Blue

Aïe aïe je n'ai pas tout compris. Est-ce de ma faute ou le style de narration et/ou des dessins mais j'étais parfois larguée entre l'histoire, les personnages et la chronologie. Heureusement les émotions et les sentiments se font ressentir. Je ne suis pas certaine de conseiller ce roman graphique.

Une BD qui a des qualités, mais aussi des défauts. Et malheureusement, j'en ai surtout retenu les défauts.

Le plus gros problème à mes yeux, c'est le dessin. Je comprends la volonté de l'auteur, qui a choisie de faire des gros plans et des visages très épurés, mais là j'ai carrément du mal à m'y retrouver dans les personnages. Les têtes se ressemblent, et les noms japonais ne m'aident pas à m'y retrouver (surtout quand ils donnent une fois le prénom et une fois le nom). C'est malheureusement pénible de chercher si on est à chaque fois avec les héroïnes ou avec les autres.

Niveau histoire par contre, c'est plutôt pas mal, quoique pas inoubliable. J'ai bien apprécié, mais je ne le relirais pas souvent je pense. Parce que c'est pas l'histoire la plus intéressante que je connaisse, même si c'est une romance sympathique. Par contre l'auteure n'aime pas faire des romances qui se finissent bien, j'ai l'impression.

Bref une BD qui n'est pas mauvaise, mais dont le dessin me rebute sacrément trop. Je ne peux pas vraiment la conseiller à l'achat.

Endo Masami et Kirishima Kayako sont dans la même classe, les deux jeunes filles se rapprochent. Elles découvrent les sentiments amoureux et s'aiment, se font du mal, de la peine, se destinent à des avenirs différents. le temps d'une année scolaire.

Blue est le manga emblématique de Kiriko Nananan. Avec un style dépouillé à la beauté épurée, Nananan raconte l'amitié puis l'amour naissant entre Endô et Masami, deux lycéennes japonaises.

Si l'histoire est racontée avec une élégance indiscutable, j'ai parfois eu du mal avec la lenteur du récit qui permet toutefois d'apporter une certaine forme de douceur et de poésie que j'ai beaucoup appréciées.

Si les sentiments des personnages sont explorés et retranscrits avec justesse, si l'on peut ressentir avec force toute la nostalgie émanant de cette narration, j'ai parfois été perdue face aux personnages qui se ressemblent (trop ?) et qui s'appellent tant par leurs prénoms que par leurs noms, au point de croire qu'il y a quatre personnes et non plus deux. Un bémol qui m'a empêchée de totalement rentrer dans l'histoire, ce qui est dommage car elle avait tout pour me plaire.

Je ressors de cette lecture assez mitigée, mais contente d'avoir pu découvrir le manga dans un autre registre que celui auquel je suis plus habituée.

Un goût de trop peu. j'ai eu du mal à me repérer par rapport aux personnages, qui est qui. Peut-être dû aux traits physionomiques parfois communs entre les personnages. Ca ne termine pas bien, ça ne termine pas mal . Mais précisément, cette impression d'inachevé me gêne J'ai l'impression qu'il manque un petit quelque chose pour permettre à l'histoire d'un peu plus décoller. C'est peut-être parce que l'auteur voulait qu'il en aille ainsi .

Je suis plutôt neutre face à ce manga. Je n'ai pas adoré mais je n'ai pas détesté non plus. A vrai dire, j'ai trouvé l'histoire et les personnages intéressants mais sans plus. J'avais un peu de mal a repérer et distinguer les différents personnages, surtout au début car les coupes de cheveux et les visages se ressemblaient pas mal. Cependant, j'ai apprécié les expressions de visages des différents personnages.

L'histoire se déroule assez doucement je dirai, et du coup, j'ai ressenti un peu une sorte d'ennui. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. La relation qui se développe entre Endo et Kirishima est intéressante, on ressent que chacune manque de maturité et se cherche encore. On les observe traverser les moments clés d'une relation romantique et parfois, la façon dont elles se comportent est un peu frustrante.

Je recommande aux personnes qui aiment le travail de Kiriko Nananan, et à ceux qui recherche un classique du yuri.

2.5/5

Je connaissais ce titre dans une bibliographie sur l'homosexualité il y a quelques temps mais je ne l'avais jamais eu entre les mains.
Dans un lycée japonais (non mixte ?), des adolescentes rêvent d'amour, notamment avec les garçons d'un lycée voisin, mais Kirishima est obligée de s'avouer que ses sentiments la portent vers son amie Endô…
Je n'ai pas accroché et j'ai eu du mal à suivre, ne reconnaissant pas forcément les protagonistes qui en plus sont tantôt appelées par leur prénom et tantôt leur nom de famille. Ce n'est pas la première fiction que je recommanderais sur ce thème.

C'est une belle romance qui illustre une relation passionnelle et éphémère. L'histoire d'amour de ces deux jeunes lycéennes m'a beaucoup plus et je me suis identifiée. Les deux personnages principaux sont intrigants, j'ai apprécié les découvrir. La fascination de Kirishima pour Endo rendait leur relation très spéciale. le récit est lent, sans grande action mais reste agréable. Cependant, l'histoire d'amour commence beaucoup trop rapidement. Selon moi, cela ne fonctionne pas avec le rythme du livre et avec la relation qu'elles ont. Un petit soucis s'ajoute, les personnages sont difficilement reconnaissables, ce qui rend la compréhension du livre plus compliquée. Une bonne lecture, rapide, simple, sans prise de tête mais qui ne sera pas un coup de coeur pour moi.

Parenthèse amoureuse entre deux lycéennes, « Blue » est un roman graphique qui a été publié pour la première fois dans un magazine japonais de janvier à octobre 1996.

Dès la première page, le ton est donné, l'issue connue, la narratrice nous raconte une histoire de son passé. Les personnages sont à peine esquissés, on en sait très peu sur eux et on n'a pas le temps d'apprivoiser les deux héroïnes que le voyage est déjà fini. À l'aide de plans rapprochés sur les visages des deux amoureuses, c'est avec poésie et minimalisme et que Kiriko Nananan nous fait ressentir les émotions du premier amour. Un roman graphique doux-amer.

Je crois que ce que je reproche le plus à ce récit, c'est sa brièveté. J'aurais tant aimé que ça dure plus ! Je sais pourtant qu'une part du charme de cette oeuvre provient de la rapidité du temps qui s'écoule, d'un amour passager, presque éphémère, qui disparaît en laissant un drôle de fantôme. J'ai eu un peu le même sentiment à la fin de ma lecture : comme un fantôme qui s'est échappé des pages et laisse une impression de murmures et de toucher subtil. Subtil, c'est un autre mot pour décrire "Blue" tant dans son trait que son intrigue. Les mots ne sont pas toujours posés, le jeu des regards et des corps font le reste. La subtilité de la relation entre les deux protagonistes, la subtilité de leur amour, qui semble plus restreint, maîtrisé, que déchaîné. La subtilité du ton, parfois fataliste, parfois réaliste (pas très optimiste quand même). Et la subtilité du dessin, qui m'a donné une impression de minimalisme, tout en étant suffisamment clair et porteur de sens.
Une belle lecture en somme, mais comme un sentiment d'inachevé (qui peut tout à fait relever d'une volonté de l'autrice).