Bamboo Edition [corriger]

Louis et son cahier des merveilles, pour apprendre que chaque petite chose compte... Des couleurs vives et de belles illustrations permettent une agréable découverte de ce récit. J'ai vraiment apprécié cette touchante histoire, j'avais besoin de ce type de lecture à ce moment-là. .

Max est libraire spécialisé dans le voyage, mais il n'est jamais parti autrement qu'à travers ses rêves et ses pinceaux. Il a une vie tranquille, montone et sans saveur, et il ne veut pas en changer. I n'a pas de client ? Il s'en fiche, cela lui laisse pl6s de temps pour dessiner. Sa voisine le drague? Oula sauve qui peut, l'amour s'est dangereux ! Mais un jour, un événement va l'obliger à bousculer ses habitudes.



Le dessin est rond et coloré, il y a de magnifiques lumières. J'ai particulièrement aimé les aquarelles de Max qui sont magnifiques, un album entièrement traité de cette façon aurait été splendide.

De nombreuses scènes sont oniriques, imaginaires, sorties du subconscient de Max. Et le dessin rend très bien ces moments.

Après je ressort avec une impression mitigée sur le scénario. Je comprend l'ode à l'enfance, à son imaginaire. Je comprend le subconscient qui revient à l'assaut à l'âge adulte quand on va mal. Et pourtant j'ai pas trouvé cela très fluide, je n'ai pas été embarqué par les délires oniriques de Max. Je n'y ai pas trouvé les émotions et les explications sur le deuil qu'on aurait dû ressentir.

Au début, on était surpris que ce genre d'album se fasse sans avoir Daniel Cazenave au scénario. Que l'on se rassure, il apparaît dans le & Co. Un panel assez grand qui a l'habitude des gag en une page. L'esthétique de Pico a quelque chose de dérangeant. Les animaux de la jungle comme le lion, le tigre ou l'éléphant marchent sur deux pattes. Déjà, cela change leur morphologie et ensuite c'est étrange qu'ils souhaitent ressembler à des humains. D'une part, ils ont conservé leur instinct primaire car ils désirent dévorer le canard. Le personnage principal propose de découvrir les nouvelles du monde à travers son journal. D'autre part, ils parlent la langue des hommes et maîtrisent parfaitement tout le vocabulaire sur la bourse, les réseaux sociaux et autre. L'absurdité de la situation est censée est drôle. Bien que les sujets soient assez variées avec même quelques gags sur l'écologie avec le réchauffement climatique par exemple. Mais au final , on s'ennuie. Faut-il peut-être être un enfant pour apprécier ces blagounettes? Par chance, c'est un tome isolé.
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