Je reviens à mes amours livresques d'il y a 15-16 ans, je lisais effectivement beaucoup
Guillaume Musso, je trouvais ces histoires différentes, son écriture tout en étant simple, reflétait les émotions dont ses lecteurs avaient besoin. Puis je me suis lassée et j'ai arrêté d'acheter ses romans, je pense que
La fille de papier a été le dernier et je ne l'ai pas aimé, j'en suis donc resté là. Mais lors de mes discussions littéraires au travail avec mes collègues, l'envie de remonter le temps et de relire les premiers romans de l'auteur m'a prise.
Parce que je t'aime est celui dont le thème m'était le plus resté en mémoire, une enfant qui disparait, ça ne s'oublie pas, mais mes souvenirs s'arrêtaient là et c'est parfait car j'ai pu ainsi totalement redécouvrir ce roman et je l'ai beaucoup aimé. C'est un parfait assemblage de personnages, d'histoires et de souffrances. Des enfances écorchées, des reconstructions nécessaires et surtout des destins qui se croisent de façons totalement fortuites ou pas, allez savoir.
C'est une lecture qui tourne totalement autour de l'enfance, c'est comme si l'auteur avait décidé de construire son roman autour de ce mot, cela fonctionne parfaitement puisque c'est de là que tentent de se soustraire les adultes dont il nous narre l'histoire. Souvent, les enfances difficiles permettent de raconter les histoires les plus belles, les plus riches, c'est le cas ici pour Connor, Mark, Evie ou encore Alyson, chacun à sa façon, ils combattent des traumatismes et tentent d'en faire une force plutôt qu'une faiblesse. Je trouvais ce charme à la plume de l'auteur, cette capacité à tirer l'essentiel du malheur et le plus important du bonheur, afin d'en faire une alchimie presque parfaite qui fait qu'il a su séduire tant de lecteurs et devenir l'un des auteurs le plus vendu en France...
Lien :
http://livresque78.com/2023/..