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Citations sur Le Fils (145)

La responsabilité des fils n'est pas d'être comme leurs pères, mais d'être meilleurs qu'eux.
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Les gens changent d'apparence, seules les voix restent les mêmes.
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Si on veut vivre debout, on prend le risque de se faire étendre.
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Lui-même trouvait les films porno pratiques à cause de leur bande-son prévisible de gémissements qui brouillaient d'éventuelles mises sur écoute.
(p. 383)
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Il venait tout à coup de comprendre pourquoi tant de détenus se confiaient à ce jeune homme. C'était à cause de son silence. Du vide qui vous happait, émanant de quelqu'un qui se contentait d'écouter, sans réagir ni juger. Qui sans rien faire tirait de vous des paroles et des secrets. C'est ce que lui-même avait tenté de faire en tant qu'aumônier, mais c'est comme si les prisonniers flairaient qu'il faisait ça par intérêt. Ils ne savaient pas lequel, ils sentaient seulement qu'il visait un but en leur soutirant leurs secrets. Pénétrer les arcanes de leurs âmes pour obtenir plus tard un éventuel droit d'entrée au Ciel.
(p. 26)
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Qu'est ce qui faisait qu'une vie prenait une direction plutôt qu'une autre ? Une suite d’événements fortuits dont on n'était pas maitre ou une force supérieure qui vous entrainait irrésistiblement où elle voulait ?
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Il se retourna avant de franchir le pont pour vérifier qu'ils n'étaient pas suivis. C'était un automatisme, le résultat d'une expérience chèrement acquise en tant que dealer avec une grosse somme d'argent sur soi, une victime de vol qui ne pouvait jamais déposer plainte. Une expérience chèrement acquise ce paisible jour d'été où il n'avait pas réussi à garder les yeux ouverts et où il s'était endormi sur un banc avec pour trois cent mille couronnes d'héroïne sur lui qu'il devait vendre pour le compte de N. A son réveil, la came avait naturellement disparu. N. était venu le lendemain et lui avait expliqué que le big boss avait eu la générosité de lui laisser le choix : soit les deux pouces, pour avoir été si maladroit, soit les deux paupières, parce qu'il s'était endormi. K. avait choisi les paupières. Deux types en costard, un blond et un brun, l'avaient maintenu pendant que N. lui tirait les paupières et les coupait avec son horrible couteau à lame courbe. Ensuite - toujours sur l'ordre du boss -, il avait donné de l'argent à K. pour qu'il aille en taxi à l'hôpital. Les chirurgiens avaient expliqué que pour lui refaire des paupières, il fallait prélever de la peau à un autre endroit et qu'il avait de la chance de ne pas être juif et circoncis. En effet, la peau du prépuce présentait le plus de similitudes avec celle des paupières.
(p. 232-233)

[ 300 000 NOK = environ 30 000 € ]
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« Dans mon boulot [accueil de toxicos], on apprend l'art de pardonner l'impardonnable. Bien sûr, il est possible que Per [pédophile] n'ait pas réussi à se pardonner lui-même et qu'il ait préféré en finir. Il se peut aussi que...
- Qu'un autre, par exemple le père d'un enfant agressé, n'ait pas voulu déposer plainte pour éviter de stigmatiser la victime. Et la punition de Per Vollan aurait été à la fois incertaine et forcément trop clémente. Auquel cas, il aurait préféré se faire justice lui-même », compléta Simon.
Martha acquiesça. « C'est humain, je suppose, quand il s'agit de son propre enfant. Ça ne vous arrive jamais, dans votre travail quotidien [policier], de sévir quand la loi passe à côté ? »
(p. 67)
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L'observation des pupilles était quelque chose qu'on faisait automatiquement en tant que drogué. La personne en face était-elle un consommateur, était-elle défoncée, dangereuse ? De la même façon qu'on observait ce que l'autre faisait de ses mains. Des mains qui peuvent vous dérober ce que vous avez, saisir un couteau. Ou des mains qui, dans une situation menaçante, instinctivement couvrent et protègent l'endroit où l'on garde la drogue ou l'argent sur soi.
(p. 214)
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Nous ne punissons pas les hommes parce qu'ils sont mauvais, mais parce qu'ils font de mauvais choix, parce qu'ils ont fait ce qui est considéré comme mauvais par le groupe.
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