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October faction tome 1 sur 2
EAN : 9782413025245
160 pages
Delcourt (13/11/2019)
3.75/5   34 notes
Résumé :
Le comics à l'origine de la série Netflix !  Cette nouvelle série de Steve Niles (30 Jours de Nuit), un spécialiste des ambiances glauques et fantastiques, est formidablement servie par le talent de Damien Worm, qui rappelle Ashley Wood & Ben Templesmith. October Faction, c'est en quelque sorte la Famille Addams version adultes ! Fredrick Allan et sa famille sont des chasseurs de monstres à la retraite. Une famille un peu spéciale cependant, puisqu'elle comprend un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Trois étoiles pour la qualité des dessins et des couleurs qui servent très bien une ambiance fantastique quelque peu confuse. On suit le fil quand même mais comme les protagonistes ont eux-mêmes pas mal d'explications à se donner sur leur passé, le lecteur peut se sentir un peu oublié.

Il arrive quand même à intégrer l'ensemble en évitant de se préoccuper de quelques détails. Pas de fin réelle puisqu'il s'agit d'un premier tome, à voir avec la suite...

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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il contient les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2014/2015, écrits par Steve Niles, dessinés, encrés et mis en couleurs par Damien Worm, avec l'aide de Alyzia Zherno pour les couleurs de l'épisode 6, et avec un lettrage réalisé par Robbi Robbins & Shawn Lee.

À Gristelwood, une petite ville des États-Unis, Geoff Allan vient de sortir de l'herboristerie. Il voit sa mère monter dans une belle voiture de sport en compagnie d'un bel homme. Alors qu'il essaye en vain d'attirer son attention, il se fait héler par Phil, un camarade de classe qui commence à se montrer agressif envers lui en sous-entendant que ce type d'achat le classe d'office parmi les homosexuels, ce qui pour Phil constitue une insulte. Loin d'être intimidé, Geoff Allan le remet à sa place en sous-entendant qu'il sait très bien ce qui s'est passé lors de l'accident de voiture dans lequel Phil a été impliqué et qu'il a menti dans sa déposition. Pendant ce temps-là, le professeur Frederick Allan (le père de Geoff) termine son cours d'introduction sur les créatures surnaturelles en indiquant qu'elles sont tout autant d'actualité maintenant, qu'elles purent l'être dans la littérature passée. En sortant, il constate qu'il est attendu dans le couloir par Lucas, son ancien associé. Ce dernier lui propose d'aller prendre un verre, tout en lui demandant pourquoi il n'a pas profité des sommes gagnées lors de l'enquête sur la famille Harlow pour prendre sa retraite. Allan fait remarquer à Lucas que lui non plus n'a pas pris sa retraite.

Après avoir évoqué le bon vieux temps, Lucas lâche le morceau à Frederick Allan : il est également venu le voir parce qu'il a vu sa femme Deloris Allan prendre un verre en terrasse avec Merle Cope, et que celui-ci lui a subrepticement remis une clé dans sa main. Frederick Allan estime qu'une affaire extraconjugale aurait été moins alarmante. Ils se quittent en se serrant la main. de son côté, Vivian Allan est revenu à pied à la demeure familiale. Elle salue Saunders, la gouvernante, en entrant. Elle monte voir Son frère Geoff dans sa chambre. Il est tout excité en lui montrant un pentagramme tracé sur le sol. Il lui déclare avoir réussi : conjurer et faire apparaître un revenant. Vivian demande à en avoir la preuve ; son frère lui indique le placard de sa chambre. Elle l'ouvre et effectivement, il y a une revenante à l'intérieur. Ils estiment que cette réussite va leur permettre de convaincre leur père qu'ils sont prêts pour reprendre l'affaire familiale, lui succéder en tant que chasseurs de monstres.

En créant 30 days of Night avec Ben Templesmith en 2002, Steve Niles a entamé une prolifique carrière de scénariste de comics, spécialisé dans l'horreur. Il a par exemple créé un détective privé travaillant avec un goule dans Criminal Macabre également avec Ben Templesmith à qui a succédé Christopher Mitten. Il a également collaboré avec Bernie Wrightson pour Dead she said, The ghoul, Doc Macabre, regroupées dans The Monstrous Collection of Steve Niles and Bernie Wrightson. Il l'a aidé à réaliser Frankenstein Alive, Alive. S'il a déjà lu certaines de ces séries ou d'autres histoires écrites par Steve Niles, le lecteur sait à quoi s'attendre : une histoire directe et linéaire, racontée avec simplicité. Il est donc un peu surpris de voir que le scénariste prend son temps pour installer ses personnages, n'allant pas aussi directement au but qu'à son habitude. Il fait apparaître les 4 membres de la famille les uns après les autres, en évoquant le passé du père et de la mère par allusions légères. Frederick Allan est défini par une forme de nostalgie pour son passé, mais aussi un refus assumé de reprendre ses activités. Sa femme est définie par la suite avec un seul trait de caractère. Ses enfants ne bénéficient pas de beaucoup plus de caractéristiques. le lecteur reconnaît bien là ce scénariste qui ne s'embarrasse pas de détails. Finalement, c'est Dante, leur premier ennemi dont l'histoire personnelle est la plus étoffée.

Steve Niles se focalise donc sur l'intrigue. Contrairement à son habitude, il sa narration est un peu moins linéaire, puisqu'il met en scène 5 personnages principaux, et un personnage secondaire important. La découverte de la situation se fait donc par les propos de ces différents personnages, et pas uniquement par un seul. En plus, il laisse planer un mystère quant à la motivation de Dante, son réel objectif, et la responsabilité que porte Frederick Allan dans son comportement. Au vu du court texte de quatrième de couverture et du premier épisode, le lecteur se dit qu'il va découvrir une histoire basée sur la chasse aux monstres, avec une fibre successorale pour les enfants souhaitant marcher dans les traces de papa. Il y a bien une demi-douzaine de monstres, mais il n'est pas vraiment question de les pourchasser, et la transmission des parents vers les enfants ne s'effectue pas comme annoncé. le scénariste procède plutôt par petites touches en se faisant rencontrer les différents personnages progressivement, avec quelques informations à chaque fois, mais en nombre assez restreint. Cette manière de procéder laisse donc plus de latitude à l'artiste pour raconter l'histoire.

En découvrant la couverture et les premières pages, le lecteur se dit que Steve Niles a choisi Damien Worm pour la similitude de ses pages avec celles de Ben Templesmith. Il retrouve la même manière de dessiner des formes simplistes, parfois enfantines, le même intérêt limité pour les décors, et la même façon de construire des camaïeux à la texture un peu particulière pour remplir les fonds de case, ou plutôt pensés à l'échelle de la page pour immerger les cases dans une ambiance similaire. En y regardant de plus près, le lecteur observe des différences avec Templesmith. Pour commencer, la mise en couleurs n'est pas aussi sophistiquée. Les camaïeux sont plus uniformes avec moins de couches, et le plus souvent avec une approche plus naturaliste, en tout cas plus calquée sur les formes détourées, que pensée comme une couche venant se superposer aux dessins, sans s'astreindre à colorier dans les lignes. La narration visuelle s'en trouve moins expressionniste, et plus descriptive, tout en conservant cette sensation intense d'immersion dans une ambiance. de manière étrange, l'artiste peut changer de mode d'application des couleurs le temps d'une séquence ou d'une autre, sans raison narrative discernable. Il bascule d'un mode de représentation avec une apparence de photographie fortement altérée, à des dessins plus classiques avec des forme détourées à l'encre et des couleurs plus sages, plutôt que des textures.

Dans le même ordre d'idées, les personnages ne donnent pas l'impression d'avoir été rapidement gribouillés par un enfant de 5 ans (le tour de force de Ben Templesmith étant de donner vie à de telles représentations de personnages). Damien Worm représente ses personnages, avec des traits de contours assez frustes, sans lissage, sans réalisme, les noyant souvent dans les couleurs, sans que le lecteur puisse les détailler précisément. Toutefois, ils disposent tous de caractéristiques visuelles spécifiques, que ce soit leur coiffure, la forme de leur visage, leur tenue vestimentaire. le lecteur peut donc facilement les identifier, même quand une sorte de filtre semble les recouvrir, rendant les détails un peu flous. Ce mode de représentation donne beaucoup de libertés à l'artiste : exagérer un peu les expressions de visage pour mieux faire ressortir une émotion ou un état d'esprit, leur attribuer des postures rigides pour marquer un comportement social codifié, ou au contraire leur donner des postures de pantins désarticulés pour rendre compte de leurs gestes brusques pendant les scènes d'action. Cela lui permet aussi d'intégrer des déformations monstrueuses sans solution de continuité avec des personnages normaux. le lecteur se rend compte qu'il se laisse emporter par ces individus habitant un monde imbibé de surnaturel.

Toujours comme Ben Templesmith, Damien Worm ne manifeste qu'un intérêt poli pour les décors, et il ne se sent pas tenu de représenter. Il peut très bien se contenter des camaïeux en fond de case, voire en fond de page pour tout arrière-plan pendant une discussion. le lecteur n'en est donc que plus surpris quand l'artiste investit du temps à représenter un environnement. En fait, Worm s'y intéresse dans le premier épisode, que ce soit une vue en pied de l'impressionnante demeure de la famille Allan, ou un étrange pendule en forme de lame qui rappelle une nouvelle d'Edgar Allan Poe. Ce n'est qu'à partir de l'épisode 2 qu'il passe moins de temps sur les décors. Mais les camaïeux installent une ambiance si forte que le lecteur en vient à ne pas remarquer l'absence des décors. Avec quelques éléments simples, Worm sait indiquer où se situe l'action, situer les personnages les uns par rapport aux autres, donner des indications sur le volume et la géométrie des lieux. Par ailleurs, de temps à autre, le lecteur découvre un décor plus fouillé aux caractéristiques inattendues comme la salle à manger des Allan, un jardin où se déroule une fête d'anniversaire pour des enfants, le salon des Allan, une pièce souterraine dévolue aux soins médicaux artisanaux. La narration visuelle de Damien Worm fonctionne donc bien, et le lecteur sourit régulièrement devant une exagération qui capture bien l'esprit second degré des scénarios.

Damien Worm n'est donc pas Ben Templesmith, mais ses dessins possèdent leur charme propre, différent, même si l'approche visuelle est moins sophistiquée, moins sarcastique et moins cruelle que celle de Templesmith. le lecteur se laisse donc emporter par cette histoire de famille spécialisée dans le surnaturel, avec un père qui souhaite se retirer des affaires, et des enfants qui font tout pour qu'il leur transmette son savoir. le récit est alors moins horrifique et moins sarcastique que prévu, recelant une chaleur humaine inattendue. L'intrigue de ce premier tome est moins linéaire que les histoires habituelles de Steve Niles, avec des surprises, des enjeux qui se développent progressivement, un récit focalisé sur la présentation du lien familial un peu élargi, avec une différence d'aspiration entre les 2 générations. À l'issue du tome, le lecteur se dit qu'il reviendra bien volontiers pour le tome 2 afin d'en découvrir plus sur Opal et les revenants, et pour se replonger dans cette narration visuelle décalée. 4 étoiles du fait d'une impression de prologue.
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Vraisemblablement motivé par la sortie imminente de l'adaptation Netflix prévue pour le 23 janvier prochain, les éditions Delcourt se fendent (enfin) d'une traduction française pour October Faction.
Derrière cette série se cache le scénariste Steve Niles, surtout connu pour son 30 Days of Night en collaboration avec Ben Templesmith, qui fait cette fois équipe avec le dessinateur Damien Worm pour une présentation tout en noirceur rigolarde de la famille Allan.

La Famille Addams revue et corrigée
Comme à son habitude, Steve Niles nous plonge immédiatement au coeur du sujet et ne perd pas son temps en palabres inutiles : voici la famille Allan dont le patriarche, Fredrick Allan, est un chasseur de monstres à la retraite. Vivant confortablement dans un manoir lugubre au possible en compagnie de ses deux enfants, Geoff et Vivian, et de sa femme Deloris, il apprend que sa progéniture souhaite suivre ses pas en devenant à leur tour chasseurs de monstres. le problème, c'est que le couple de Deloris et Fredrick semble battre de l'aile et que sa chère et tendre n'a trouvé qu'un moyen pour ranimer la flamme du désir : libérer Face de Robot, un vieux fantôme tout droit sorti du passé compliqué de son mari.
Voilà, pour la petite histoire. Comme vous l'imaginez, Niles ne tombe pas dans le verbeux et dissémine des allusions plus ou moins obscures au travail et au passé de son héros, Fredrick. Petit à petit, le lecteur fait la connaissance de la maisonnée et du meilleur ami loup-garou du papounet avant de se concentrer sur le premier antagoniste de ce volume, Face de Robot.
Comme souvent avec les premiers tomes, celui-ci introduit l'univers et pose les bases. Des bases noires et lugubres avec cette famille ultra-érudite en matière de monstres et autres noirceurs cachées du monde réel. le ton, mi-rigolard mi-horrifique, rapproche curieusement les Allan de la famille Addams, la violence en plus.

Relations filiales
Pour accentuer encore le côté glauque de l'oeuvre, Niles a choisi de collaborer avec Damien Worm dont le style ressemble à s'y méprendre à celui de Templesmith. Les planches sont volontairement sombres, le trait râpeux et gothique. Graphiquement impressionnant, October Faction célèbre donc les relations filiales de façon théorique et littérale. Outre ce disciple avoué de Templesmith et cette galerie de personnages à l'arrière-goût Fétide, ces premiers numéros démontrent que les liens du sang ne sont pas les seuls à pouvoir former une famille, loin de là. C'est même ainsi que fonctionne le manoir des Allan, refuge de parias et d'orphelins. Reste alors le vrai méchant de l'histoire, Merle Cope, capable de revenir d'entre les morts pour une raison encore mystérieuse et dont la famille semble tout à fait répugnante... Mais que réserve-t-il vraiment aux Allan ? Une bonne question dont on espère avoir la réponse un jour avec la suite de la série.

Quelque part entre la Famille Addams, RED et Umbrella Academy, October Faction offre un nouveau terrain de jeu glauque et sanglant à Steve Niles où Damien Worm peut dévoiler l'étendue de son talent graphique. Une installation solide et fascinante dont on attend la suite avec une certaine impatience.
Lien : https://justaword.fr/october..
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Je suis sortie de ma zone de confort avec cette Bd aux airs sombres, parce qu'elle semblait intrigante. Mon avis est mitigé la concernant, d'une part parce que j'ai eu du mal avec le graphisme, d'autre part parce que c'est dans l'ensemble assez spécial ( dans le bon sens, bien sur).

Si la famille peut faire penser à la famille Adams, ce n'est certes pas pour leur côté rigolo. C'est plutôt une famille sinistre, froide et sérieuse, qui a en commun avec les Adams de faire dans le look macabre. Il suffit de voir leur maison, qui a un côté très vampirique gothique,avec un contraste entre le noir, le rouge vif qui couvre les murs et les divans mauve lolipop. S'ils sont sinistres, ils n'ont rien de cadavérique, ce sont des vivants en bonne et due forme, mais avec des penchants pour l'ésotérisme.
Les parents, Frederik et Deloris Allan, sont des chasseurs ( de monstres) et leurs deux enfants presque adultes aspirent à reprendre le flambeau. Geoff, le fils, a des talents de mediums apparents. La famille réside dans une vaste maison qui a tout de la maison hantée traditionnelle. Lorsque Deloris est attaquée et envoyée à l'hôpital, c'est le début d'une chasse à l'homme pour Frederik, qui croit savoir qui est le responsable. Un homme au visage à moitié métallique a été libéré par sa femme et pourrait s'en prendre aux autres membres de la famille. L'ennui, c'est que ledit homme, appelé Dante, n'est pas celui qui a tabassé Deloris, même s'il n'est pas non plus inoffensif. La famille de chasseur est dans le collimateur d'une autre famille, plus obscure et aux méthodes morbides et qui semble vouloir la perte des Allan.

L'histoire n'est pas mauvaise, avec des rappels à la Frankenstein, Locke & Key et un peu du style de Tim Burton. Une histoire qui sans être sanglante est glauque à souhait. Mais pour moi, ce n'était pas palpitant non plus, je ne sentais pas autant d'urgence que j'en aurais souhaité, surtout avec un être pas net qui tourne autour de la maison. Cela dit, le dessin ne m,a pas aidé non plus. Les émotions des visages étaient très difficiles à comprendre et les "enfants" ressemblent à des adultes de trente ans. Mais j'admire la démarche, par contre, on sort des sentiers battus, c'est certains, avec le style de la plume, le jeux des nuances avec peu de couleurs, les images partiellement finies et les cases qui n'ont rien de cartésien. Ça convient tout à fait comme style pour une histoire d'épouvante, même si ce n'est pas ma palette de gouts.
Je suis donc entre deux impressions pour cette Bd, l'une qui me dit que l'histoire est quand même bien et le tout assez différent, mais une esthétique particulière qui me demande de m'accommoder. Mais cette famille hors-norme me plait, elle a un cachet particulier et on voit une chimie solide entre les membres. Et j'adore le titre. Ça sonne très bien et ça résume la Bd: l'histoire d'une famille atypique "d'Octobre", mois de mort, de mystère et de folklore monstrueux.
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Il y a quelques temps, je vu la série et je souhaitais voir à quoi ressembler le comics. En effet beaucoup disait que c'était très différent de la série… Et je dois dire que je suis assez d'accord. Vous devinerez facilement que cet article va être un peu un comparatif avec la série. Ma chronique va être très courte, car j'ai très peu de choses à dire sur le comics.
Déjà l'histoire de base est différente. Là les enfants savent très bien qui sont leurs parents et aussi ils ont conscience d'avoir des pouvoirs magiques. Donc toute la trame de la série n'est pas présente. Et j'ai beaucoup apprécié cela. Parce que les secrets ça va deux minutes surtout quand ils ne sont pas du tout crédible. On n'a pas de famille ou de couple idéal, ça donne une vraie humanité aux personnages du comics. Parce qu'on sait tous très bien que rien n'est idéal dans la vie.
J'ai apprécié aussi que l'on est plus d'action dans le comics que dans la série. Parce que pour moi quand on fait une profession comme celle de Fredrick et Deloris on se doute que l'action est présente et c'est cela que l'on recherche. Enfin c'est surtout cela que je recherchais quand j'avais commencé la série, donc le trouver dans le comics est un pur bonheur.
Par contre je ne suis pas du tout fan du dessin. de base je n'aime pas les comics car je trouve les traits trop durs et marqués, mais là ce n'était pas top pour mes yeux. J'ai trouvé les planches sombres et j'ai dû plusieurs fois relire la page car j'avais du mal à voir les personnages ou même à comprendre la situation. Cela renforce le côté dark du comics mais bon un peu de lumière n'aurait pas été du luxe.
Pour finir, je dirais qu'hormis les dessins j'ai apprécié le comics. Je l'ai trouvé mieux que la série et je pense continuer à le lire. Par contre si les dessins restent aussi sombre je vais devoir m'accrocher quand même …
Lien : https://alien1610.wordpress...
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critiques presse (2)
BoDoi
28 janvier 2020
Worm explore une palette très très sombre et propose un trait diablement torturé qui sied plutôt bien au propos [...] Dans leur manoir imposant, les Allan composent un improbable attelage de freaks pour qui le paranormal est devenu normal. Attachant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
25 novembre 2019
Steve Niles, adepte des récits fleurant bon le surnaturel, fait gigoter gentiment le bocal à frissons car, si le thème est horrifique, le ton est largement accordé au second degré, mais où le sérieux, l'émotion et le drame font également quelques incursions et impression, joli mélange.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ou aimons-nous les monstres parce qu'au bout du compte, le monstre que nous craignons le plus, c'est nous-mêmes?
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Ils font autant partie de la vie moderne que de l’ancien temps. Aujourd’hui, nos monstres prennent des formes différentes mais ils viennent du même endroit : d’au-dedans de nous.
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Incroyable ce qu’on peut obtenir avec un peu de douceur.
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Aimons-nous affronter nos terreurs et extérioriser nos luttes internes?
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Les morts n'aiment pas les menteurs...
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