AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La part des flammes (161)

- Vous vous sentez abandonné, las de vous battre... Vous voudriez la paix, n'est-ce pas ? Mais ce monde, Antoine, ne donne pas la paix. Dans ce monde il n'est pas de bonheur possible. Le croire est une illusion.
Commenter  J’apprécie          110
On est un temps dans notre vie, se dit-elle, où tout nous semble possible.
Commenter  J’apprécie          100
Pour les hommes, le risque infectieux venait de la luxure. Pour les femmes, de ce christianisme qui ordonnait d'aimer les pauvres. Plus la peur des pauvres asphyxiait le haut de la société, creusant l'abîme entre les hôtels particuliers et les taudis, et plus l'injonction de charité se faisait impérieuse, tyrannique.
Commenter  J’apprécie          100
L’inconnue était donc la duchesse d’Alençon, princesse en Bavière, petite sœur de l’impératrice d’Autriche et épouse d’un membre de la famille royale de France ! Cette femme qu’on disait secrète et détestant les mondanités était la clé qui pouvait ouvrir à Violaine de Raezal les portes du Bazar de la Charité. Et voilà qu’elle se tenait devant elle, droite et simple comme une prière exaucée.
Commenter  J’apprécie          90
S'il était rarement transporté par la peinture, Lazlo resta un long moment fasciné devant l'Ophélie languissante qui se noyait lentement au milieu des eaux verdâtres, les cheveux dégoulinant sur ses épaules maigres tels des rubans d'algue blonds et ondoyants, les yeux vitreux d'outre-tombe, le corsage dénudé laissant deviner une chair déjà corrompue. De cette créature mourante émanait un charme trouble auquel il était sensible. Comme si elle réunissait en son corps suave les perversions des âges les plus anciens, et que cette mort qui n'en finissait pas de s'éterniser était un appel à la rejoindre dans une étreinte vampirique avant que ses membres ne se pétrifient et que la mort ne lui rende son innocence originelle.
Commenter  J’apprécie          90
- Mon cher Laszlo, vous pouvez avoir toute confiance en moi. J'ai été jeune, j'ai aimé des femmes et cherché à les conquérir. Et je sais bien que faire sa cour s'apparente à une longue suite de douches écossaises. Alors je ne peux m'empêcher de me dire...que Constance a pu vouloir châtier votre impatience. Avez-vous été un peu trop prompt à obtenir par la force... ce qui allait vous revenir de toute façon ?
Piqué, le jeune homme s'était levé.
- Etes-vous en train de m'accuser d'avoir tenté d'abuser de votre fille ?
Si la réaction était feinte, elle était bien jouée.
- Je n'ai pas pour habitude de forcer les femmes , monsieur, lâcha-t-il, un éclair flambant dans ses yeux noirs.
- Allons, allons, tempéra Louis d'Estingel, vous vous méprenez. Je supposais simplement que vous aviez pu sembler trop impatient à Constance, qu'un de vos gestes avait pu la froisser... Je ne sais pas. Et je vous rassure, si vous l'aviez violée, ce n'est pas dans mon bureau que je vous aurais convoqué ! ajouta-t-il avec un petit rire. Rasseyez-vous, je vous en prie.
Commenter  J’apprécie          90
Les livres lui avaient enseigné l’irreverence et leurs auteurs, à aiguiser son regard sur ses semblables ; à percevoir, au-delà des apparences, le subtil mouvement des êtres, ce qui s’echappait d’eux à leur insu et découvrait des petits morceaux d’âmes à ceux qui savaient les voir.
Commenter  J’apprécie          90
Est-ce son instinct qui la poussa à s'écarter alors que deux femmes surgissaient en feu du brasier ?
Elles jaillirent comme accouchées par les flammes, deux formes titubantes et dansantes, flambant dans leurs vêtements, hurlant le plus vieux hurlement de la terre, torturées jusque dans leur âme.
Commenter  J’apprécie          90
Les filles d’aujourd’hui étaient bien difficiles... Il n’y a pas si longtemps, on ne les aurait jamais consultées sur un sujet aussi sérieux que le choix d’un mari. Bienheureuses celles qui pouvaient envisager sans dégoût d’offrir leur corps à celui qu’on leur avait choisi. On ne comptait pas les jouvencelles qui s’étaient retrouvées dans le lit d’un vieillard, les beautés qui avaient dû se faire engrosser par des êtres difformes, les disgracieuses qui avaient passé leur vie à faire tapisserie en société pendant que leurs maris dépensaient l’argent de leur dot en maîtresses ou au jeu.
Commenter  J’apprécie          90
- Si cette jeune fille a été abusivement internée, il faut en effet la faire sortir de là, continua la vieille dame, avant qu'elle n'y devienne vraiment folle...
Commenter  J’apprécie          80






    Lecteurs (2510) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3205 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}