162 pages en version papier...
67 pages en version eBook !
C'est dire que ces "Prénoms épicènes" tiennent plus de la nouvelle, qui plus est largement aérée au propre comme au figuré, que d'un roman proprement écrit. Voilà pour la forme.
Quant au fond, l'auteure ne déroge pas à son habitude désormais classique, lors que c'est justement son originalité qui en avait fait son intérêt : une situation rocambolesque, voire abracadabrante, sert de toile de fond à l'analyse de sentiments ambigües, dans lesquels s'entremêlent l'amour et la haine, la vengeance et l'autodestruction.
Le tout décrit de façon clinique, ce qui a pour effet que nous n'éprouvons aucune empathie pour les personnages. Les fans d'
Amélie Nothomb ne seront pas déçus. Les autres n'auront perdu que quelques heures...