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sur 2578 notes
Nous avions eu sa petite enfance au Japon avec sa gouvernante Nishio-san dans Métaphysique des tubes, nous avions eu sa carrière de salary woman avec sa collègue Fubuki dans Stupeur et tremblements, et nous avons cette année son amour pour le pays du soleil levant avec son fiancé Rinri. (...)
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Dans « Ni d'Eve ni d'Adam », Amélie Nothomb revient sur la période où elle vivait au Japan et met en scène un Tokyoïte très singulier auquel elle a été fiancée...
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On me l'a offert à noël dernier et j'étais impatiente de voir ce qu'amélie nous réservait pour ce tome! Et bien très contente du cadeau! Encore une fois j'accroche à sa singulière façon de dépeindre sa vie, avec une touche toute nothombienne de nous raconter ses pages japonaises. Étrangement ça me donne envie de goûter à cette vie nippone disons des plus déstabilisante.
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Mon premier Amélie Nothomb. D'abord dubitative sur l'intérêt de l'histoire, je me suis vue portée malgré moi par le style si élégant, si intelligent et si juste de l'auteur. du coup, page après page, j'ai pris plaisir à me laisser mener à la découverte de cet étonnant Japon. Les épisodes admirables de l'ascension du mont Fuji et du Kumotori Yama ont achevé de me convaincre du juste engouement pour les romans d'Amélie Nothomb.
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plaisant à lire, autobiographique, mais plaisant, drôle.
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Lors de son séjour au Japon pour raisons professionnelles (ladite expérience ayant été narrée dans le truculent Stupeurs et tremblement), Amélie a eu une histoire d'amour avec un curieux Tokyoïte. Rinri, le jeune homme à qui elle donne des cours de français, s'éprend rapidement de la future romancière. Ensemble, ils vivront une relation marquée par les malentendus et les différences culturelles. (...)
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Rencontre culturelle entre une belge et un tokyoïte au Japon en 1989.

Amélie a vécu ses 5 premières années au Japon avant d'aller vivre à Bruxelles en Belgique. Elle y retourne 16 années plus tard pour apprendre le japonais. Quelle autre manière pour aller d'apprendre le japonais qu'en donnant des cours de français?

Suite?
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Résumé: "Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Eve ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'unTokyoïte très singulier."

Mon opinion: pas mal. J'ai lu auparavant de nombreux ouvrages d'Amélie Nothomb. Certains m'ont beaucoup plu,d'autres moins. Avec celui ci, on retrouve tous les éléments qui font le style d'Amélie Nothomb. Outre les habituels reproches que l'on peut faire à l'auteure, ce roman m'a permis de passer un bon moment, même si je me suis lassée quelques fois. J'ai aimé le fait d'aborder cette période de la vie de l'auteure sous un angle différent. J'aime aussi la façon dont l'auteure nous fait découvrir le Japon, comme un personnage à part entière, tout au long de la narration. En bref, pour les fans d'Amélie Nothomb vous allez adorer ce roman, pour les autres, qui n'apprécient pas le style de l'auteure, passez votre chemin!
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Japon. 1989. Amélie revient au Japon, son pays bien aimé et dépose une annonce pour donner des cours de français. Rinri y répond, qui sera le frère samouraï de sa vie.

Mon avis
Amélie raconte dans ce roman son amour japonais, il faut croire que ce fut une histoire vraie, et tellement émouvante ! Notons que cette histoire précède "Stupeur et Tremblements", paru en 1999, dans laquelle elle témoigne de son expérience dans le monde du travail nippon.

"Début janvier 1990, j'entrai dans l'une des sept immenses compagnies nippones qui, sous couleur de business, détenaient le véritable pouvoir japonais. Comme n'importe quel employé, je pensais y travailler une quarantaine d'années. Dans mon traité de stupeur et de tremblements, j'ai raconté pourquoi j'eus peine à y rester jusqu'à la fin de mon contrat d'un an. (p.160)"

Ni d'Eve ni d'Adam est donc une histoire d'amour, ou d'amitié, insolite, presque surréaliste, trop belle et en même temps, frustrante. Personnellement j'aurais dit OUI, plusieurs fois OUI à Rinri!!!!! Pauvre Rinri, abandonné avant le mariage, sans formalités excessives, sans même un véritable "au revoir", et cela m'est insupportable. Pauvre Rinri, il ne méritait pas ce traitement. Enfin, chacun sa vie.

"Me fut épargné cet épisode sinistre entre tous, barbare et mensonger, qui s'appelle la rupture. Sauf en cas de crime ignoble, je ne comprends pas qu'on rompe. Dire à quelqu'un que c'est terminé, c'est laid et faux. Ce n'est jamais terminé. Même quand on ne pense plus à quelqu'un, comment douter de sa présence en soi ? Un être qui a compté compte toujours. (p.179)"

Mettant de côté cette divergence d'opinion considérant la manière d'échapper à une union qui aurait pu être du genre librement consentie, ce livre est un enchantement, pour moi qui aime le Japon. Où l'on apprend qu'il ne faut pas aller au Japon en septembre si l'on est sujet aux piqûres de moustiques, mais en octobre.
"Je recevais l'énorme charge d'amour de cette gent vrombissante avec une résignation qui, le supplice passé, se muait en grâce. le sang me chatouillait de plaisir : il y a une volupté au fond de ce qui lancine. (p.118)"

Où l'on apprend que, bizarrement, les étudiants japonais ne sont pas très assidus pendant leurs études.
"De trois à dix-huit ans, les Japonais étudient comme des possédés. de vingt-cinq ans à la retraite, ils travaillent comme des forcenés. de dix-huit à vingt-cinq ans, ils sont très conscients de vivre une parenthèse unique : il leur est donné de s'épanouir. (p.120)"

Où l'on apprend qu'Amélie adore la montagne, que c'est une très bonne grimpeuse et qu'elle se prend pour Zarathoustra.

Où l'on est obligé de constater qu'Amélie Nothomb est capable de tout : faire rire, pleurer, amuser, agacer.
"La partie se déroulait entre les trois Nippons, tandis que je digérais en extase et que l'Américaine perdait en criant de colère. Elle bénit ma présence car je jouais encore plus mal qu'elle. Chaque fois que c'était mon tour, je traçais sur le papier quelque chose qui ressemblait à des frites. (p.22, le jeu du Pictionnary)"

Où l'on apprend qu'Amélie et sa soeur Juliette (qui est cuisinière) sont quasi inséparables.
"Notre vie à deux reprit comme avant 1989. Vivre avec sa soeur, c'était bien. La sécurité sociale belge avait officialisé cette union en me donnant le statut authentique de ménagère : sur mes papiers, il était inscrit : "Ménagère de Juliette Nothomb". (p.178)"

Où l'on apprend à quel point Amélie adore certains mets, et notamment, l'okonomiyaki (omelette aux crevettes, chou et gingembre, arrosé de sauce aux prunes rapportée d'Hiroshima).

Un petit focus sur "le livre dans le livre"
Où il est question d'"Hiroshima mon amour" de Marguerite Duras :
- Je n'y suis jamais allé.
- Ça tombe bien. Tu n'as rien vu à Hiroshima, rien.
- Pourquoi dis-tu ça ?
Je lui expliquai que je parodiais un classique du cinéma littéraire français.
- je n'ai pas vu ce film, s'indigna-t-il.
- Tu peux lire le livre.
- Quelle est l'histoire ?
- Je préfère ne pas te raconter et te laisser découvrir.

Et, comme dans le scénario de M. Duras, l'histoire d'Amélie et de Rinri est celle d'une impossible complicité intime. Quoique l'on en pense, quoiqu'on lise sur Nothomb, tout est vrai. Elle est inégalable, comme le château de Versailles : fastueux, hors du temps, simplissime et sophistiqué, tout cela en même temps. Mais le plus beau, qu'elle garde pour la fin, c'est le coup du samouraï, lorsque les deux anciens amants se retrouvent plusieurs années après leur histoire, lors d'une séance de dédicace absolument renversante et atrocement émouvante. Je n'en dis pas plus. Lisez vite ce petit roman qui passe comme une lettre à la poste.

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Sans conteste, il existe un univers entre la Belgique et…. le Japon. Voire deux. Trois. C'est pourtant là qu'Amélie Nothomb...

La suite est là : http://lirevoirentendre.blogspot.com/2008/03/ni-deve-ni-dadam-damlie-nothomb.html
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