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sur 199 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« La Reine du silence » c'est le surnom que l'écrivain Roger Nimier donnait à sa fille Marie.
Marie Nimier interroge, recueille les anecdotes, tente de comprendre sans jugement excessif, sans procès d'intention ce père qui disparait tragiquement alors que Marie n'a que cinq ans. Comment se construire avec l'image de ce père imposant, brulant la vie avec une frénésie constante, négligeant toute vie familiale. Auteur, scénariste, journaliste, Roger Nimier transformait tout ce qu'il touchait en or. Il n'est pas question ici d'un règlement de compte, de juger facilement un homme disparu depuis fort longtemps, non Marie Nimier à su grandir avec ces fantômes et cet héritage pesant, elle veut retrouver ce fil brusquement rompu, et c'est grâce aux mots qu'elle a trouvé la parole. Elle y réussit avec une grande pudeur, une émotion et une sincérité remarquable. Elle confirme l'adage tel père, telle fille. « La reine du silence » mérite qu'on l'écoute assurement.
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Un livre très émouvant et élégant à la fois. Marie Nimier est une femme qui a déjà une expérience de la vie, lorsqu'elle part en écrivain à la recherche de son écrivain de père. L'enfant intelligente et sensible qu'elle était, est devenue capable d'énoncer la nature paradoxale de cette formule: "Qu'en dit la Reine du silence?" Ce silence s'entrouve alors de façon particulière. le roman fait place à la quête littéraire d'un éternel jeune homme, qui l'a laissée un jour parce qu'il aimait la vitesse, l'alcool fort, les belles voitures et les belles femmes intelligentes.Cet homme qui la vouait au silence,mais qui l'interrogeait sur ce qu'elle avait à dire. C'est aussi pour cela peut-être qu'elle est devenue, à son tour, écrivain.
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Ce livre traite du thème Père/Fille- l'importance des lettres qui sont comme des messages; Marie essaye de décoder pour comprendre qui était son père. Elle nous offre un récit intime : Texte autobiographique, absolument attachant, car c'est aussi comment être père dans les années 50, après guerre. Roger Nimier ne savait pas comment se comporter devant sa fille, quel regard porter sur cette enfant, sa fille. Un vendredi de l'année 1962, date à laquelle son enfance chavire : du haut de ses cinq ans, elle apprend la mort de son père, Roger Nimier a 36 anshttp://livresdemalice.blogspot.com/, au volant de sa voiture. Il était en compagnie de sa maîtresse la très belle Sunsiaré de Larcôme.
Marie ne l'a pas connue, essaye de contacté son fils pour en savoir un peu plus sur cette femme
Elle reconstruit l'image de ce « papa » absent en s'aidant de ses maigres souvenirs, de témoignages, de rêves et de lettres. Dans ce récit, elle rapporte les rapports distant entre elle et son père.
J'ai trouvé ce livre très émouvant, car il touche l'intime et en même temps c'est un beau cadeau que nous fait Marie Nimier car elle nous parle d'une époque importante dans la vie littéraire : la figure de Roger Nimier.
Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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Une fille ne peut que souffrir d'avoir pour père un homme aussi inquiétant, aussi peu présent, aussi peu père, et qu'importe qu'il ait été connu.

Malheureusement ce livre reste d'abord un récit-de-moi, l'interrogation de fond - comment fait-on pour vivre avec un tel héritage? - est effleurée sans trouver de réponse.
Dommage.
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Un père romancier auréolé de gloire et une femme, sa fille, devenue romancière elle-aussi, dont les souvenirs sont flous, voire truqués par les adultes. Voila le postulat de départ de ce roman tout en finesse, en pudeur, sur la recherche d'un père, au-delà de la légende !
Et le roman superpose les coïncidences (Roger Nimier est mort d'un accident de la route, sa fille Marie échoue aux épreuves du permis de conduire), explore les mémoires, redessine l'homme, déconstruit parfois la légende, hésite, se perd...
C'est à la fois un très bel hommage au père (sans occulter ses défauts, ses manquements) et une construction du soi (la scène du jeune journaliste qui interviewe Marie Nimier l'illustre bien), c'est surtout un cri du coeur, presque une épitaphe, une déclaration d'amour posthume malgré les incompréhensions.
Un roman comme une oeuvre pointilliste qui collecte des bribes de vie, de témoignages et qui, d'une certaine manière, permet à l'auteur d'avancer, de s'affranchir de la "tutelle" du père.
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Dans ce récit autobiographique, Marie Nimier explore sa relation à son père, Roger Nimier, écrivain réputé mais décédé lorsqu'elle était enfant. Ses souvenirs étant flous, contradictoires, entre amour et déceptions amères, on la suit pas à pas dans sa quête: comprendre celui qu'elle ne connaît pas et que tant d'autres ont connu. Empreint d'une certaine tristesse, ce livre reflète bien la difficulté de se construire quand "l'avant-soi" est flou, quand on doit tenter de reconstituer un puzzle afin d'essayer de vivre avec, même si les pièces ont du mal à tenir ensemble.
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Récit sur le père de l'auteur, Roger Nimier écrivain célèbre, mort quand elle avait cinq ans.

On trouve dans ce livre de bons moments mais malheureusement l'auteur cherche à faire des effets de style (qui n'apporte rien selon moi) : elle prend à parti le lecteur en le tutoyant ou elle crée des brutales ruptures dans le récit.
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Voilà un livre qui ne m'a vraiment pas enchanté. Malgré une belle écriture, ce voyage presque introspectif m'a laissé quelque peu de marbre. Si je peux comprendre le mal-être de Marie Nimier, je ne peux m'empêcher de le trouver exagéré et avec un manque de recul certain (mais ce n'est jamais que mon avis).
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Véritable catharsis de l'auteur au sujet de la relation ou plutôt de l'absence de relation avec son père, ce roman assez court se lit facilement malgré des allers et retours et des digressions qui ne sont pas toujours intéressantes.
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Réflexion sur l'identité, les héritages, les peurs et la vie en général. Histoire écrite à la manière d'un journal intime au fil des réflexions.
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