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Corinne Quentin (Traducteur)
EAN : 9782203002838
216 pages
Casterman (30/01/2008)
3.33/5   27 notes
Résumé :
" Perçant mon visage, comme s'ils voyaient en transparence dans ma tête, vides, insensibles, fous, ses yeux étaient si beaux. "

Amours blessantes

Homme ou femme, personne, dans son existence, n'échappe à ce moment où fatalement, l'amour fait mal... Il suffit de l'odeur d'un parfum pour faire resurgir le souvenir d'un ancien amant, volage et magnifique. Il suffit de croiser l'homme qu'on a tant aimé autrefois, pour retrouver ses sentimen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Il suffit parfois de la promesse d'un amour éternel, pour que notre petit monde vacille...Un ouvrage léger, destiné avant tout aux femmes. Kiriko Nananan explore les sentiments amoureux dans toute la splendeur de leur cruauté.

La narration introspective des personnages évolue à chaque nouvelle, permettant d'apercevoir les différents visages des pré-adultes contemporains. Romantique, obscène ou déchirant, l'amour se conçoit de plusieurs manières mais révèle toujours une obsession lancinante.

On retrouve le trait propre de la mangaka. Sa caractéristique la concentre davantage sur les pensées de ses personnages plutôt que sur leurs apparences. C'est simple et limpide, on se rapproche beaucoup de Water et Rouge Bonbon, ses oeuvres antérieures. Comme toujours on perd facilement le fil conducteur, brouillé par le chara-design qui ne singularise aucun des personnages... le plus gros défaut de l'auteur. Avec toujours cette impression gênante de lire la même chose dite de manière différente... se contentant de tourner autour des idées sans jamais les développer totalement. Une sensation d'être toujours en dehors du contexte qui n'est pourtant pas sans un certain charme.

J'avais l'impression de plonger dans du coton et de ne plus arriver à y en sortir. Mêlé parmi tous ces tas de sentiments ambigus... La métaphore peut paraître étrange, mais c'est l'image qui me vient à l'esprit.
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J'ai emprunté ce manga sur un coup de tête pour un challenge, la couleur jaune ayant été l'élément recherché. Je n'ai pas cherché à en savoir plus, je voulais être surprise et découvrir le travail de cette mangaka que je ne connaissais absolument pas.

Ce tome regroupe plusieurs petites histoires au nombre de 18. Une histoire/un chapitre. Certaines sont plus longues que d'autres (maximum deux chapitres) et peuvent être séparées par d'autres histoires mais je n'ai pas compris pourquoi.

L'amour est mise en scène, sous toutes ses formes, les bonnes comme les mauvaises (les mauvaises surtout). Il s'en dégage beaucoup de nostalgie, de tristesse et de douleur mais je ne me suis pas vraiment apitoyée sur le sort des personnages. On y parle de l'amour bien sûr, de ruptures (amicales et amoureuses), de prostitution, de différences d'âge, de regrets, de problèmes de couple, de souvenirs, de jalousies, de l'éloignement, de retrouvailles, de monotonie...

Il y a des scènes de sexe évidemment mais rien de choquant, la majorité étant sous-entendues. On ne voit pas grand chose en somme, tout est dans la finesse et la subtilité.

Ce manga m'a rappelé les histoires, quelque peu l'ambiance et le graphisme du grand Kazuo Kamimura dont j'admire le travail. le graphisme m'a donc plu dans l'ensemble. Simple mais efficace, avec un sacré contraste entre le noir et le blanc. le design des personnages n'est pas vraiment recherché, j'ai d'ailleurs eu du mal avec les faciès des personnages. Les personnages sont sur le devant de la scène au détriment du décor et du fond.

Je ne dirais pas que j'ai été déçue, c'est juste que les histoires sont bien trop courtes, ce n'est donc pas creusé en profondeur. J'aimerais vraiment découvrir les autres oeuvres complètes de cette mangaka pour me faire un meilleur avis, ce sera donc à l'occasion.
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Comme pour "Blue", du même auteur, je n'ai pas réussi à réellement rentrer dedans. Pourtant, là aussi, je reconnais la qualité tant graphique que scénaristique de cette mangaka. Mais il se dégage de ces récits, pourtant intimistes et introspectifs, une certaine froideur. Peut-être est-ce dû au format très court de ces nouvelles (à peine quelques pages), mais peut-être est-ce surtout inhérent à l'écriture de l'auteur. Toujours est-il que je n'ai pas eu d'empathie réelle à la lecture de ces histoires, et je ne peux m'empêcher de trouver cela dommage : j'aime plus que tout vibrer avec les héros des mangas, me sentir heureuse ou triste pour eux... Mais là, rien. Juste, vers la fin, un sentiment blasé, un peu désabusé, en constatant qu'aucun, réellement, n'est heureux. "Amours blessantes", d'accord, mais un peu d'espoir ne fait pas de mal de temps en temps...
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Je continue mon exploration des travaux de Kiriko Nananan, autrice qui m'attire je ne sais pas trop pourquoi. J'ai apprécié Blue, premier titre que j'ai lu de sa part, sans que ce soit un coup de coeur. Pourtant, il y a quelque chose de si singulier dans son dessin et sa narration peut être si tranchante et impitoyable au milieu de sa poésie… Il y a un truc que j'ai envie de gratter chez cette mangaka.
Amours blessantes a été une lecture mitigée. Autant j'aime les recueils de nouvelles manga, autant les mini-nouvelles comme ça me laissent généralement sur ma faim. Et ça n'a pas manqué : j'aurais tant aimé des nouvelles plus longues avec des personnages plus développés. Nous avons ici des esquisses, des fragments, des instants entre des couples. Des moments majoritairement douloureux et destructeurs, comme le laisse penser le titre. Pas de quoi donner envie de croire en l'amour et en la tendresse. J'ai été décontenancée par la jalousie, la cruauté, la perversité qui se dégagent de ces couples. Et après la relation saphique de Blue, quoique éphémère, je m'attendais à des couples diversifiés. Mais seuls des couples hétéro, généralement des personnages entre 20 et 30 ans, sont mis en scène. Au bout d'un moment, j'ai eu l'impression de lire la même chose, avec des visages différents.
Je vais continuer à découvrir les titres de l'autrice, toujours en espérant trouver la perle rare.
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Très ciblées "ados", ces Amours blessantes sont des nouvelles, ou plutôt des scènettes, ayant toutes en commun d'être rattachées à une histoire d'amour, un couple, une blessure amoureuse, un détail insignifiant qui prend tout son sens lorsque l'on rentre dans la vie des personnages, souvent des femmes... Après avoir lu Water du même auteur, j'ai trouvé cette thématique un peu répétitive, mais cette auteur a le mérite de sortir des schémas habituels du manga pour adulte.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je la cherchais depuis longtemps et je l'ai enfin trouvée (la mémoire olfactive ne trompe pas)
L'odeur de Natsuo.
Un parfum presque douloureux pour le nez.
Piquant, envoûtant.
Pas sur son corps.
Ni dans ses cheveux.
Ni sur l'oreiller.
Ni sur ses vêtements.
Cette odeur, je ne sais pas d'où elle venait, et pourtant...
Je me souviens encore parfaitement de l'odeur de Natsuo, il y a deux ans...
Il était terriblement séduisant. Atrocement volage. Horriblement câlin.
Tellement...
Affreusement...
C'est pour ça...
... que j'étais complètement accro.
[...]
Ce que j'ai trouvé y ressemble beaucoup. C'est presque le même chose.
Dans un flacon de verre, un beau liquide brun transparent.
C'est comme si Natsuo revenait, dans cette chambre, deux ans après...
[...]
Et tout à coup , au milieu de cet air saturé de parfum presque étouffant, je réalise quelque chose. C'est tellement banal que c'en est presque risible...
Cette odeur, il y a deux ans, je l'avais sentie dans la minuscule salle de bains de Natsuo.
Une odeur mêlée de shampooing bon marché et du moisi imprégnant le carrelage.
L'odeur de Natsuo.
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Avoir plein d'aventures pour finir avec un seul homme.
Et après...
Après...
Pour les enfants faits avec cet homme, s'interdire ce qu'on voudrait, et vivre en se privant de tout.
Quelle horreur !
En tant que femme, qu'être humain même, c'est vraiment du gâchis.
Mon idéal à moi, ce n'est pas ça.
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Si on fume tant c'est pour s'empêcher de parler.
Notre discussion est complètement plate.
On fait semblant d'être décontractées et de passer un bon moment...
...mais le nombre de mégots dans le cendrier ne trompe pas.
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Making love in the night and being together at daytime, those are two different things.

Going side by side in one's everyday life, that's the proof for one to really love and be loved.

Sleeping with someone without loving him, that's like staying a virgin.
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"J'aurais voulu avoir des histoires intéressantes à raconter. Comme dans les téléfilms, tu vois. Mais c'est justement parce que ce qui s'y passe n'arrive jamais dans la réalité que j'ai rien à raconter. Dans la vie, il ne se passe jamais rien, ou alors à une si petite échelle que c'est sans intérêt. Pourtant, je continue à attendre. J'espère toujours que des choses bien vont arriver."
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Videos de Kiriko Nananan (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kiriko Nananan
Comix mangakas part.1 .Ce film qui part du regard européen, un peu caricatural sur les mangas (importance du phénomène, engouement des jeunes, méfiance des adultes et des gens de culture), nous fait découvrir une réalité beaucoup plus diverse et contrastée. Au Japon, tout le monde lit des mangas et les mangas traitent de tout et il y a surtout des auteurs et des styles divers. le film nous fait rencontrer successivement trois auteurs, trois « mangakas » : Furuya qui nous introduit dans l?univers des séries d?action à la fabrication presque industrielle : travail en atelier avec assistants, efficacité, division des tâches, productivité intense? Puis nous allons chez Taniguchi, le plus européen des mangakas, considéré comme un maître, à la démarche plus introspective, intimiste, profonde, bien qu?il travaille également en atelier. Une plongée dans son histoire Quartier lointain permet de sentir le caractère universel de son ?uvre. Et enfin, Kiriko Nananan, une toute jeune dessinatrice particulièrement inventive, qui crée, seule cette fois, une nouvelle forme de BD plus spécialement destinée aux filles. source:http://www.arte.tv/fr 2eme partie: http://www.dailymotion.com/video/x1s7v4_comix-mangakas-part2
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