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4,21

sur 1445 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le positif de ce livre, c'est le partage que fait Gaëlle Nohant de sa découverte de l'ITS (International Tracing Service) qui d'ailleurs porte maintenant le nom d'Archives Arolsen. Un organisme dont j'ignorais l'existence, comme l'auteur il y a deux ou trois ans.
Et dont le fonctionnement, pendant une dizaine d'années, sous l'égide de la Croix-Rouge, a semblé donner lieu à critiques (mais on en comprend mal les raisons, et c‘est regrettable).
Aujourd'hui, ses buts et son ouverture aux chercheurs comme aux particuliers sont éminemment respectables et nécessaires.
J'aurais préféré, au roman qu'a écrit Gaëlle Nohant, un document qui raconte cet organisme, son évolution, ses difficultés et ses succès. Qui évoque les personnes, parfois bénévoles, qui se dévouent aux recherches. Et qui rende compte du déroulement de ces enquêtes. du moins, de quelques-unes, authentiques.
Car je ne comprends toujours pas l'invention de personnages, dans le contexte de l'extermination poursuivie par les nazis, l'invention de destins tragiques et de souffrances, comme si ce qui a existé ne suffisait pas. Cela a quelque chose d'insultant pour ceux qui ont réellement connu les camps, en sont revenus ou non.
Et comment prétendre approcher la psychologie dévastée, les traces laissées et indélébiles, alors que ceux et celles qui ont pu en témoigner ne se sentaient compris que par leurs camarades de déportation ?
Ceux-là, oui, nous devons les lire et les écouter. Avec l'humilité de ceux qui n'entendront jamais, malgré tous leurs efforts, l'indicible de leur histoire. Mais se mêler de vouloir l'imaginer et la décrire, quelle prétention, sauf peut-être à avoir la puissance et la subtilité d'un Philippe Claudel (Le rapport de Brodeck) ou d'un Raphaël Jérusalmy (In absentia). La démarche de Gaëlle Nohant part d'une bonne intention, mais ce n'est pas sous la forme d'un roman sans envergure qu'elle aurait dû la développer.
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Ce livre dont je n'avais pas entendu parler m'a été prêté par mon libraire préféré afin que je lui donne mon avis. Je ne connaissais pas non plus son auteure. Me voici donc partie dans une lecture consciencieuse. J'en ressors déçue ces enquêtes pour redonner à des personnes déportées leur histoire sont passionnantes, ce mélange d'histoire et de fiction est un levier efficace pour happer le lecteur. Mais je n'ai pas aimé le style que j'ai trouvé facile et le mélange de l'histoire personnelle de l'héroïne avec les histoires des personnes déportées ou de leur descendance le semblent affadir et alourdir le livre. Je reste sur un arrière goût amer…
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J'étais confiante : Les critiques quasi unanimes m'ont persuadée que j'entamais là un chef-d'oeuvre, et ... je ne suis pas parvenue à entrer dedans. Déception, d'autant que j'avais vraiment apprécié « La part des flammes ».
Ce que j'ai aimé dans ces 2 livres lus de G Nohant, c'est qu'elle traite de sujets historiques que j'ignorais jusque là, et que je découvre avec grand intérêt. Dans ce roman, ce fut le cas avec l'existence de l'ITS : Excellent sujet, d'autant que son activité perdure encore aujourd'hui. de ce point de vue, c'est réussi car imaginer l'organisme de l'intérieur fut passionnant.

Malheureusement plusieurs éléments m'ont gênée :
- l'écriture : elle emploie assez souvent le temps du présent narratif, dont je ne raffole pas personnellement.
- je n'ai pas vraiment accroché avec l'héroïne Irène. Son histoire, sa personnalité ne m'ont pas fait rêver, ne m'ont pas donné envie, pas plus les autres personnages... Peut être, à cause du message en filigrane, un peu moralisateur, un peu manichéen qui n'apporte pas grand-chose au sujet selon moi, les descriptions des horreurs des camps parlant d'elles-mêmes.
- Durant la lecture, j'ai pensé à la chanson de JJ Goldmann « Né en 17 à Leidenstadt », ou encore aux analyses de Hannah Arendt sur le nazisme. (Certes, il s'agit ici d'un roman, rien à voir donc sur la forme, mais sur le fond, j'aurais apprécié avoir quelques éléments sur les mécanismes du nazisme. Mais c'est juste un avis).
- le parallèle avec les problèmes du combat féministe pour l'avortement en Pologne, ainsi que les pro-migrants allemands m'ont laissée perplexe également. Je n'ai pas bien saisi le rapport. Pour moi ça tombait comme un cheveu sur la soupe.
- Et enfin, comme d'autres lectrices, j'ai trouvé les 2 enquêtes d'Irène tortueuses, peut être un peu trop pour être écrites de façon fluide et toujours facilement compréhensible : Certains passages nécessitent une bonne concentration pour ne pas s'embrouiller.

Pour terminer sur une note positive, la description de la rencontre du frère et de la soeur, sans vouloir en dire davantage, était très belle, subtile et émouvante. Magnifique passage qui fait que je ne regrette pas d'être allée au bout.
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Hormis le fait d'avoir découvert l'existence des archives Arolsen, dont je n'avais jamais entendu parler, il m'est difficile de faire l'eloge de ce livre.
Je n'ai pas réussi à accrocher, j'ai trouvé l'histoire confuse avec ses multiples personnages et retours arrière.
Je me suis probablement trop concentrée sur la recherche d'un fil conducteur, et je n' ai pas ressenti l'émotion à laquelle je m'attendais.
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C'est la première fois que j'écris pour donner mon avis sur un livre mais celui-ci m'a rendu perplexe après sa lecture. Ne connaissant pas l'autrice et suivant les conseils de mon libraire, je me suis lancée dans la lecture de ce roman que l'on m'a vendu comme poignant, touchant et vraiment exceptionnel.

Hélas, tout ce que j'ai ressenti lors de cette lecture ne fut qu'un profond malaise lorsque j'ai su que tous les témoignages étaient faux. Je lisais ces histoires les unes après les autres en pensant aux personnes qui avaient vécu de réels traumatismes dû à la Shoah et à la Seconde Guerre Mondiale. Je suis honnête et ne saurais l'expliquer mais tout ce que j'arrivais à éprouver vis à vis de ce livre, c'était de la colère et du dégout. Je n'arrivais pas à comprendre que l'on puisse inventer des témoignages alors qu'ils existent des milliards d'histoires tragiques qui sont arrivées à des personnes qui ont réellement existées. C'est comme ajouter une couche d'horreur sur un terrain déjà recouvert d'atrocités. Cela est-il nécessaire ?

De plus, l'écriture n'était pas claire, c'était très lourd à digérer pour mon cerveau. On jonglait d'une histoire à une autre, des états d'âme d'Irène à son fils, de son fils à Eva, de Lazar à Antoine … Je me surprenais à cligner des yeux plusieurs fois pour essayer de bien comprendre, en me rendant compte que j'avais sauté plusieurs phrases, ce qui ne m'arrive quasiment jamais. Aussi, ai-je trouvé que les émotions véhiculées tout au long du roman étaient forcées, ça sonnaient faux. Je n'ai même pas esquissé une larme alors qu'il m'en faut très, très peu pour que je sois émue.

Enfin, les différents parallèles avec des sujets, comme l'écologie, la lutte contre le droit à l'avortement etc., qui sont des sujets extrêmement importants part ailleurs, n'avaient pas leur place au milieu du récit.
J'ai trouvé ça déplacé d'immiscer des idéologies politiques au milieu des histoires dramatiques, certes fausses, pour leurs accorder une meilleure visibilité. Je suis désolée mais on ne met pas au même plan la gravité des vies humaines sacrifiées sur l'autel du nazisme avec la gravité des combats d'aujourd'hui. Cela n'a absolument rien à voir.

Bref, comme vous l'avez sans doute compris, je n'ai pas aimé ce livre. Tout ce que j'ai écrit ci-dessus, c'est ce que j'ai ressenti après sa lecture et n'est que mon simple avis, qui est subjectif à ma propre personne.
Je pense que j'ai été aussi, et surtout, déçue parce que je ne m'attendais pas à cela.

Je finirais quand même sur une touche positive, qui justifie mon étoile et demi, en disant que j'ai quand même apprécié de découvrir l'existence de l'ITS mais également d'apprendre, au travers du livre, des faits historiques sur les camps, les kidnappings d'enfant par les SS dans toute la Pologne, les rafles à Thessalonique etc. qui m'ont poussés à continuer ma lecture juste pour étancher ma soif de connaissances sur le sujet.


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Je n'ai plus envie de lire de romans où la guerre, la mort, les souffrances imbibent chaque pages. Je n'ai donc pas dépassé la p. 40... Je sanctionne tout à fait arbitrairement un thème qui tombe mal.
-Sélection pour le Prix des lecteurs du Var 2023-
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Dès que j'ai vu que gaelle Nohant avait publié un nouveau roman je n'ai eu de cesse de le lire. J'avais beaucoup aimé ces précédents romans.
Le sujet abordé dans "le bureau d'éclaircissement des destins" est pourtant intéressant et certainement indispensable à beaucoup pour connaître la fin de leurs ancetres mais malheureusement je n'ai pas réussi à aller au bout.
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J'avais très apprécié "la légende d'un dormeur éveillé" de Gaelle Nohant, mais ici j'ai ressenti un malaise à la lecture de ce livre. Utiliser la fiction pour évoquer le sujet qu'elle traite ne m'a pas convenu. J'étais perdue qu'est ce qui est fiction ? qu'est-ce qui est réalité ? Après environ 200 pages j'ai fini par l'abandonner.
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Lecture abandonnée en cours de route....
Irène travaille à l'ITS (Centre international de documentation sur les persécutions nazies). A partir d'objets appartenant aux victimes des camps, objets retrouvés et archivés, Irène recherche leur propriétaire ou leur descendant, afin de leur rendre ces objets. le lecteur suit cette quête au long cours.
La narration oscille entre le documentaire ( enquêtes très détaillées), le roman ( la vie quotidienne d'Irène, l'idée que se fait Irène de la vie brisée des victimes ), le polar ( le travail journalier très factuel d'Irène pour retrouver l'origine des objets).
Tout cela dans un texte un peu confus d'un style sans envergure.
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À plus de la moitié de la lecture, j'ai abandonné ce roman.
Pourtant, j'aime la belle écriture de Gaëlle Nohant, et j'étais curieuse de découvrir ce roman.
Au fil des pages je n'ai pas accroché, je n'ai pas été emportée, le nombre de personnages m'a un peu perdue... je n'ai pas souhaité aller au bout....
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