Frémissant et tout en hachure, ce récit illustre à merveille l'idée que l'on peut se faire de Burroughs à sa fin de vie. C'est presque touchant, en tout cas très humaniste, et plein de philosophie au niveau du scénario... que les dessins viennent chambouler, tout en noirceur, en angles pointus et en démesure, en éclaboussures, en crevasses. On retrouve le côté torturé, sombre et dérangeant de l'écriture de Burroughs, on s'y sent presque seul et trop petit. C'est sale et ça pourrait mettre mal à l'aise si l'histoire n'était pas si bien posée de l'autre côté de la balance. Ceux qui affectionnent le trait et le côté décalé de
Dave McKean raffoleront de cet ovni sans aucun doute possible ! Peut-être même que ça y ressemble... un peu trop. Pour mon plus grand plaisir.
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