Le crime du comte Neville

Un univers aristocrat et une intrigue réchauffée, cela ne m'a pas plu. Une fin facile sans aucun artifice. Une lecture fluide et peu intéressante sur deux tiers du récit, mais un tiers du livre totalement inintéressant. Des personnages fades ou déjà vu de par ses autre oeuvres.
Une oeuvre de Nothomb à vite oublier.

Le Crime du comte Neville/Amélie Nothomb
Henri Comte de Neville retrouve sa fille Sérieuse qui a fait une fugue chez la voyante Rosalba Portenduère qui lui annonce tout de go que lors de la garden-party qu'il organise bientôt au château de Pluvier il sera amené à commettre un crime à l'encontre d'un de ses invités.
Sa fille qui a tout entendu lui demande d'être cette victime : elle n'a plus de goût à la vie.
Une intrigue vraiment mince pour une histoire qui ne présente aucun intérêt. La seule qualité que l'on peut attribuer à ce court roman c'est la qualité des dialogues et le style élégant.
Malheureusement, cela ne suffit pas pour faire un bon roman de la qualité de « Stupeurs et Tremblements » que j'avais beaucoup aimé.
Lecteurs passionnés et exigeants, passez votre chemin.

Lorsqu'on ouvre un nouveau roman d'Amélie c'est un peu comme quand, invité à un cocktail, une soirée ou une garden-party, on pioche au hasard dans un plat de petits fours. La livraison annuelle Nothombienne ressemble à ces mignardises, ces pépites, ces en-cas. Pour citer Forrest Gump, dans une boite de chocolats, on ne sait jamais sur lequel on va tomber. Il y a de bonnes et de mauvaises surprises. Comme la vie.
Justement, il est question de réception huppée où l'aptitude à recevoir est élevée en art absolu. L'auteure s'attaque cette fois-ci au monde de l'aristocratie belge qui, grandeur et décadence, ne peut que se raccrocher aux apparences et à une dignité d'un autre siècle. Ainsi, la famille Neville affamait ses enfants afin de continuer d'épater la haute société par des réceptions de gala dignes de l'Ambassadeur.
Les amateurs des excentricités Nothombales ne seront pas déçus. La dame au chapeau n'a pas son pareil pour dénicher des noms ahurissants, des prénoms oubliés et des patronymes pour le moins baroques. Une fois encore, elle revisite la tragédie grecque dans tout ce qu'elle possède de loufoque et de grandiloquent. Dans un roman Nothombier, les personnages sont ou très laids, à la limite du vomissement et de l'impudeur ou d'une exceptionnelle beauté, à la limite de l'indécence et du mépris. Ici, nous avons droit aux époustouflantes splendeurs d'un frère et d'une soeur mais dont les caractères restent inemployés. On aurait aimé en savoir davantage. Peut-être n'ont-ils point leur place dans ce face à face père-fille. Il aurait donc fallu se limiter à un duo, un duel, débarrassé de tout environnement extérieur. Une introspection filiale poussé à ses ultimes limites. Mademoiselle Nothomb sait le faire.
Bien sûr il y a la prose subtile et délicieuse comme une coupe de champagne (Amélie réalise l'exploit de n'en point mentionner l'existence dans un roman sur les réceptions distinguées, exploit d'autant plus remarquable lorsqu'on connait la véritable passion qu'elle voue à ce noble breuvage). Mais ça ne suffit pas. On reste sur notre faim. Et je ne vous parlerai pas du rideau final qui s'abat comme une pirouette insensée.

Amélie Nothomb imagine un suicide assisté étonnant.
Assez loufoque, cette histoire traite ce terrible sujet avec humour.
Si le roman est digne d'intérêt, il lui manque hélas ce petit quelque chose qui le ferait basculer dans une lecture captivante.
Le crime du comte Neville est tout de même à classer dans les bons romans, mais sans plus.

J'ai pour habitude de lire les romans d'Amélie Nothomb dans les transports, lorsque j'ai 1h/1h30 à tuer et que j'en profite pour lire un récit d'une traite. "Le Crime du Comte Neville" est le 5ème roman que je découvre de l'autrice, et c'est malheureusement une déception.

Dans ce récit, on suit le comte Neville, un vieux bourgeois très sympathique qui organise une réception dans son château mais qui sait que lors de celle-ci, il commettra un crime.

Franchement, je ne peux pas dire que je n'ai pas du tout aimé ma lecture. le personnage de Neville s'est révélé plutôt intéressant dans son mode de vie et ses réflexions en tant que bourgeois... et c'est malheureusement tout ce que je retiens de ses 150 pages. Je n'ai pas retrouvé ce qui faisait toute la qualité de la plume d'Amélie Nothomb, son humour, son ironie et sa poésie. C'est là une intrigue bien banale (inspiré des tragédies grecques les plus connues, ce que l'autrice ne cesse de répéter durant tout le récit), et la fin ne relève pas vraiment le niveau. Ma lecture m'a semblé un peu superflu et même si cela m'a diverti sur le moment, je n'en garde qu'un souvenir anecdotique.

Ce roman est ma première vraie déconvenue avec l'autrice, et c'est bien dommage. Tant pis, je continuerais de découvrir ses autres histoires et oublierais très vite celle-ci.

Je lis épisodiquement les romans d'Amélie Nothomb depuis Stupeurs et Tremblements que j'avais adoré, puis Métaphysique des Tubes que je n'avais pas du tout apprécié.
C'est ainsi avec cette auteure et cet opus lu en une soirée, fait, pour moi, partie de la série des vraiment médiocres.
Certes, il y a la façon d'écrire, qui fait parfois sourire, mais que tout cela est bien futile, bien factice, sans même le vrai grain de fantaisie ou de folie qui caractérise d'autres opus.
Un livre à oublier.

Une lecture qui ne m'a rien apporté donc je suis mitigée, un petit conte moderne mais je ne me suis pas sentie proche des personnages.
Sans doute celui que j'aime le moins jusqu'ici......mais je n'ai lu que acide sulfurique, stupeur et tremblement Mercurecosmétique de l'ennemi et le journal d'hirondelle... j'ai encore du boulot...

Mon premier Amélie Nothomb pour moi et je pense que ce sera le dernier. Je n'ai pas aimé le style et ce livre ne m'a rien apporté. Les personnages ne sont pas très intéressants aucune attache pour ceux-ci. Ceci dit cela se lit assez vite mais je ne suis pas certaine que je lirais les autres.

je ne suis pas fan d'Amélie Notomb, je l'ai lu pour un challenge. Faut être honnête il n'était pas déplaisant mais particulier

Petit roman, très vite lu.
Je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire que j'ai trouvé improbable et sans intérêt. Pourtant je l'ai lu jusqu'au bout, voulant en connaître l'issue ; dans la continuité de cette lecture, j'ai été déçue.
Peut être faudrait-il que j'essaie un autre titre de cette auteure... ou pas.