L'intitulé « roman » est-ce le souhait de l'éditeur ? La force d'
Alberto Nessi est de non rendre vivant, actuel - aujourd'hui en 2010 – le parcours de José, le petit tessinois. Né en 1840 au Tessin et mort à Lisbonne en 1876. Son engagement, son sens de la solidarité, et son esprit curieux impressionnent. J'ai lu et relu le premier chapitre « Mai 1871 » et le dernier « 1876 ». Quel chemin parcouru, quelle densité dans la réflexion. Et l'introduction de ses réflexions écrites en italique P. 9 – 45 – 79 – 103 – 137 – 175 et 191 nous le prouve d'une manière tout à la fois forte et poétique. Pour terminer, je vous suggère de lire ce qu'il nous dit à propos de la lecture P. 181 « je sentais surgir en moi un étrange bonheur … »et à la P. 182 « L'art c'est ça, nous faire vivre les choses … nous faire sentir les saveurs, nous montre les couleurs, nous faire ressentir les frissons ». Belle lecture. J.P.