Yamikagishi, le maître des clefs, tome 1

Soyons honnêtes, ce manga possède de très bons atouts dans sa manche. Outre les dessins magnifiques d'Akana Shû, l'univers d'un Japon à l'époque d'Edo est séduisant. L'ambiance y est très bien retranscrite est ça donne même envie de déambuler dans ces dédales en quête d'un forgeron. Tout cela est bien beau, mais j'ai trouvé l'ensemble trop fouillis. Je n'ai pas été embarqué dans l'histoire, sans oublier que Nakashima Kazuki (scénariste) nous donne un récit brouillon. Ce n'est que sur le tard, que j'ai compris l'intrigue. Dommage, car, sur la fin, je commençais à comprendre. Les Démons, à mon sens, sont trop peu développés, ce qui est regrettable quand on sait que le Japon possède un folklore des plus remarquables.
Akana Shû joue sur la sensualité avec la protagoniste féminine et l'arrogante beauté masculine pour le personnage principal.