La nostalgie heureuse

Je ne suis pas totalement conquise par les écrits d'Amélie Nothomb, préférant d'ailleurs ceux ayant un côté plus autobiographique, je dois d'ailleurs reconnaitre que l'auteur est un personnage à part entière. Il y a quelque temps je suis tombé à la télé sur un reportage ou elle retournait au Japon pays de son enfance. Elle y rencontrait à nouveau sa nourrice, son école etc....

A ma grande surprise ce livre nous narre ce voyage et j'ai donc pu faire le parallèle entre les images de ce reportage vu il y a quelques années mais dont les souvenirs restent assez précis de mon côté.

J'ai donc pu replongé dans l'enfance de l'auteur et de son vécu au Japon avec plaisir, je n'ai cependant rien appris de nouveau car cet écrit est assez court comme le fait Amélie Nothomb.

Cependant nous sentons bien le côté empreint de nostalgie de cette période de la vie de l'auteur.

Un récit intéressant à suivre cependant lorsque l'on a pu voir le reportage concerné cela perd de son côté nouveauté auquel Amélie Nothomb nous a habitué.

Cependant j'ai passé un petit moment de lecture sympathique.

Que ce court roman autobiographique m'a fait du bien après ma précédente lecture.

Déjà, je suis conquise comme chaque fois par la plume d'Amelie Nothomb et comme chaque fois, j'apprécie d'aller chercher le sens de 2 ou 3 mots glissés dans ses romans, si peu usités (les mots) que leur sens est un mystère.

Cette partie de l'oeuvre littéraire d'Amelie Nothomb me plait. Certains y verront un personnage narcissique et moi j'y vois une "aventureuse" qui nous fait partager des moments de vie et des moments d'émotions ou de pensées propres.

Le Japon poétique est ici à l'honneur et oui le titre est approprié.

J'ai adoré ma lecture. Je pars maintenant en quête du documentaire filmé que malheureusement je n'avais pu voir.

Il est certain que l'on ne choisit pas un livre pour son titre, surtout lorsqu'il s'agit d'Amélie Nothomb que je suis fidèlement, avec curiosité et plus ou moins d'enthousiasme selon les millésimes, mais ce titre-là convient parfaitement.
Le capital-séduction de cette auteure, c'est sa fantaisie, sa folie douce, son esprit espiègle, son art des formules inattendues, sa capacité aussi à rester accessible, sans trop se prendre au sérieux.
Dans ce récit, elle revient sur son enfance et les souvenirs liés à ses tranches de vie heureuse, au Japon. Un reportage organisé dans le pays bien aimé lui permet de retrouver sa nounou protectrice et le jeune amoureux évincé de ses vingt ans. Il s'agit donc d'un roman plus personnel où elle se dévoile discrètement, selon sa nature et avec son élégance coutumière.

Amélie nous raconte son voyage au Japon en 2012, 1 an après Fukushima, 16 ans après son précédent voyage.
À la faveur d'un projet de documentaire pour la télévision, l'autrice est accompagnée de réalisateur, cameraman et traducteur et retrouve ainsi les lieux qui ont marqué ses années de la petite enfance alors que son père était Ambassadeur de la Belgique à Tokyo.
Avec un enthousiasme tourbillonnant, avec une sensibilité extrême et un humour en paravent, l'autrice nous livre ses émotions dans un langage qui n'appartient qu'à elle.
Une belle balade au coeur de la nostalgie.

(Relecture)
Amélie Nothomb retourne au Japon pour un reportage de France 5, en 2012. Elle va revoir sa nounou, son fiancé de l'époque où elle était venue travailler au Japon à la suite de ses études, le tout sous l'oeil d'une caméra ! ( d'ailleurs j'ai vu à l'époque le reportage elle est bien apprécié).

Rien extravagant dans ce récit, pas de répliques originales comme dans ses fictions, mais un bon moment de lecture, quelques rires, de belles "images" du Japon et la connaissance peut-être un peu plus approfondie de cette autrice qui me fascine par son univers, sa culture, sa dérision et ses bons mots.

Je suis encore novice dans la littérature "nothombienne", mais il me semble qu'il y a deux catégories de livres chez cette auteure : ceux dans lesquels elle raconte une histoire totalement loufoque, et ceux dans lesquels elle raconte sa propre histoire (plus ou moins loufoque).

Le Nothomb "cru 2013" fait partie de cette seconde catégorie. Loin du conte revisité de Barbe bleue paru l'année dernière, nous suivons dans ce court (comme toujours) récit le retour aux sources d'Amélie Nothomb. Un retour vers ce Japon de son enfance, 16 ans après l'avoir quitté (suite aux mésaventures relatées dans Stupeur et tremblements). Là je suis touchée en plein coeur, car étant profondément attachée au pays du Soleil Levant, tout ce qui s'y rapporte m'intéresse au plus haut point.

La nostalgie heureuse porte bien son nom, c'est exactement ce qui ressort de toutes ces émotions successives qu'Amélie éprouvera au fur et à mesure de son retour sur les lieux de son enfance, de ses retrouvailles avec sa nounou, avec son ancien fiancé... Une palette d'émotions un peu contradictoires dans un Japon qui s'acharne à ne pas les laisser transparaître, mais qui nous vont droit au coeur car on les vit à travers les yeux d'une Amélie souvent attendrissante et naturelle.

Je crois bien que pour une fois je peux dire sans ambiguïté que j'ai apprécié ce roman d'Amélie Nothomb. Il fait d'ailleurs référence à deux autres de ses succès que je n'ai pas encore eu l'occasion de lire : Stupeur et tremblements et Ni d'Ève, ni d'Adam. Je vais y remédier dès que possible !

Quand Amélie Nothomb renoue avec la veine autobiographique, on a qu'une seule envie ne rien faire d'autre que lire !
à 44 ans, Amélie décide de retourner dans son pays natal et ne peut que constater le changement brutal après deux tremblements de terre (1995 et Fukushima).
Un récit plein d'émotion sur les traces de son passé où l'on retrouve avec délectation l'ex japonnais, "héros" de Ni d'Eve, ni d'Adam et sa nourrice.

C'est le deuxième livre d'Amélie Nothomb, je l'avais dans ma bibliothèque sans que je ne le sache vraiment.
Je comprends que certaines personnes n'adhèrent pas à son style, mais pour les gens qui aiment le Japon et ont cette soif d'en apprendre plus par le biais d'autres regards, je ne peux que le conseiller.
Oui, je me suis sentie pendant un temps au Japon, ce beau pays aux coutumes bien différentes des nôtres.

La différence entre Natsukashii et Nostalgic m'a marquée par exemple.
Le premier signifie le souvenir d'un temps passé, mais avec une notion de bonheur, alors que le deuxième est lié à la tristesse.
Le premier est un mot japonais que nous n'avons pas en France, du moins il ne me vient pas à l'esprit.
Le deuxième est un mot étranger que les Japonais ont repris dans leur langue... Ils distinguent depuis les deux émotions.
J'ai regardé dans le dictionnaire français des synonymes de ce mot. J'ai trouvé : mélancolie, cafard, amertume mais pas de mot évoquant cette nostalgie heureuse.
Du coup, j'aime beaucoup le titre de ce livre. Cependant, Amélie Nothomb résume-t-elle correctement son livre ? En parcourant les pages, il m'a semblé que c'était plutôt de la nostalgie à la française.

La deuxième chose qui m'a marquée c'est la solidarité vue par un Japonais suite à Fukushima, le fameux 11 mars 2011. J'y suis allée en juillet, quelques mois après cette catastrophe. J'avais vu en effet des légumes, des fruits de Fukushima et des gens en acheter. Je pensais sincèrement qu'ils les achetaient pour être solidaires comme l'indiquaient les affiches, mais j'ignoraient que certains en consommaient. Quelle folie !

Jen lirai d'autres, c'est certain !
Suite à des conseils, Métaphysique des tubes sera le prochain. Je dois juste patienter jusqu'à la réouverture des librairies.

N'oubliez pas, restez chez vous 😉

J ai bien aimé ce voyage au Japon , ses souvenirs , ses retrouvailles .
Le bémol , roman trop court , il y avait encore beaucoup de choses à raconter, mais j ai apprécié cet univers qui m a fait réfléchir sur mes propres souvenir.

Comme toujours avec Amélie Nothomb c est un moment de bonheur. Ce nouveau livre par contre m'a particulièrement emue car Nothomb est encore plus vrai que d'habitude et plus sereine . Il est vrai que c'est un peu un retour aux sources dans ce pays qu'elle aime et nous fait encore aimer. C'est simple c'est vrai c'est peut être la vrai Nothomb mais j'aime autant sa sincérité que son humour caustique de métaphysique des tubes
Nouvelle Nothomb mais toujours Nothomb. Un délice.