AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,37

sur 2732 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Bonne nouvelle pour les amateurs ( dont je fais partie ) du Musso de la première heure.
Fini les courses poursuites, les intrigues policières totalement tirées par les cheveux, Guillaume Musso renoue avec son public dans un roman facile d'accès mais présentant différents degrés de lecture, un cru 2020 qu'on pourrait rapprocher de la fille de papier pour son ambiance confinant parfois au surnaturel, et à La vie secrète des écrivains pour toutes les réflexions autour du métier d'auteur, parfois perdu entre son propre imaginaire et les personnages auxquels il tente de donner vie, et les contraintes matérielles.

La majeure partie de la vie est un roman se déroule en 2010.
Elle présente deux écrivains, l'américaine Flora Conway et le français Romain Ozorski, qui sont comme les deux faces d'une même pièce.
Ils ne se sont jamais vus, ils se se sont jamais parlé, absolument rien ne semble les relier de prime abord et pourtant si on compare leurs vies respectives elles semblent se refléter dans un miroir.

Flora Conway est une auteure particulièrement discrète qui vit à Brooklyn, au sixième étage d'un immeuble, dans un luxueux appartement de 200 m2 aux parois de verre. Elle n'a écrit que trois romans qui l'ont hissé au sommet puisqu'en effet elle sera la lauréate en 2009 du prix Franz Kafka pour l'ensemble de sa bibliographie.
( le prix Kafka existe par ailleurs bel et bien et a été attribué à des auteurs prestigieux tels que Margaret Atwood, Philip Roth ou encore Haruki Murakami. Musso a en revanche pour l'occasion pris quelques libertés avec la réalité puisqu'en 2009 c'est l'Autrichien Peter Handke, également prix Nobel de littérature en 2019, qui en a été lauréat. )
Mère célibataire, elle se consacre désormais entièrement à sa fille de trois ans, la petite Carrie. Fillette qui disparaîtra littéralement comme évaporée lors d'une partie de cache-cache au sein de l'appartement.
Véritable énigme digne des plus grands mystères de chambres closes signées Gaston Leroux ou John Dickson Carr.
La police démantèlera l'appartement sans le moindre résultat, et Flora deviendra à ses dépens la principale suspecte de cette disparition.
Pendant des mois, faute de ne pas savoir ce qu'il a pu advenir, elle sombrera dans le désespoir, l'alcool et les médicaments.
"Tout plutôt que cette attente dépourvue d'espoir. Tout plutôt que ce néant."
Un thème commun au magnifique Sans Elle d'Amélie Antoine, livre dans lequel la petite Jessica disparaît disparaît dans une fête foraine sans que jamais sa famille ne sache ce qui s'est passé, si leur fille est encore en vie, et qui tentera de survivre tant bien que mal dans un monde désormais difforme et dénué de sens.

Romain Ozorski vit quant à lui à Paris, et c'est l'un des auteurs français les plus populaires. Dix-neuf romans publiés, il est en cours de rédaction du vingtième qui devrait s'intituler "La troisième face du miroir". Mais il est trop préoccupé pour en venir à bout. Son ex-femme, Almine ( que vous allez adorer détester ! ), l'a manipulé pour obtenir la garde exclusive de leur fils Théo. Et l'écrivain est dévasté à l'idée qu'ils partent vivre tous les deux aux USA, le privant à jamais de son enfant.
Lui aussi est malade, victime notamment de violentes migraines.
"Mon système immunitaire était devenu une passoire. Grippe, sinusite, laryngite, gastro : rien ne m'avait été épargné."

Mais le reflet des deux écrivains va bien au-delà de la perte d'un enfant, de la fin de leur carrière d'auteur ou de leurs problèmes de santé. Il y a un aspect presque ludique pour le lecteur de trouver les parallèles, les similitudes entre les deux principaux personnages. Almine était danseuse tout comme Roméo, le père de Carrie, est danseur coryphée à l'opéra de Paris. Leurs économies et droits d'auteur ont fait l'objet d'une acquisition immobilière. Leurs éditeurs respectifs offrent de somptueux stylos. Et ces mêmes éditeurs font pression sur leurs poulains pour avoir leur nouveau manuscrit. Les encourageant de la plus ignoble et égoïste façon à mettre à contribution leur souffrance pour rédiger un nouveau chef d'oeuvre.
"Un jour peut-être, tu te diras même que la disparition de Carrie était une chance."

Qu'est-il arrivé à Carrie ?
Qu'est-ce qui relie Flora Conway à Romain Ozorski ?
Une chose est sûre, à plus d'une reprise La vie est roman prendra une direction tout à fait inattendue.

* * *

Guillaume Musso s'amuse comme jamais avec son lecteur.
Alors oui, bien sûr, les détracteurs trouveront toujours à redire sur des tournures de phrases malheureuses et autres défauts que je leur laisse le plaisir de rédiger.
Pour ma part l'auteur m'avait déçu voire agacé avec des thrillers guère convaincants comme La fille de Brooklyn ou Sept ans après.
J'avais commencé à me réconcilier avec lui l'année dernière avec La vie secrète des écrivains.
Et cette année j'ai vraiment retrouvé l'auteur que j'appréciais par le passé.
Je dirais d'ailleurs que c'est un roman qui s'adresse aux fans de la première heure, parce que Musso joue avec ses propres codes. Je parle notamment des éléments fantastiques qui parfois trouvaient finalement une explication rationnelle ou encore des drames et des intrigues sentimentales.
A plusieurs reprises j'ai eu l'impression d'avoir affaire à une resucée d'un écrivain éprouvant une certaine difficulté à se renouveler.
Mais ça c'est juste pour mieux piéger le lecteur.
Et je suis tombé les deux pieds dedans.
En outre, les clins d'oeil aux personnages de ses anciens romans ( Nathan Fawles, auteur du livre Loreleï ou encore Sean Lorenz, peintre d'une toile effrayante sont des noms qui devraient rappeler quelque chose à certains d'entre vous ) sont toujours plaisants.

Mais au-delà de l'histoire plaisante et surprenante, il y a un second degré de lecture concernant le rôle et le métier de l'écrivain.

Cette réflexion très intéressante avait déjà été amorcée dans La vie secrète des écrivains, et Musso l'approfondit encore ici.
A trop grand renfort de citations ( elles sont choisies avec beaucoup de soin mais quarante en moins de trois cent pages ça alourdit quand même quelque peu le roman. Mais c'est un défaut inhérent à l'auteur qui restera incorrigible à ce sujet. ), Musso clame son admiration pour les plus grands écrivains, ainsi que pour le plus populaire Stephen King qui n'a jamais été autant à l'honneur que dans ce livre qui fourmille de clins d'oeil.
"Vous n'avez pas repéré un fan complétement taré comme dans cette histoire, là, Misery ?"
"Machinalement je scrute les noms sur les couvertures des bouquins : Stephen King, John Grisham, J.K. Rowling..."
Ajoutez le prénom de la petite Carrie, repensez à La part des ténèbres, lisez la citation sur l'effet d'exutoire que confère l'écriture, saupoudrez le tout d'un peu de miel et vous pourrez voir en ce roman tout particulièrement un hommage light au maître américain, qui lui aussi a énormément réfléchi à son métier dans l'ensemble de son oeuvre.
Par l'intermédiaire du personnage de Romain Ozorski et d'un jeu de mise en abyme, Musso explique qu'il n'y a pas de mode d'emploi pour écrire un roman, même pour un auteur qui publie annuellement. Il insiste beaucoup sur le monde de l'écrivain, partagé entre son imaginaire, ses personnages qui prennent une identité propre, et le monde réél ; les problèmes familiaux, les pressions éditoriales, les médias.
"Ce sont les livres qui décident que tu les écris, pas l'inverse."
Et il évoque à plusieurs reprises en quoi consiste le métier ou le rôle de l'écrivain.
"Car, fondamentalement, c'était ça écrire : défier l'ordonnancement du monde. Conjurer par l'écriture ses imperfections et son absurdité.
Défier Dieu."

Et tout comme il s'interroge sur son métier, il se demande qui sont les lecteurs d'aujourd'hui.
Peut-être une façon pour lui de se demander pourquoi ses romans ont un succès aussi retentissant alors qu'ils sont si vivement critiqués parfois.
"Un roman réussi, c'est d'abord un roman qui rend heureux celui qui le lit" est peut-être un début d'explication.
"Parce que les lecteurs lisent le livre qu'ils veulent lire, pas celui que vous avez écrit" en est une autre, même s'il faut avouer que le nom Musso fait vendre, ses bons comme ses moins bons livres. Mais ça c'est aux lecteurs d'en décider, pas à ceux qui entament un livre juste pour le plaisir de le dénigrer.
Et il y en a ...
Et tant que j'en suis moi-même aux citations, j'adore celle-ci, signée Romain Puértolas : "Dans la littérature, moins on y comprend quelque chose et plus ça plaît aux intellectuels."

Je suis abonné sur les réseaux sociaux de quelques auteurs que j'adore, j'aime aller à leur rencontre lors des salons pour partager mes impressions sur leur dernier roman, j'aime aussi être informé de leurs futures parutions. Mais quand je reçois une alerte facebook parce qu'un écrivain partage avec ses abonnés la photo d'un coucher de soleil ou d'un paysage de Dordogne ... Je m'en tamponne un peu le coquillard.
"Il y a de moins en moins de vrais lecteurs. Les gens ne s'intéressent plus à l'oeuvre mais à l'artiste. A sa vie, à sa gueule, à son passé, à ses coucheries, aux conneries qu'il poste sur les réseaux. Tout plutôt que la lecture."
Et si j'apprécie d'un certain côté ce resserrement entre l'auteur et le lecteur, j'apprécie tout autant le mystère qui règne autour d'Elena Ferrante ou, dans un autre registre, d'Anonyme ( auteur du Livre sans nom ) ... même si malgré leur volonté de n'être qu'un nom peu important par rappport à l'oeuvre elle-même, certains s'intéressent justement davantage à résoudre le mystère en jouant au détective plutôt que respecter le souhait des auteurs concernés.
On ressent du dégoût d'ailleurs de la part de Musso pour les paparazzi et autres journalistes avides de scoops.
Et je peux le comprendre.
"Le bon sens et la raison avaient déserté le monde."

La vie est un roman.
C'est on ne peut plus vrai aujourd'hui puisqu'il n'y a que dans Pandemia de Franck Thilliez ou quelques récits d'anticipation que nous aurions imaginé vivre dans un monde d'abord confinés à domicile, puis libres de sortir avec un masque. Qui l'aurait imaginé il y a quelques mois à part un écrivain ?
Et qui aurait pensé l'homme assez stupide en temps de pandémie pour, à la première occasion, venir s'entasser les uns sur les autres sur les plages et dans les piscines ? Au risque de contaminer leurs proches d'un virus potentiellement mortel ?

En tout cas, intellectuel ou pas, j'ai trouvé ce roman de Musso particulièrement réussi. Il n'évite pas quelques petits écueils mais je vais surtout retenir de ce livre qu'il était plaisant, surprenant, amusant, dramatique, émouvant, et surtout qu'il m'a fait passer un très bon moment.
Et n'en déplaise à certains, Musso dispose d'une réelle érudition littéraire et d'un vrai recul sur son métier, et j'ai d'autant plus apprécié de pouvoir passer ce moment virtuel en sa compagnie.
Commenter  J’apprécie          835
Désolée si je vais en décevoir certains mais je suis presque persuadée que je vais en ravir d'autres : eh oui, il n'y a rien à faire : j'adore l'écriture et les romans de Guillaume Musso. Contrairement aux dernières critiques que j'ai posées de cet auteur sur Babelio, je ne dédicacerai pas cette fois-ci cette critique à ma petite souer (car d'habitude, c'est à elle que je les pique pour les lire) mais à mes parents qui m'ont offert ce dernier pendant le confinement.L Si j'avais su que ce Musso ne ressemblait en rien aux précédents, peut-être l'aurais-je lu pendant cette période mais bon, au mois, j'ai fait durer le plaisir.

En effet, ici, pont d'enquête policière, point de flic mais plutôt une étrange liaison entre un auteur et ses personnages de fiction, enfin devrais-je plutôt dire un personnage de fiction en particulier qui décide de reprendre sa "vie" en main et qui, comprenant (à tord ou à raison, je ne vous en dirais pas plus) refuse que celui ont elle croit qu'il tire les ficelles refuse de se laisser faire et veut à tout prix qu'il lui dise ce qu'il va advenir d'elle et de sa fille de trois ans, étrangement disparue durant une partie de cache-cache. Non, Romain Ozorski, sous prétexte qu'il est romancier, au même titre qu'elle d'ailleurs, Flora Conway, devrait-il avoir plus de droits sur sa vie qu'elle n'en a elle-même ?

Un roman qui tire vraiment beaucoup plus sur le fantastique cette fois-ci que sur les enquêtes policières et qui attire le lecteur dans un labyrinthe infernal (mais délectable) où lui-même se laissera prendre au jeu à tel point que c'est un peu comme un serpent qui se mord la queue et qu'il ne sait plus où est la frontière entre réalité et fiction (tout en sachant qu'il est lui-même en train de lire un ouvrage tout droit sorti de l'imaginaire d'un autre romancier qu'est Guillaume Musso...quoique !) A vérifier et surtout à découvrir !
Commenter  J’apprécie          650
Flora Conway est romancière à succès à Brooklyn.
Elle y vit avec sa petite fille de trois ans .
Lors d'une partie de cache-cache à l'intérieur de l'appartement, la fillette disparaît.
Un roman à la façon de Guillaume Musso s'installe.
La police soupçonne d'abord la maman puis l'éditrice de celle-ci.
Flora reçoit un cadeau étrange sous la forme d'un stylo à encre ayant appartenu à Virginia Woolf. La composition de l'encre est tout à fait étrange.
Au moment où Flora perd pied, on bascule de l'autre côté de l'écran et surprise, on se trouve face à face avec l'écrivain qui a créé le personnage de Flora Conway.
Celui-ci habite à Paris, vit une étape très peu sereine de sa vie, un peu semblable à celle de son héroïne de papier, Flora, mais plus rationnelle.
La situation de l'auteur confronté à ses personnages de roman qui le dominent est absolument inédite dans toutes les lectures que j'ai rencontrées jusqu'ici.
J'avais personnellement envie de lui dicter la fin de son roman en faisant réapparaître la petite fille.
C'était ma réaction.
Ses références à la littérature, à la philosophie comme la caverne de Platon ont constitué un régal pour moi.
Un Musso pas classique. Un écrivain de fiction très tourmenté. J'ai bien apprécié .
Commenter  J’apprécie          620
Je ne suis pas un fan, ni un habitué de G. Musso. C'est le deuxième roman que je lis de lui, après « L'instant présent ». Pas déçu du tout. J'aime cette intrigue imbriquant l'auteur et ses personnages, un peu à la manière de Pirandello ou de Calvino. Je peux me laisser docilement emporter par une histoire qui se tient, aussi rocambolesque soit-elle. Ce roman se lit facilement et c'est une qualité. Un bon moment d'évasion.
Commenter  J’apprécie          250
Le pouvoir de l'imagination est infini, pour les auteurs qui le détiennent. Un talent qu'il n'est pas toujours facile de dompter. Parce qu'il ne suffit pas à raconter un bonne histoire.

La vie est un roman, le bien nommé, est une belle démonstration de ce que l'imagination peut éclairer quand on a une vraie habileté de conteur. Et Guillaume Musso en est indéniablement pourvu.

Cette histoire est bien plus étonnante qu'elle n'y paraît de prime abord. Déroutante, même. Ce qui débute comme une version moderne du mystère de la chambre jaune, se révèle bien plus surprenant au fil des pages. Croyez-moi sur parole, puisqu'il serait criminel de révéler quoi que ce soit sur cette intrigue.

Encore une histoire d'écrivains, allez-vous dire. Mais ne parle t-on pas le mieux de ce qu'on connaît ? Prenez l'exemple de Stephen King, que Musso cite à plusieurs reprises dans ce roman concernant sa manière d'écrire, il a souvent mis en scène des congénères. D'ailleurs, il est amusant de constater que plusieurs petits clins d'oeils renvoient à l'auteur américain.

Il est loin d'être le seul auteur nommé. le roman égraine des citations tout du long, et ce ne sont pas de simples mots lancés au hasard. Elles sont minutieusement choisies et servent à ouvrir des portes au lecteur.

La vie secrète des écrivains mettait en avant l'amour des livres. Ce nouveau roman dépeint leur pouvoir et la puissance de leur emprise. Sur celui qui lit, mais surtout sur celui qui écrit.

Alors que son précédent livre était construit très minutieusement tel un puzzle, Guillaume Musso semble s'être octroyé davantage de liberté dans le cheminement de cette histoire assez inclassable. Entre thriller et récit plus intimiste qui pousse au questionnement, il jongle allègrement entre fiction et réalité. Un vrai jeu à travers deux mondes, le réel et l'imaginaire, les États-Unis et la France.

Il fallait oser une telle intrigue, renversante. A la construction fantasque. Plus d'une fois, je me suis demandé comment il allait se sortir d'une telle affaire. Mais comme tout bon auteur puisant dans son imaginaire, il est un peu magicien.

Mon seul regret aura été que cette parenthèse entre les pages des romans fut un peu courte, je m'y serais bien abandonné davantage.

La vie est un roman est un livre joliment divertissant et qui pousse à certaines vraies réflexions. Comme à se dire que la vie est pleine de surprises et que rien n'est écrit à l'avance.

Le pouvoir de l'imagination est infini quand il est mis au service d'une bonne histoire et d'émotions, Guillaume Musso le prouve avec brio.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
Commenter  J’apprécie          221
J'ai déjà lu du des romans de cet auteur et je n'avais malheureusement pas accroché. Ce livre m'a été offert par ma fille et force est de constater que j'ai passé un bon moment de lecture. J'ai été happé par cette histoire étrange, déroutante mais néanmoins intéressante. L'écriture fluide rend la lecture aisée
Commenter  J’apprécie          160
Toujours aussi bluffant les romans de Musso !
Nous sommes embarqué dans le roman du roman, on si perd, on repart en arrière, on relie certains passages pour être sûr et verdict … on aime, on aime pas, on critique car c'est un Musso et moi je reste fan.
Distrayant, reposant, vive les romances.
Commenter  J’apprécie          120
Un des meilleurs Musso que j'ai lu depuis longtemps, enfin ! L'histoire est toujours abracadabrantesque et donc peu réaliste mais ça marche. Énormément de références dont je ne sais jamais si elles existent réellement ou pas.
Petit clin d'oeil à son livre "l'instant présent" où l'on retrouve le phare.
Je recommande ce livre, il m'a fait penser à ceux de ses débuts.
Commenter  J’apprécie          91
Un roman que je voulais vraiment découvrir cet été vu qu'il vient de sortir en poche. Et franchement, quand j'ai terminé ma lecture, je me suis dit que c'était un des meilleurs de l'auteur...

L'histoire est celle de Flora Conway, romancière à la discrétion légendaire, refusant ainsi tous les interviews malgré la célébrité. Sa fille, Carrie, va alors disparaître sans explication et surtout l'enquête de police n'a rien donné. de l'autre côté de l'Atlantique, un écrivain décide de vivre en marge de la société à cause d'un événement qui l'a brisé. Flora va partir à sa recherche, car il est le seul à avoir la clé du mystère...

Dés les premières pages, j'ai été plongée dans cette histoire. Je dois dire que la construction de ce mystère est vraiment originale et intéressante. On se pose des questions tout le long du roman et dont on a les réponses seulement à la fin de notre lecture. Et c'est cela qui me plait dans les histoires de l'auteur Guillaume Musso. Et ce fut chose réussite encore une fois avec ce roman. C'est vraiment le genre de contemporain que j'adore découvrir.

La fin est comme je l'attendais : surprenante et inattendue. Franchement, j'ai refermé cette lecture en me disant qu'il était vraiment génial et qu'il fessait parti de mes préférés.

S'agissant des personnages, Flora est une romancière très discrète, qui n'apparaît que très rarement, voir jamais, en public ou en interview. Flora est un personnage déterminé et attachant, qui se bat pour ceux qu'elle aime. J'aime ce qu'elle dégage, mais je ne peux pas trop en dire pour ne pas spoiler. Néanmoins, je dois dire qu'elle a tout ce que j'aime dans ce genre de romans pour ce genre de personnage.

A côté d'elle, on rencontre un certain nombre de personnages, comme Roman, un auteur ayant le coeur détruit, qui va fuir la vie en société pour se terrer dans une maison délabrée. Je dois dire que, comme pour Flora, il a une histoire, qui m'a passionner. Et il fait parti du mystère. Et j'ai apprécié en découvrir plus sur les personnages tout au long de ma lecture. Chacun va permettre de faire avancer l'intrigue du début à la fin.

Concernant le style de l'auteur, j'ai vraiment apprécié sa plume pleine de descriptions et d'émotions, nous permettant de vraiment nous plonger dans l'histoire. J'ai pris énormément de plaisir à découvrir son nouveau roman et j'en lirais d'autres avec plaisir.

En général, un des meilleurs romans de l'auteur, qui m'a vraiment tenu en haleine des premières pages aux dernières.
Lien : http://www.fifty-shades-dark..
Commenter  J’apprécie          90
Pour une fois, la quatrième de couverture est parfaite pour aborder l'histoire sans rien en dévoiler.

Nous voilà donc avec deux écrivains, l'une à New York plongée dans un abyssal chagrin de la perte incompréhensible de sa fille de 3 ans ; l'autre à Paris, aux prises avec une femme, la mère de leur fils de 6 ans, dans un engrenage vicieux et injuste. En quoi leurs deux histoires peuvent-elles bien être liées ?

A la fois fantastique et complètement ancré dans le réel, c'est un vrai plaisir de se laisser porter par ce roman, très rapidement plus du tout crédible, et pourtant si délicieusement chatouillant pour nos neurones. Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, mais leur histoire est tellement captivante ! L'écriture ets complètemnt au service de l'histoire, on sent derrière que l'auteur s'amuse bien, et c'est communicatif. Pour ma part, j'ai embarqué avec un immense plaisir dans ce roman de détente absolue !
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (6845) Voir plus



Quiz Voir plus

Guillaume Musso

En quelle année est né Guillaume Musso ?

1954
1964
1974
1984

11 questions
474 lecteurs ont répondu
Thème : Guillaume MussoCréer un quiz sur ce livre

{* *}