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EAN : 9782070786435
272 pages
Gallimard (04/09/2008)
3.54/5   78 notes
Résumé :
« J'aimais la voix traînante de Léa, ses cheveux roux, son incroyable vitalité. Nous nous comblions, est-ce qu'on peut dire cela ? Se combler, comme deux pièces de puzzle qui s'ajusteraient parfaitement, mais ne viendraient pas de la même boîte.

Que nous est-il arrivé ? Où sont passées les deux amies perchées sur le tabouret du photomaton, les petites filles amoureuses, les adolescentes en colère ? Il faudrait retourner dans la cabine, glisser une pi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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La Feuille Volante n° 1371 – Juillet 2019.

Les inséparablesMarie Nimier - Gallimard.

Léa et Marie sont dissemblables mais inséparables et la romancière évoque cette amitié qui remonte à l'enfance. Léa est autant extravertie et fougueuse que Marie est timide et réservée. Pourtant on songe à Montaigne parlant de la Boétie "parce que c'était lui, parce que c 'était moi" dit-il, et tout est dit! La narratrice, Marie, vit à Paris avec sa mère et Léa avec une mère inexistante et un beau-père, John Palmer, un américain qui fait ce qu'il peut pour elle. Les deux amies ont une vie très libre et Léa se signale très tôt par une intelligence hors du commun mais qui n'est pas reconnue. Elle se cherche elle-même dans cette famille déchirée et pour se singulariser ou peut-être se venger, elle quitte l'école et plonge dans les dérives de la drogue, de la marginalité, de la délinquance, de la prostitution. Elle connaît les désintoxications, les assistances sociales, les centres de réinsertion, les hôpitaux psychiatriques, la prison mais aussi les amours éphémères. Pourtant, pour contrebalancer tout cela il y a les poèmes d'Antonin Artaud, les romans de Boris Vian... Léa c'est la fascination de l'anti-normalité et peut-être aussi une certaine volonté de tangenter les frontières de la mort. Compte tenu de la nouvelle vie de Léa, l'amitié fusionnelle des deux jeunes filles se craquelle et Marie n'a de ses nouvelles que par intermittence, lui pardonnant tout par avance au nom de cette complicité d'enfance, au point de s'effacer elle-même. L'auteure évoque par le menu les détails de cette connivence ainsi que la déchéance de Léa qui elle-même reste un mystère qui s'épaissit d'ailleurs à mesure que son amie s'enfonce dans la prostitution et les explications qu'elle en donne, citant Rimbaud, Aragon et même Saint Augustin, ne sont pas convaincantes. Cela me rappelle un passage d'un roman de Paul Auster rencontrant à Paris une prostituée qui lui cita des poèmes de Baudelaire. Là je n'y ai pas cru.
Nous savons tous que l'amitié est une belle chose surtout quand elle n'est pas trahie même si les événements incitent fortement les deux amies à prendre leurs distances l'une envers l'autre. Elle est comme les choses de cette vie qui est notre condition, elle s'use et disparaît parce qu'elle appartient simplement aux choses humaines. Je ne sais pas pourquoi, je ne suis que très peu entré dans l'évocation de cette connivence. En revanche, Marie Nimier ne peut pas ne pas parler des pères, même si, elle le dit elle-même, "ça vient comme un cheveu sur la soupe". Elle fait de Léa une mère célibataire dont le père de son enfant est mort. Elle vit des passades et trempe dans le trafic de stupéfiants et le vol... Avec ses "activités", elle en vient à abandonner son fils aux bons soins de ses grand-parents mais pense toujours à lui, espère pour lui le meilleur. le père, c'est chez l'auteure un thème, récurrent et un peu comme dans "les Confidences" où, parlant des autres elle ne peut s'empêcher de parler d'elle et des rapports assez inexistants et difficiles qu'elle a eus avec le sien, l'écrivain Roger Nimier. Elle évoque celui de Léa absent de sa vie au point de "vivre dans la même ville que fille et ne pas chercher à la rencontrer" mais aussi de l'indifférence qu'elle ressentait pour lui, préférant son beau-père à ce géniteur lointain. La quête du père reste un leitmotiv chez Marie Nimier, jusque, pour Léa, dans sa vie de prostituée et son choix d'un souteneur, présenté plus comme un père que comme un véritable mac. Quant à l'amour qui liait cet homme à sa mère, elle en parle comme quelque chose qui a fini par s'user et disparaître, comme si la conception de Léa n'avait été qu'un accident que cet homme voulait oublier. Cette évocation en filigranes s'arrête très vite et je pense que c'est dommage autant pour l'auteure que pour le lecteur, attentif au cheminement créatif de Marie Nimier qui me paraît vouloir explorer pour elle-même ce thème, mais cela s'arrête vite, sollicitant pourtant sur la fin du roman sa liberté d'écrivain. Cette quête du père revient dans le traumatisme définitif qui s'impose pendant toute sa vie et la pourrit. Cette analyse introspective me paraît plus importante et n'intervient que dans les dernières pages, notant que cette recherche du fantôme paternel était commune à Marie et à Léa. Il y a certes cette histoire d'amitié qu'elle relate comme une antidote à quelque chose et qui prend la forme d'un roman, avec tout ce qu'un tel ouvrage suppose de vérité et de fiction et qui doit avoir une fin, le triomphe de l'imagination de celui qui tient la plume ou celui beaucoup plus simple de la vie qui continue. Là aussi je m'attendais à autre chose et cela résonne pour moi comme une sorte d'impasse. Il reste que cette relation au père me parait quelque chose dont l'auteure a du mal à parler et je suis resté sur ma faim. Je n'ai pas toujours aimé ce qu'elle écrit mais je crois que le prochain roman que je lirai d'elle sera "La reine du silence", pas parce qu'elle a eu pour ce roman le prix Médicis en 2004 mais peut-être pour avoir son approche personnelle sur les rapports qu'elle a eus avec son géniteur. Bref ce roman, pourtant bien écrit, ne m'a intéressé que dans les dernières pages.

©Hervé Gautier.http:// hervegautier.e-monsite.com
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Marie Nimier nous raconte son amitié passionnante et dévorante pour Léa. Amies dès l'enfance, on suit le lien qui les unit, les désunit mais qui ne se rompt jamais.
L'auteur s'efface totalement pour ne se concentrer que sur son amie, écorchée vive par la vie, un père qui l'abandonne, une mère quasi inexistante et un beau-père qui tente de garder un équilibre pour la jeune fille.
L'anticonformisme de Léa, une intelligence méconnue et non valorisée l'a fera aller dans les profondeurs de l'âme humaine : drogue, squat, internement, emprisonnement, prostitution.

Petit à petit, leur amitié fusionnelle se craquellera mais l'auteur sera toujours à attendre de ses nouvelles, à vouloir retrouver la jeune fille intrépide et courageuse de sa tendre enfance. Si leur amitié a perduré, elle le doit à Marie qui pardonne tout à Léa, croit en elle, en son pouvoir de reconstruction, de résilience. Elle mettre de côté sa propre personnalité, son amour pour ne prendre d'elle que ce qu'elle désire lui donner.

J'ai e du mal à rentrer dans ce roman ne sachant où l'auteure voulait nous emmener. En fait, il suffit de lire les mots, les situations de Marie et se laisser porter par cette histoire d'amitié infaillible.

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18/12/2021
Suite à une erreur de livre sélectionné, j'ai relu ce livre.
Une 2ème lecture apporte de nouvelles choses, notamment cette nostalgie que je n'avais pas noté. Elle est présente dès le départ et parcours le livre, ce qui en fait un livre très touchant, au-delà de l'amitié entre ces deux jeunes filles, puis jeunes femmes.
Ayant lu depuis aussi l'ami prodigieuse, ce livre a fait écho à celui-ci.
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Dans les Inséparables, Marie Nimier raconte l'amitié indéfectible avec Léa. Léa est l'exact opposé de la romancière. Extravertie, colérique, impulsive pour l'une, timide, discrète et posée pour l'autre. Et pourtant ce lien tissé entre les deux amies reste toujours aussi fort malgré les dérives de Léa et ses souffrances récurrentes.
Marie Nimier réussit tout en nuance le portrait de son amie et les raisons de cette amitié indestructible. Dans une langue très belle, elle nous fait le témoin de ce lien sans trahir Léa. Elle évite toute complaisance et nous donne un récit beau et touchant.

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"A partir de treize ans, l'histoire ne se raconte plus de la même façon. du jour au lendemain, d'une heure à l'autre, quelque chose qui se passe qui n'est ni un accident ni une rencontre
Quelque chose se casse à l'intérieur de Léa, une digue, un barrage, çah ne s'explique pas ; ça envahit."
Léa se réveillle, vers 4 heures du matin, "elle dit qu'un bruit s'est installé dans sa tête, un bruit qui n'est pas un bruit et qui ne s'arrête pas, et une phrase qui se répète sans fin, une phrase qui l'obsède : il n'y a pas de raison, pas de raison..."

En effet, il n'y a pas de raison. Il n'y avait pas de raison pour que les chemins de Léa et la narratrice se croisent si longtemps, comme la double hélice d'un ADN, complémentaires, comme un couple d'allèles sur un chromosome, une amitié qui s'impose d'elle-même, qui s'expose, une amitié peu commune comme le sont toutes les grandes amitiés, fortuites, spontanées, indéfectibles. Il n'y avait pas de raison non plus pour qu'ils se décroisent, pour qu'ils s'effilochent et ne se raccrochent jamais, même si Léa s'est souvent cherchée/égarée dans des ruelles mal fréquentées, entre un père inconnu, un beau-père américain et une mère noyée dans ses coupons de tissus. La vie sans Léa n'est pas concevable.
C'est une amitié telle qu'il est difficile pour l'auteure, d'en parler, de l'écrire, sans s'émouvoir : "C'est difficile en ce moment, je pleure tout le temps en écrivant. Il faudrait prendre la distance nécessaire au récit. Ne pas être le bras de Léa dans lequel l'aiguille s'enfonce, ne pas avoir la gorge qui se serre chaque fois que je croise une femme qui fait la manche dans la rue." Les jours, les mois les années s'immiscent entre elles, les murs des maisons de repos, des centres de désintoxication, mais toujours les mots les unissent, ces mots qu'elles notent, dans des cahiers, proverbes, maximes, slogans, autant que les propos les plus anodins, en apparence, ces mots qu'elles déposent dans des enveloppes. Des mots qui protègent, de soi, du vide, du trop-plein. Des mots qui se souviennent, qui imaginent, qui anticipent, quelquefois. La défonce, l'extase, la descente les éloignent aussi, régulièrement, mais c'est une autre chimie qui les ramène toujours, l'une à l'autre. Y a pas de raison. Y a vraiment pas de raison de ne pas en faire une histoire.
Deux vies assez banales en soi, qui, réunies, deviennent extraordinaires.
Lien : http://www.listesratures.fr/..
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J'ai eu envie d'un moment d'attendrissement et lire un roman sur l'amitié ''la vraie'' me parait le meilleur moyen. Alors j'ai plongé dans ''Les inséparables'', déja le titre évocateur laisse présager une belle histoire comme j'aime, n'est ce pas ?'

Eh bien non !! C'est une autre déception !
Les petites historiettes qui se terminent au bout de quatre ou cinq pages perturbent ma concentration et coupent mon fil de lecture. Dépassée la centiéme page, je lache ce roman pour de bon.
Déja, le fait de reprendre la lecture aprés de jours est un critére qui ne trompe pas, je m'ennuie et le verdict tombe aprés quatre jours : ce roman n'est pas pour moi.

Une seule phrase m'a parue interessante : ''Il nous demanda si a notre avis, c'était vraiment voler que de prendre des livres qui étaient entrain de moisir.
Etait-ce les voler, ou les sauver ?
Les sauver, évidemment. ''

Adieu Léa et sa copine ! Sans regret.



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critiques presse (1)
Lecturejeune
01 décembre 2008
Lecture jeune, n°128 - Après La reine du silence (Prix Médicis 2004, voir LJ n° 113) Marie Nimier revient à nouveau sur son enfance et convoque la figure de Léa, amie précieuse. L’auteur évoque les petites choses de leur jeunesse dans le quartier des Champs-Élysées d’un Paris des années 60. Famille recomposée pour les deux fillettes, père absent, Marie trouve dans la famille de sa copine un brin de loufoquerie, notamment dans le personnage de John Palmer, beau-père américain, qui offrira aux gamines comme animal de compagnie Rommel, un fennec. Si différentes, les petites filles sont comme fascinées l’une par l’autre : Marie l’enfant sage, Léa l’exubérante. À l’adolescence déjà elles tenteront des expériences distinctes. Pourtant elles seront toujours là l’une pour l’autre, liées, inséparables. Mais Marie ne parviendra pas à empêcher Léa la flamboyante de s’abîmer dans la drogue, puis la prostitution.
Dans ce texte sincère, et certainement nécessaire, l’auteur tente de revenir sur ces instants, où peut être la vie a basculé. Jamais elle ne juge son amie. L’ouvrage tout entier dédié à ce portrait passionné de Léa touche le lecteur. Il en émane un très joli souffle de vie, qui fait tenir debout, bien vivantes, les deux amies.
Hélène Sagnet
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui nous séparait nous liait tout autant que ce qui nous réunissait. Nous nous comblions, est-ce qu'on peut dire cela ? Se combler, comme deux pièces de puzzle qui s'imbriqueraient parfaitement, mais qui ne viendraient pas de la même boîte.
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Après son séjour à l’hôpital psychiatrique, Léa avait partagé sa vie entre Grenoble et Paris. […] Je me souviens d’un jour où nous devions aller voir un film ensemble, je l’avais attendue pour rien. Une autre fois je l’avais invitée à déjeuner chez moi, même chose. Je lui avais envoyé un petit mot à Grenoble pour lui dire qu’elle aurait pu au moins prévenir. Etait-ce si difficile de donner un coup de fil ?
Léa l’avait mal pris. Elle m’avait posé un lapin, et alors ? Oui, sans doute, mais c’était un détail comparé à ce qui nous unissait. Nous n’avions pas la même perception du temps, je le savais, non ? En bref, s’il y avait quelqu’un à condamner dans l’histoire, c’était bien moi et mon appréciation trop rigoureuse du calendrier. Je devais moins m’en faire en général, et moins m’en faire en particulier à son propos. Je voulais des explications ? Si elle n’était pas venue à notre dernier rendez-vous, c’est qu’elle s’était endormie sur un banc et ne s’était réveillée qu’à la nuit tombée. Voilà, c’est tout ! Sinon, elle espérait que j’étais en pleine forme, et que nous allions bientôt réussir à nous croiser.
Nous croiser, réussir à nous croiser… Ces mots m’avaient fait mal. Ce que Léa avait mis dans son corps pour s’endormir ainsi, en plein jour, dans la rue, elle ne le disait pas. Si j’avais pu penser autrefois que la drogue lui avait sauvé la vie, j’avais depuis changé d’opinion.
La lettre suivante venait de Fleury-Mérogis.
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Quand elle refit surface, ce fut pour annoncer une nouvelle essentielle, ou plutôt deux grandes nouvelles qui se tenaient par la main. La première, la plus importante, celle qui la propulsait dans un autre monde : Léa attendait un enfant. Elle sortait du laboratoire d’analyses médicales, elle venait d’avoir les résultats de la prise de sang. La seconde nouvelle me soulagea d’un grand poids : elle avait complètement arrêté la came, toutes les cames. Pour fêter ça, elle voulait m’inviter au cinéma, puis nous dînerions ensemble. Ça me disait d’aller voir « Le fantôme de la liberté » ?
Moi qui ne suis sûre de rien quand il s’agit de classer mes souvenirs dans le temps, je sais que le jour où Léa me téléphona pour m’annoncer qu’elle était enceinte était un 11 septembre. Cette date qui deviendrait historique…
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Ce que nous avions en commun ? Nous aimions faire peur aux petits, comme on nous avait fait peur, sans doute, quand nous avions leur âge. Quoi encore ? Nous avions des pères naturels absents. Et aussi ? Des mères intelligentes et bien coiffées […]
Et puis ? Rien. Ce qui nous séparait nous liait tout autant que ce qui nous réunissait. Nous nous comblions, est-ce qu’on peut dire cela ? Se combler, comme deux pièces de puzzle qui s’imbriqueraient parfaitement, mais qui ne viendraient pas de la même boîte. Léa pouvait parler longtemps sans que jamais je ne me lasse de l’écouter. Je pouvais rester silencieuse sans qu’elle me demande si je faisais la tête. Et ensemble, notre complicité se renforçant, nous entreprenions.
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La laine, c'était bon pour la santé. Parce que la laine ça respirait. Les bonnets de laine, les gants de laine, les chandails de laine et les collants de laine. Quand ça grattait trop, on allait les enlever aux toilettes. J'aimais sentir mes pieds nus dans mes chaussures, et l'air froid qui caressait l'intérieur de mes cuisses. .
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Vidéo de Marie Nimier
Lecture par l'auteure accompagnée de Karinn Helbert (Orgue de cristal) Festival Paris en toutes lettres
Elle a perdu son frère mais n'a pas réussi à se rendre à l'enterrement. Elle est effondrée et décide de s'exiler au bord d'un fleuve pour écrire un livre sur lui. Elle garde l'appartement d'un inconnu en échange de deux services : nourrir le chat et les plantes carnivores. Sauf que le chat n'apparaît jamais et que le récit de son histoire fraternelle et de cet amour fusionnel prend peu à peu une tonalité très dérangeante… Marie Nimier lit des extraits de son roman, accompagnée par Karinn Helbert qui fait entendre un instrument aussi singulier que l'est Petite soeur : un orgue de cristal.
À lire – Marie Nimier, Petite soeur, Gallimard, 2022.
Lumière par Patrice Lecadre, son par François Turpin
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