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sur 411 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je suis K.O, au sol, sans vie. Je viens de me prendre deux directs et un uppercut. J'ai bien tenté de cadrer mon adversaire, résister à ses assauts, organiser mes attaques et ma défense. Rien n'y a fait. Je déclare forfait.
Lui, c'est le dernier roman de Marie Ndiaye « La vengeance m'appartient » : je me suis laissé surprendre, je n'avais jamais lu cette autrice. Est-ce que tous ses romans sont de la même veine ? Est-ce que lire ses précédents écrits m'auraient un peu mise sur la voie ? Je n'en sais rien. Par contre, ce que je sais, c'est que je me suis complètement perdue. Enfin, elle m'a perdue. Je ne veux pas endosser toutes les responsabilités. Des textes entièrement symboliques/métaphoriques/allégoriques hyper allusifs, imagés, tarabiscotés et à lire au vingt-sixième degré, c'est pas pour dire mais je connais. Ce n'est pas forcément ce que je préfère mais bon, s'il faut, je prends, même si j'aime bien qu'on me laisse le choix, une certaine « marge de manoeuvre », une forme de liberté quoi. J'apprécie cette possibilité de me balader comme bon me semble entre différents degrés de lecture. Là, on est immédiatement prié de se diriger vers le « voyons voyons, qu'est-ce qu'elle veut dire par là... » Et j'avoue qu'à plusieurs reprises, ça a coincé, je me suis retrouvée un peu dans le noir, à avancer à tâtons et forcément, je me suis cassé la figure... Tout est question de dosage… Les personnages désincarnés sont froids, hiératiques à force de n'être que des idées. Franchement, ça m'a lassée, j'avais l'impression d'être là mais de ne pas avoir été invitée. Et puis aussi, dans le fond, qu'on se foutait un peu de ma gueule. Pourtant, je n'ai pas lâché l'affaire : vous verriez l'état du bouquin. J'ai coché, souligné, surligné, fait des croix, des traits, des flèches, corné des pages, lu, relu. J'ai tenu bon mais vers la fin, alors là, trop c'est trop…
Bon allez, deux mots sur « l'histoire » même si ce terme n'a aucun sens ici. Une avocate, Maître Susane, reçoit à son cabinet un homme dont l'épouse vient d'assassiner leurs trois enfants. Il souhaite que l'avocate prenne la défense de sa femme. Or, Maître Susane croit reconnaître un certain Monsieur Gilles Principaux qu'elle aurait déjà rencontré trente-deux ans auparavant alors qu'ils étaient tous deux enfants et que la mère de l'avocate faisait des ménages dans cette famille bourgeoise. Ce jour-là, ils se seraient enfermés tous deux dans une pièce et... on ne sait pas ce qu'ils ont fait. En tout cas, l'avocate, obsédée par la question de savoir si c'est bien cet homme qu'elle a devant elle, va interroger sa mère qui n'a aucun souvenir du nom de la personne chez qui elle travaillait. Voilà l'axe principal du roman même si d'autres éléments viennent se greffer sur ce noeud central.
Que dire de tout ça ?
Encore une fois, non familière de l'oeuvre de Marie NDiaye et un brin paumée, je suis allée lire et écouter ce que l'autrice disait de son travail et ce que les uns et les autres avaient pensé de ce roman. Eh bien, ça ne m'a pas franchement aidée : entre Arnaud Viviant au « Masque et la Plume » qui pense qu'il s'agit d'une dénonciation du passé colonialiste de la ville (alors là, franchement, c'est fort!) ou Laure Adler qui dans son émission « L'heure bleue » semble être passée légèrement à côté... (C'est d'ailleurs amusant de voir comment Marie NDiaye de sa douce voix au lent débit corrige avec aménité ses analyses quelque peu erronées.) Bref, les uns commentent la forme (à défaut du fond), d'autres se pâment d'admiration devant le chef-d'oeuvre , mais les vraies analyses, personne ne s'y colle. Et pour cause…
Je veux bien en tenter une mais franchement, je ne garantis rien. Il me semble ici que l'autrice met en scène trois femmes puissantes qui veulent se libérer de tous les poids qui pèsent sur elles : une mère infanticide (ancienne prof de français en collège - et heureuse de l'être) qui, pour faire plaisir à son gentil mari, a dû démissionner lorsqu'elle s'est mariée (il disait « ton collège de crotte » - entre nous, j'aurais tué le mec, pas les gosses...) Ce dernier lui a gentiment conseillé de rester plutôt à la maison pour confectionner de bons petits plats bien équilibrés et très sains pour leurs enfants si beaux et en pleine santé. La mère a tenu bon. Un certain temps. Et un jour, elle a plongé la tête des trois loupiots sous l'eau du bain, sachant que cet acte la conduirait immanquablement en prison, là où elle souhaitait aller. Enfin, une chambre à soi. Quitter un enfer pour un autre, plus léger, plus supportable. Et d'une. Libre, en prison... c'est dire l'enfer de la maison. « Mais un petit espace comme ça, tout à moi, mais l'enclos bien précis de mon lit, mais le nid que je m'y suis fait, mais jamais je ne l'avais eu de cette qualité. Mais c'est un véritable sweet home... Mais je suis heureuse ici, je ne veux pas être défendue... »
La seconde qui se libère, c'est l'avocate elle-même. Souvenez-vous de cet épisode dans la chambre : il s'est passé ce qui s'est passé mais dans tous les cas, Maître Susane en a gardé un souvenir éblouissant. Un des plus beaux de sa vie peut-être… Ce garçon, dira-t-elle, est « l'enkystement d'une pure joie. » Or, son père pense qu'elle a été violée et veut donc lui imposer SA vision des choses et par là même « souiller son souvenir ». Elle n'en veut pas et finit plus ou moins par rompre avec les siens, malgré tout l'amour qu'elle leur porte et le besoin qu'elle a d'eux « Pourquoi, mon Dieu, ne puis-je appeler ma mère ? ». C'est le prix à payer pour être libre, libre de ses pensées et de ses fantasmes. « Je dois lutter contre mon propre père pour ne pas transformer mon souvenir, pour ne pas l'ajuster à ce qu'il se représente. »
Enfin, la troisième, c'est la femme de ménage qu'emploie Maître Susane : une Mauricienne, sans papiers, elle travaille au noir. Et il se trouve que l'avocate, dans sa volonté maladive de faire le bien et d'être aimée, veut absolument récupérer une copie de son acte de mariage pour tenter de régulariser la situation de cette femme. L'autre refuse. Pourquoi ? J'ai pas bien compris mais ELLE NE VEUT PAS et donc ne l'apporte pas. En relisant la fin, on peut peut-être comprendre ce refus mais j'ai vraiment la flemme de m'y replonger…
Et puis tiens, j'en vois encore une femme toute-puissante que je découvre à l'instant (et de quatre!) : p 93, voici ce que dit l'avocate au sujet de la femme d'un de ses amis : « elle éprouvait une vague amitié pour cette femme qui s'était dégagée de l'amour fou. » Se dégager de l'amour fou, partir non parce qu'on n'aime plus mais parce qu'on aime trop et qu'on sent que ça va nous tuer, nous empêcher de vivre, nous ôter toute liberté…
Bref, quatre femmes vacillantes et déterminées, titubantes et résolues, chancelantes et obstinées… Quatre femmes qui peuvent chacune dire : « La vengeance m'appartient. » Voilà ce que j'ai compris.
Encore deux mots : outre cette lecture imposée au trente-sixième degré (la concentration de symboles par page est tellement poussée, notamment vers la fin, qu'on frôle l'opacité complète), s'ajoutent des techniques narratives que je trouve a priori intéressantes mais qui ici viennent encore parfois obscurcir le propos : on retrouve en effet le flux de conscience woolfien concrétisé par l'emploi de l'italique (je fais telle chose mais ma pensée est envahie par tout autre chose.) On a aussi les paroles non rapportées à savoir celles que le personnage ne dit pas : « Car nous souffrons, Principaux, car nous souffrons, ne lui dit pas Me Susane. »
Encore une fois, pourquoi pas mais tout est une question de dosage.
Enfin, et c'est peut-être finalement le plus triste, je n'ai pas aimé l'écriture qui selon moi manque de souplesse, de fluidité. Je trouve que c'est lourd, répétitif et que ça accroche. Non, l'écriture n'est pas belle et rend le propos (volontairement je pense) confus. (Ou alors, j'étais très fatiguée cette semaine, ce qui n'est pas à exclure.)
Bref, trop c'est trop.
Et c'est bien dommage parce que je pense qu'il y a beaucoup de choses intéressantes dans ce roman.
Je me sens prête à aimer ce qu'écrit Marie NDiaye mais encore faut-il qu'elle m'en laisse la possibilité, qu'elle m'invite à entrer dans son oeuvre sans me claquer la porte au nez.
C'est un peu dur de rester dehors, avec le froid qu'il fait en ce moment…
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Sans réel but, ce roman ne décolle jamais vraiment, tourne autour de la psychologie d'une femme qui jamais ne fait compatir le lecteur, mêle infanticide, souvenirs vagues et immigration dans un tourbillon assez brouillon. La plume est à la fois légère et lourde parce que pompeuse, ampoulée (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2021/01/14/la-vengeance-mappartient-marie-ndiaye/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Je ne vous cache pas que je n'ai pas aimé ce roman tout pourtant était reuni pour que je passe un bon moment. Un triple infanticide,une avocate qui a un souvenir de son client qui est venu la chercher pour défendre sa femme. Un souvenir dont on ne saura jamais ce qui s'est passé. Bref des phrases en répétitions, les repas de l'avocate au moins on sait ce qu'elle mange!!!, 2 histoires mais on ne sait pas le final. Bref je suis allé au bout en espérant avoir la SOLUTION QUELLE DÉCEPTION peut être que cela vient de moi aussi. Après ce n'est que personnel.
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C'est le premier roman que je lis de cette auteure. Je dois avouer que je suis perplexe, limite hébétée en sortant de sa lecture. Suis-je en bonne santé mentale. Est-ce la narratrice qui a un grave problème de personnalité ? Est-ce la romancière ? Ou suis-je totalement passée à côté du roman.
Le titre m'est resté hermétique par exemple, y a-t-il vengeance ? Laquelle ? et de la part de quel personnage ?
La narratrice, une jeune avocate à la clientèle clairsemée, vivotant de ses maigres revenus et qui pourtant entretient une sans papier mauricienne, sensée tenir son ménage, pour laquelle elle essaie d'obtenir un permis de séjour. Tous les personnages en contact avec la narratrice sont énigmatiques, il faut dire que l'auteure les esquisse à peine. Ils flottent dans le récit tels des ectoplasmes.
Un fait divers bien horrible occupe l'actualité, une jeune mère a tué ses trois enfants dont un bébé encore à la mamelle… Et contre toute attente, le mari et père de cette famille, s'adresse à Me Susanne pour assurer la défense de son épouse, alors que l'avocate n'a jamais été au pénal.
La narratrice en voyant entrer cet homme dans son cabinet, se retrouve, âgée de 10 ans, dans l'appartement cossu de celui-ci, alors adolescent de 15 ans, grâce auquel, selon ses dires, elle aurait été révélée à elle-même et cet après-midi enchanté aurait décidé de toute sa vie.
Sont développés, les personnages du mari et de la femme incarcérée. Pourtant ils restent incompréhensibles. J'ai eu le sentiment surtout en avançant dans la narration, que l'auteure ne savait plus comment se dépatouiller de ce roman, ou est-ce à dessein qu'elle plonge le lecteur dans la perplexité profonde sur ce qu'il vient de lire et pourquoi a-t-il été jusqu'à son terme ?
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Brrr...glacé glaçant, une phrase brève, dure, cassante au service d' une intrigue dans laquelle tous les personnages se débattent mais pas trop fort car le terrain est...glissant...Le parti pris, bizarre, de ne pas donner de prénom à son personnage principal, la triple intrigue enchevêtrée dans une psychologie à trois sous :
Sa vague souvenance, que s'est-il passé dans cette chambre de rêve lorsqu'elle avait dix ans avec ce merveilleux garçon qui en avait quatorze (thème à la mode ? )
Le triple infanticide d'une mère aimante, épouse amoureuse et haïssante
La nounou mystérieuse et envahissante qui nous replonge dans "Chanson Douce " mais Sharon n'est pas Louise...
Bref, une sensation de malaise tout au long de la lecture pour une fin besogneuse et insipide, quelques heures de lecture perdues...dommage !!!
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Une lecture et beaucoup de questionnements pour ma part . L'héroïne, maître susane, nous livre beaucoup sur elle même, sur son entourage, tout en laissant planer un grand mystère. le lecteur est libre d'imaginer, de lire entre les lignes et d'interpréter les faits, gestes et délires des protagonistes. L'entourage de maître susane est riche, et pour cela, le roman est hautement maîtrisé. Sa relation avec ses parents, sa femme de ménage, son ex mari et sa fille (sa fille?), et enfin Gilles principaux, qui est Gilles Principaux pour elle. Que fait elle en tant qu'avocate de la femme de cette homme? A qui la vengeance appartient ?
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J'avais apprécié Trois femmes puissantes de cette auteure. Mais je suis très déçue par ce roman. Une trame sur fond d'infanticide, de violence conjugale sournoise, de non maîtrise de son destin et d'une probable agression sexuelle dans la jeunesse de l'avocate constituaient des bases solides pour un bon roman. Mais tout est trop mélangé, confus et l'on se perd dans de grands monologues fastidieux.
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La vengeance m'appartient de Marie Ndiaye
Il était en bonne place, en avant, sur l'étagère de ma bibliothèque de mon village. La quatrième page de couverture m'a donné l'envie de rencontrer Me Suzanne, quarante deux ans, avocate récemment installée à Bordeaux qui voit arriver à son cabinet, alors qu'elle n'a jamais siégé aux Assises, un homme Gille Principaux. Celui-ci lui demande de défendre son épouse Maryline, laquelle vient de noyer ses trois enfants, Jason John et Julia à leur domicile. Cela aurait pût être l'idée d'un thriller, d'autant plus que Me Suzanne, croit reconnaître dans Gilles Principaux, le jeune garçon qui l'avait invitée dans sa chambre, alors qu'elle avait dix ans et lui quatorze. Que c'était-il passé dans cette chambre entre ces deux enfants ? La question est posée par cette auteure.
Je vous avoue qu'à la lecture des premières phrases, d'une longueur, d'une longueur, ce livre a failli me tomber des mains. 16 lignes, pour décrire le sentiment de gêne de Me Suzanne, par ce que la personne qu'elle emploie Sharon , «  récure une baignoire dont elle ne se sert jamais ! » Cela fait beaucoup. Mais je ne serai pas au bout de mes surprises lorsque Me Suzanne, entendra comme avocate sa cliente Maryline, ou Gilles Principaux. En effet l'auteure nous met en situation comme si nous avions écouté l'enregistrement des paroles de ces deux personnages. Des phrases courtes ou les mais, sont légion : «  Mais les surveillantes me traitent bien également, oui. Mais je me sens bien. Mais je suis bien tranquille, oui » et ainsi de suite de la page 113 à 123. Puis ce sera l'audition de Gilles Principaux, dans le même style évoquant son amour pour sa femme : «  Nous ne nous sommes jamais aimés, je veux dire sentimentalement, absolument, romantiquement. Oh je l'aime, si ! J'aime encore la mère de mes enfants, bien que... J'aime ma femme, elle est ma femme et je me suis engagée auprès d'elle, j'ai des devoirs envers elle, elle est ma femme pour le meilleur et pour le pire. Nous vivons le pire, c'est ainsi. Je l'aime, je ne l'abandonnerai pas, je l'aime peut-être plus et mieux qu'avant. » J'allais oublier le style littéraire, on n'oublie les mais, nous avons les car.
Je me suis dit ce roman La vengeance m'appartient va peut être déboucher sur un vrai acte de défense d'une avocate pour sa cliente. Une étude de son passé, des relations avec son mari, entrer ou non dans la préméditation et que sais je ? Hé bien là aussi, je ne sais pas ou l'auteure veut nous entraîner mais, je n'ai répondrai pas à cette question, je vous laisse voir par vous même.
Mais l'histoire ne s'arrête pas à ce fait sordide. Me Suzanne emploie au noir une femme Sharon, qui arrivée en France a fait venir son mari et ses enfants. Me Suzanne cherche a régulariser sa situation au moyen d'un certificat de mariage resté à l'île Maurice. Puis elle se penche sur le changement nom d'un de ses clients suspectant que celui-ci soit porté par un négrier. Vient également se greffer un amour passager de Me Suzanne, Rudy et sa fille Lila et les relations difficiles des parents M. Mme Suzanne envers leur fille unique Me Suzanne. P188, le père de Me Suzanne, dont elle n'avait pas souvenir d'avoir eu au téléphone ni s'être entretenue avec sa fille seule hors la présence de Mme Suzanne envoie un sms de 30 lignes commençant par «  Adieu ma fille, c'est moi ton père, qui t'écris, ta mère n'est pas au courant et n'a pas besoin de l'être »  et se terminant par «  Sois assez forte pour ne pas tenter de nous joindre avant que le tact, la sagesse et la bonté te soient revenus – surtout la sagesse, d'où procèdent toutes les qualités » Changement de chapitre p 190 ? nous retrouvons Me Suzanne Chez Christine et Ralph ? Il faudra 10 pages pour apprendre que Me Suzanne est arrivée à Port-Louis et que Christine et Ralph sont la belle soeur et le frère de Sharon qui seraient en possession du certificat de mariage. Dans cette épisode comme dans différents sous paragraphe, nous retrouvons les interrogations de Me Suzanne sur ce Gilles Principaux . Qui était Principaux pour elle ? Il semblerait que l'auteure, veuille nous faire comprendre qu'il lui est bien arrivé quelques choses dans la chambre de ce garçon Gilles Principaux, car elle s'en inquiète lorsque Lila, accompagne Sharon qui fait également du ménage, dans cette famille. Mais l'on ira pas plus loin. Alors me direz-vous et le procès aux assises ? Comment Me Suzanne va l'appréhender ? «  Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les jurés... il ne vous reste plus qu'une page pour connaître les conclusions de la défense. Je vous l'avoue une fois encontre m'a laissé comment dire interloqué . Ce livre aurait-pu être un livre intéressant. Je suis allé jusqu'au bout de ce pensum, qu'est la vengeance m'appartient de Marie Ndiaye. Bien à vous.
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Un immense sentiment de perdition.
Le labyrinthe narratif n'amène rien, la sortie est introuvable.,.l'auteure semble chercher l'issue de cette histoire.
Les personnages sont troublants à souhait, imprévisibles et lassants d'inconsistance car leurs comportements ambigus ne mènent à rien.

Et pour conclusion je ne peux même pas écrire tout ça pour ça car " ça" n'existe pas.
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Si je devais résumer ce livre en une phrase elle serait celle-ci :un roman prétentieux que je n' ai pas aimé.
Si je devais expliquer pourquoi je l' ai trouvé prétentieux je parlerais de son écriture lourde ,pénible,pleine de vocabulaire peu courant ,élitiste qui voudrait dire aux lecteurs sa maîtrise de notre langue commune.
A force de vouloir prouver aux autres, on ne prouve qu' à nous même et on passe à côté de belles rencontres.
J' ai terminé ce roman avec un sentiment d ' incompréhension.
Pourtant le sujet me plaisait ,m' intéressait, j ' avais hâte de le lire.
J' ai du m' y reprendre à plusieurs fois pour comprendre le récit, certains passages .
Je reste sans réponses.
Alors peut-être ne suis je pas assez ouverte à ce genre de littérature où il faut deviner qui est qui ,qui fait quoi...peut être que je ne suis pas réceptive à une forme de métaphore qui voudrait nous faire comprendre que la maternité est un poison,que le couple est une fumisterie, que l ' amour est réducteur, que vouloir faire le bien est juste une question de bonne conscience bien égoïste ....je ne sais pas.
En tous les cas ,je n' ai pas aimé ce roman qui me laisse un goût amer .
J ' aime les vrais gens, j ' aime les histoires où les êtres sont terriblement humains, où ils nous invitent à partager leurs histoires ,leurs peurs,leurs joies,leurs doutes,leurs colères, leurs espoirs ,leurs désespoirs, leurs bonheurs ,leurs malheurs .
J ' aime les écritures fluides ,belles,sincères où on sait dès les premières phrases qu' on va vers une rencontre ,vers une histoire qui nous remuera .
J' aime l ' humilité, la grandeur d ' âme,la simplicité qui peut être si belle et puissante.
Là je referme ce livre sans connaitre le prénom du principale personnage comme si cela m' interdisait de donner un visage à cette femme .
Je trouve cela gênant, car si l ' auteure à voulu nous dire que nous aurions pu être cette personne ou que cette personne aurait pu être tous les autres personnages féminins de l ' histoire cela reviendrait à nous voler notre identité, notre vécu, notre vie.
Peut-être aussi,plus simplement, je n ' ai rien compris ,cela arrive.
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