limpide.
L effet miroir. L'énergie et le bonheur retrouvés vont faire que l'écrivain et le personnage vont finalement remonter la pente, et clôrent leur chapitre de vie respectif avec un soupçon de bonheur, encore fragile, mais bien encré.
Dans ce livre, La réalité flirte avec la fiction, à moins que ce soit l inverse.
J'ai particulièrement aimé cette construction au fil des pages ou d'un côté on est dans le roman, puis de l'autre dans la réalité. Au fur et à mesure des chapitres, le rythme est différent, mais les situations nous tiennent vraiment en haleine. Jusqu'à la fin, on ne peut pas laisser présager ce qu'il va arriver. le sourire et au rendez-vous à la derniere page,
et après tant de suspense, on en est réconfortés!