Real girl, tome 7

Real girl est une des rares séries de grande qualité malgré certains événements qui se répètent, qu'on retrouve, où les personnages ne vont pas me décevoir en tant que personne.
Où de l'honnêteté et de la sincérité qui font un bien fou transparaisse. Les personnages secondaires sont également bien développés. Igarashi et Tsutsui ne veulent pas de la fête culturelle, chacun a ses raisons. Mais les pauvres vont devoir y prendre part activement.
Un concours de miss va également se dévoiler.
J'aime le franc parler de Igarashi, qui est vraiment quelqu'un à connaître
N'aimant pas ce genre de concours futile basé sur le physique, je suis ravie qu'elle soit du même avis XD.

Si "Real Girl" est une excellente série, ce n'est ni pour la qualité de ses illustrations, somme toute très banales, ni pour la romance qu'elle met en scène, mais pour la façon dont elle dénonce l'hypocrisie sociale à travers l'amitié qui unit une petite poignée de lycéens marginaux. Et ce septième tome qui évoque la fête culturelle du lycée, qui n'a de "cultuelle" que le nom puisqu'elle est prétexte à l'organisation d'un concours de miss et à un maid café (tant que ça rapporte de l'argent aux clubs de lycée et de l'animation, après tout...) est un des meilleurs de la série. Bien sûr, la satire est à la fois réaliste et tous publics (toute impression de déjà vu dans la vie réelle 😂 serait purement involontaire...). Mais à travers Tsutsun l'otaku, Iroha, réduite à sa beauté alors que son franc-parler la rend fort sympathique, et toute leur bande d'amis, on assiste à une dénonciation vraiment réussie de tous les événements festifs qui sont de véritables fardeaux pour ceux qui ne correspondent pas aux normes ou / et refusent de s'y plier même l'espace d'une journée. On sent une part de vécu de la part de Mao Nanami, et comme j'aurais volontiers cherché un coin tranquille où bouquiner aussi 😄 je ne peux que comprendre et adorer cette série.

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