"Si on formait les ingénieurs nucléaires comme on forme les cardiologues, ce serait tous les jours Tchernobyl. Quand même, il me semble que le coeur mérite autant de sérieux, sinon plus, que la radioactivité, non?"
"Pour instaurer son règne, la jalousie n'a aucun besoin d'un motif."
"C'était donc cela, le sens, la raison d'être de toute vie : si l'on était là, si l'on tolérait tant d'épreuves, si l'on faisait l'effort de continuer à respirer, si l'on acceptait tant de fadeur, c'était pour connaître l'amour."
"La bêtise, c'est de conclure", a écrit Flaubert. Cela se vérifiait rarement autant que dans les querelles, où l'on identifiait l'imbécile à son obsession d'avoir le mot de la fin.
" - Tu sais, le nuage de Tchernobyl ne s'est pas arrêté à la frontière.
- Pourquoi tu me parles de ça ?
- Notre espérance de vie est forcément amoindrie, à cause des radiations. Devenons amies.
- Je ne vois pas le rapport.
- Dans ce lycée, tu as toujours l'air de t'ennuyer. C'est dommage de gaspiller le temps d'une existence écourtée. Avec moi, tu ne t'ennuieras plus."
…. Quant à la cardiologie, je vous préviens : ma motivation va vous paraître idiote.
– Allez-y
– C’est une phrase d’Alfred de Musset qui m’a impressionnée : « Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie.
Quand Marie voyait les filles la regarder avec cette envie douloureuse, elle jouissait de leur supplice au point d’en avoir la bouche sèche.
Diane ressentit quelque chose d'inconnu : son âme se dilata d'enthousiasme et d'admiration. [...]
- Ne t"obstines pas, lui dit Karine, on n'est pas de son monde. Qu'est ce que tu oui trouves, à cette idoite ? Tu es amoureuse ?
- C'est ça, soupira Diane, les yeux au ciel.
Soudain elle sentit son âme se fendre en deux et laisser place au gouffre, et elle sut que son être entier allait être y être aspiré, si puissante était l'attraction de cette douleur béante.
Un amour si profond, si inguérissable, si indispensable, si inconsolable, auquel Olivia n'avait répondu que par le mépris.