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sur 1445 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
ITS pour International Tracing Service, un acronyme qui désigne l'organisation en charge d'aider les descendants des victimes nazies à retrouver les traces d'un disparu, reconstituer son parcours à l'aide des archives conservées précieusement dans le centre allemand de Bad Arolsen. C'est là que travaille Irène depuis plus de trente ans. Arrivée un peu par hasard dans ce centre, son travail hors du commun a fini par prendre toute la place dans sa vie, d'autant que maintenant son fils vole de ses propres ailes. Elle va s'investir corps et âme dans la nouvelle mission qui lui est confiée, restituer des objets collectés au fil des ans dans les camps aux descendants de leurs propriétaires.
Grâce à la belle plume de Gaëlle Nohant nous partons à la recherche de l'histoire d'une poupée de chiffon ; un pierrot, qui nous mène d'un personnage à l'autre, dans une toile d'araignée soigneusement tissée.
Cette approche des drames dans la période nazie est un angle de vue très original, l'auteure a réalisé de nombreuses recherches, et on l'imagine sans peine comme Irène avoir compulsé de multiples documents pour rédiger cette fiction, qui nous replonge dans la vie dans les camps, les crimes nazis, l'histoire dramatique d'enfants arrachés à leurs familles pour être adoptés par des familles allemandes, …
Cependant, malgré toutes ces qualités, j'avoue avoir décroché par moments de l'histoire, un peu perdue parmi la multitude de personnages, les trop nombreuses ramifications. J'ai trouvé regrettable cette complexité qui m'a mise à distance des émotions et finalement empêche de vraiment donner chair aux personnages. J'aurais aimé une enquête également un peu plus crédible, car à de multiples reprises le hasard fait trop bien les choses et de nombreux voiles se lèvent sur des faits qui remontent à soixante-dix ans. La fin ne m'a pas convaincue non plus, en s'avérant un peu trop facile et feel-good à mon gout.
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Irène travaille à l'International Service Tracing, organisme chargé de retracer le sort des victimes des nazis. Après son divorce, la jeune femme a choisi de continuer sa vie en Allemagne, patrie de son mari.
Elle est convoquée dans le bureau de la directrice qui lui confie une mission : trouver les descendants des disparus à qui appartenaient des objets sans valeur et les leur remettre.
Le premier objet sur lequel Irène enquête est une marionnette, ayant appartenu à un enfant.
Le petit-fils d'une ancienne gardienne de camp fait parvenir à l'institut une lettre de sa grand-mère décédée et un médaillon qui appartenait à une femme, assassinée par les nazis.
Les enquêtes d'Irène ne sont que le prétexte à nous parler de vies, certes imaginaires, de personnes disparues, ou de celles qui ont survécu, traînant avec elle un traumatisme qui ne s'effacera jamais.
Pour retrouver les propriétaires de tous ces objets ou leurs descendants, il faudra beaucoup de patience à Irène et à la lectrice que je suis, tant j'ai eu du mal à relier ces histoires les unes aux autres.
Même si j'ai apprécié de retrouver l'écriture de Gaëlle Nohant, j'ai trouvé l'ensemble assez confus.
J'ai pris de nombreuses notes, fait de multiples retours arrière dans ma lecture, cela ne m'a cependant pas suffi pour apprécier pleinement ce roman.

Merci à NetGalley et aux Editions Grasset qui m'ont permis cette lecture en avant-première.
#Lebureaudéclaircissementdesdestins #NetGalleyFrance

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Il existe dans une ville du centre de l'Allemagne nommée Bad Arolsen un organisme qui centralise les archives de l'Allemagne nazie et notamment des camps de concentration. Initié par les alliés et d'abord intitulé "International Tracing Service" il avait pour but de retrouver les personnes déplacées pendant la guerre, ce qui n'était pas une mince affaire on l'imagine très bien. C'est le point de départ du nouveau roman de Gaëlle Nohant qui a découvert son existence en 2020, en rapport avec Robert Desnos. Je n'ose penser au choc de l'exposition à de telles archives, à l'atmosphère qui peut régner dans ce lieu situé dans une ville qui fut, ironie de l'histoire, hautement inféodée aux SS. On se situe effectivement au carrefour de milliers de vies, de destins brisés. Ce roman aura ainsi au moins le mérite de faire découvrir ce lieu à ses lecteurs.

Il y a donc à l'origine de ce roman une matière énorme, l'opportunité de parler d'une période moins souvent abordée dans les livres, celle de l'après-guerre, après massacres, après libération. Les familles séparées, des enfants esseulés, sans oublier ceux qui ont été enlevés à leurs parents dans le cadre de la politique de germanisation menée par les nazis. Gaëlle Nohant choisit de l'aborder par le prisme d'une française, Irène, employée dans ce centre depuis une trentaine d'années. C'est le hasard d'un mariage avec un Allemand qui l'a conduite à s'installer dans cette région dans les années 90, à trouver ce travail et à prendre goût aux enquêtes qui l'amènent sur les traces de disparus à la demande des membres d'une famille. Lorsque nous faisons sa connaissance, la directrice vient de lui confier une mission particulière, travailler à partir d'objets sans valeur récupérés dans les camps, des objets qui dorment dans les archives depuis des décennies et qui pourraient éventuellement être rendus à des descendants. C'est à travers les enquêtes d'Irène que nous allons découvrir les destins tragiques et compliqués de plusieurs familles.

Alors, malgré l'importance du sujet et la richesse de la matière, qu'est-ce qui m'a gênée ? Plusieurs choses. D'abord la construction romanesque que j'ai trouvée brouillonne, mêlant tellement d'histoires différentes qu'il est difficile de les suivre, et des coïncidences trop belles pour être crédibles - sans parler de quelques incohérences. On enfile les situations, les faits assénés mais on n'a jamais le temps de s'en imprégner ni de les personnaliser. Je sais bien que le roman est toujours un concentré mais à ce point... La belle-famille tellement "cliché" dans l'évitement voire la négation, le meilleur ami journaliste français qui comme par hasard a aussi remué la boue des familles pétainistes dont la sienne... La révélation de la fin qui vient ajouter une couche à un vase déjà trop plein. Mais le plus ennuyeux est sans doute le manque total d'épaisseur des personnages principaux. Ils sont juste esquissés, si prévisibles, et que dire des interactions entre eux. C'est service minimum, au point qu'en refermant le livre j'avais oublié tous les prénoms. Alors bien sûr il y a des moments poignants liés aux enquêtes et à ce qu'elles mettent en évidence. Comment ne pas être sensible à ces parcours ou ces retrouvailles tronquées par-delà la mort, comment ne pas être choqué par les faits révélés ? C'est sans doute l'effet recherché. Mais moi, ça ne me suffit pas. Peut-être parce que j'ai déjà beaucoup lu sur la période mais pas seulement. Un sujet et des recherches fouillées ne font pas un roman. Il y a des essais ou des documents pour ça. Pourquoi se contenter de cette accumulation mal ficelée, pourquoi ne pas s'attacher à construire de vrais personnages avec de la chair, de ceux qui existent longtemps, qui font vibrer et portent réellement le propos ? Cette lecture m'a parfois mise en colère parce que cette matière méritait tellement mieux que ce titre aux allures feel good et cette trame romanesque grossièrement tissée.

Pourtant, tout le monde va aimer ce roman. L'aime déjà d'après ce que j'ai pu voir. Il y a suffisamment de faits terribles relatés pour secouer le quidam, le sujet le rend quasiment inattaquable et la plupart des lecteurs vont découvrir la réalité et les conséquences de certaines vérités historiques ce que l'on ne peut que saluer. Ce n'est pas parce que tout le monde va l'aimer que c'est un bon roman (encore moins un grand roman comme j'ai pu le lire), et il me laisse à moi un arrière-goût bien amer.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Encore un. Encore un livre sur le nazisme et l'extermination juive. Mais, encore une fois, on apprend pas mal de choses. Ici, particulièrement, notre narratrice est une enquêtrice au sein du Centre d'archives d'Arolsen. Métier remarquable qui consiste à restituer aux survivants et/ou à leur famille les objets et souvenirs pillés, perdus, abandonnés, etc. Roman tiré de faits réels et rempli de témoignages. Et, une fin qui boucle joliment la boucle.
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Poussons la porte des archives Arolsen, devenu l'International Tracing Service, accompagnant Irène, enquêtrice méticuleuse du centre de documentation et de recherche de la persécution nazie.

Famille éclatées, enfants volés, individus persécutés, descendants en recherche de souvenirs ou réponses…
Le passé est un cimetière fait de morts aux destins inconnus et d'objets abandonnés. L'enjeu de retrouver les parcours des personnes déplacés ou disparues donne un éclairage nouveau de l'après-guerre, prenant en compte le nouveau contexte géopolitique où se dessine peu à peu la Guerre-Froide.

On peut encore et toujours s'interroger sur la pertinence de personnages fictifs dans le drame absolu de la Shoah. Est-il toujours besoin d'incarner les douleurs humaines du nazisme quand la réalité suffit ? J'ai beaucoup pensé à la démarche plus réaliste de Daniel Adam Mendelsohn avec Les disparus.

Roman d'enquêtes et de mémoire, structuré en chapitres dédiés à quelques exemples de personnes persécutées, perdues ou détachées de leur propre histoire familiale. En évitant néanmoins le piège de l'émotion tout en étant pétri d'humanité, le récit se fait volontiers documentaire et met en lumière une collection inscrite à l'Unesco peu connue du grand public.
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Le thème du nazisme et ses ravages semble infini. Parce que son horreur est infinie. Je suis toutefois admirative de ces auteurs qui s'y frottent, armés de toute leur humanité, leur délicatesse et leur détermination à exprimer différemment ce qui a déjà été exprimé, mettre en lumière une facette laissée dans l'ombre jusqu'à présent.
Ce roman fait un peu écho à celui d'Anne Berest : La Carte postale. Comment les descendants retrouvent des morceaux du passé entre ceux qui n'ont pas voulu voir, qui se sont arrangés avec la réalité pour soulager leur conscience ternie, et ceux qui ont tout tenté.
Là tout se passe en Allemagne, aux archives Arolsen. J'ai été fascinée et extrêmement rassurée humainement parlant, de découvrir que ces archives existaient pour de vrai. Que dans ce monde qui va vite, on prenne encore le temps des dizaines d'années après, de tenter d'apporter des bribes d'informations sur des gens dont le nazisme a tragiquement bouleversé la vie. Je suis convaincue que le traumatisme de la Shoah est inscrit dans les gènes des descendants des survivants. Ils portent le chromosome H comme Holocauste. Pour avoir croisé une survivante d'Auschwitz il y a quelques années, j'ai été frappée par la lumière et la douceur de sa présence. Cette rencontre a été extrêmement marquante, car il était difficile de superposer le bonheur, l'amour et le confort actuel dans lequel elle vivait, avec l'horreur des camps. Alors j'imagine à peine la force de caractère qu'il a fallu pour avancer vers la vie lestée du poids de cette période funeste.
Pour ce qui est du roman qui nous intéresse, nous marchons dans les pas d'une enquêtrice qui tente de redonner des objets aux descendants, et de restituer aux familles des vérités longtemps cherchées ou évitées. On y apprend quelques passages de l'Histoire dans le guetto, dans les camps. On y touche du doigt la difficulté pour le peuple allemand, de vivre avec l'ombre de ces horreurs perpétrées sur leurs sols et par certains des leurs. L'après-guerre a remélangé tout le monde : ceux qui ont lutté contre le nazisme, ceux qui se sont tus, ceux qui sont passés à travers les mailles du filet et ceux qui par fierté nationale ont du mal à reconnaitre tout ce qui est reproché. C'est exagéré, ça ne peut pas être aussi grave non ?
Bien que l'angle soit très intéressant, je me suis un peu perdue dans les enquêtes qui s'entrecroisaient, peinant, malgré le sujet fort, à susciter mon empathie pourtant particulièrement développée.
Et puis je ne peux m'empêcher d'être sceptique, peut-être à tord, sur le fait de transmettre ces objets. J'ai eu l'occasion il y a quelques années, de visiter Auschwitz et j'avais été choquée par les monceaux de valises, de lunettes, de chaussures et objets personnels qui étaient exposés pour témoigner de l'horreur individuelle appliquée au collectif. C'était il y a plus de trente ans et je suis toujours incapable de dire si c'est un témoignage bouleversant et nécessaire pour en pas oublier, ou un effet voyeuriste. Mais en effet il ne faut pas oublier. Et ces objets dans le roman m'ont rappelé le malaise que j'ai éprouvé devant ces objet orphelins. Je pense qu'il faut laisser les morts et leurs ombres en paix et que la plus belle façon de leur rendre hommage est de vivre dignement, du côté du bien.
Alors faut-il le lire ? Si vous voulez, c'est intéressant. Tentez aussi La Carte postale de Anne Berest. Sans vous citer des romans ultra connus, je vous propose Kinderzimmer de Valentine Goby.
De Gaëlle Nohant, je recommande La Part des flammes un roman historique sur l'incendie du Bazar de la Charité.
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La restitution d'objets extirpés aux juifs dans les camps de concentration impose la reconstitution de destins brisés et enfouis.

Lu en version audio, cet ouvrage intéressant a une teneur un peu particulière à la frontière entre le roman historique, documentaire, ou littérature blanche. Mon jugement sera mitigé à cause de ce mélange assorti d'un scénario décousu. Pourtant, l'écriture agréable, et le fond du récit présentent un aspect insolite de l'holocauste, c'est-à-dire le devenir des camps à la libération.

Ainsi,  Irène, notre héroïne française embauchée à l'International Tracing Service. L'existence de Bureau installé en Allemagne est tout à fait étonnante. Un travail de fourmi s'y effectue des décennies après les violences de la guerre, et de l'épuration organisée en parallèle des conflits armés. Pour remplir une mission inédite, Irène s'y improvise enquêtrice. En décortiquant les archives, elle identifie les propriétaires d'objets de toutes sortes. Ce sont des babioles, ou autres, emportées par des juifs déportés dans les camps de concentration, puis confisqués par les gardiens nazis. 

Ces exemples montrent la frivolité des babioles en apparence anodines, anoblie d'une valeur sentimentale. En effet, ces objets représentent l'ultime réconfort apporté à leur propriétaire dans leur dernière heures. Ainsi, par son intermédiaire et de millions d'objets extirpés aux victimes de ces camps, des juifs dépouillés vont reprendre vie. Par exemple, celle-ci recherche le propriétaire, par exemple, d'un Pierrot miniature en tissu. Alors elle s'adonne à un véritable jeu de piste pour remettre ce jouet à un enfant d'alors. Où se situe cet enfant devenu adulte  ? Est-il mort ? Vivant ? Et donc, ces investigations révèlent des passés enfouis, des identités dissimulées, ou des secrets insoupçonnés. Mais cela, après de laborieuses consultations d'archives. 
Effectivement, certains rescapés ont pu survivre à un enfer innommable. Alors, ils ont dû se reconstruire une autre destinée à partir de rien, parfois seuls, avec une famille alors écartelée aux quatre coins du monde. Pour d'autres objets, ce sont les membres de familles reconstituées ou déracinées après des vies réorientées qui en hériteront.

Pour sa tâche, pour le même objet, Irène traverse l'Europe. Avec ces récits familiaux, la réalité d'un conflit mondial et moral met en lumière certains pans ignorés de l'histoire. Ils nous renseignent sur les histoires de l'Histoire que la plupart des manuels scolaires écartent -en tout cas, ma mémoire les a évincées aussi-.

Personnellement, j'ai eu du mal à finir ce livre très long. Et même la version audio ne m'a pas aidée. Plusieurs histoires s'imbriquent et les affaires se juxtaposent. Mais peu familiarisée avec tous ces prénoms et noms, j'ai peiné à retenir les prénoms pour faire le lien entre toutes ces personnes. C'est parfois difficile de les remettre dans le bon sens dans leurs généalogies.

J'ai regretté

Les apartés de vie personnelle d'Irène qui se mêlent au récit. Cette idée n'apporte rien du tout au roman à part un peu alourdir le sujet traité. 

Par ailleurs, savoir que les exemples cités n'étaient que fictifs a rendu le récit un peu fade. de plus, j'admets la nécessité du devoir de mémoire, mais ici j'ai trouvé beaucoup de lieux commun dans la description de la vie des camps de concentration.

Cette reconstitution de destins brisés a le mérite de nous rappeler que beaucoup de familles ignorent porter des traces de séparation et de la torture de l'Holocauste.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Irène travaille en Allemagne pour l'ITS, centre de documentation sur les persécutions nazies créé par les alliés au lendemain de la guerre. Elle est chargée de restituer aux survivants ou, le plus souvent, quand elles sont retrouvées, aux familles des victimes, les objets récupérés à la libération des camps. Elle-même est française et a fondé une famille avec un Allemand.
Un jouet pour enfant, un médaillon, un mouchoir, chaque objet porte sa part de mystère et de tragédie. Elle mène les enquêtes, rencontre des témoins, des proches des disparus.
Si le cadre historique est bien respecté, les recherches ont tendance à s'empiler sans véritable lien entre elles ce qui nuit un peu à la construction du roman. Sur le drame absolu que fut la persécution des Juifs et autres minorité, l'auteur fait cependant preuve d'une belle et touchante sensibilité.
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De Gaëlle Nohant j'ai lu tous ses romans. J'aime son style doux et l'atmosphère qu'elle sait créer et je suis admirative du travail effectué pour écrire ses romans.

Le bureau d'éclaircissement des destins est un roman qui se situe en Allemagne à notre époque. Irène, une jeune française est venue s'y installer avec son mari 20 ans plus tôt. Son travail : rechercher les personnes où leurs descendants pour leur restituer des objets volés pendant l'Allemagne nazie.

Un beau récit, un travail de recherche extraordinaire, un univers qui m'était jusqu'alors inconnu : l'international Tracing Service. J'ai appris tout un tas de choses.

Mais une écriture froide et distante qui m'a mise de côté. Ici, ce n'est pas un roman que j'ai lu, mais un documentaire, à la seule différence que les personnages de ce livre sont fictifs. J'ai fait face à une avalanche de données et d'informations qui se sont suivies les unes aux autres sans sentiment. Les prénoms de disparus défilent, les objets perdus aussi. On s'enfonce dans les méandres de l'histoire et il est parfois difficile de savoir où on en est. Un récit construit de façon complexe qui donne le tourni.

Une lecture en demi teinte donc.
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Rattacher un ensemble des maux engendrés par l'hystérisation d'une période qui a bouleversé l'Europe, par des fils ténus, à une seule et même personne dans un roman est un pari risqué, une sacrée gageure... Ce style de création littéraire a besoin d'un souffle épique, d'un développement des personnages comme ont pu le faire dans une démarche de " série littéraire" sur plusieurs tomes, Émile Zola ou Balzac, mais est déroutante ( voir gâchée, illisible ) en un seul " roman".
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