AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 2574 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En 1989, Amélie revient au Japon après seize années d'absence. Elle avait 5 ans quand elle a quitté ce pays où elle est née pour suivre ses parents en Belgique. C'est avec jubilation qu'elle retrouve sa terre natale et qu'elle prononce ses premiers mots dans un japonais un peu rouillé. Pour s'améliorer et rencontrer des autochtones, il lui semble que donner des cours de français est la meilleure des solutions. Son premier élève est Rinri, un jeune homme de son âge, bien sous tous rapports, qui très vite l'intègre à son cercle d'amis, tombe amoureux d'elle et lui demande sa main. Désormais fiancée, Amélie vit un véritable choc des cultures. Sa façon de lui faire la cour, les dîners en famille ou en tête-à-tête, les week-end en amoureux, elle doit assimiler tous les codes d'une relation avec un japonais. Et pendant qu'elle profite du pays, escalade le Mont Fuji, maîtrise de mieux en mieux la langue, trouve même un emploi, Rinri pense au mariage. Amélie temporise mais, un matin, par inadvertance, elle dit oui. La jeune fille est piégée ! Comment se sortir de cette situation délicate ?

C'est l'histoire d'Amélie Nothomb, réelle ou inventée, en terre nippone. Elle vit des aventures nippones, déguste la cuisine nippone, visite des villes nippones, pratique la langue nippone, fréquente des nippones et des nippons, travaille dans une entreprise nippone, est fiancée à un nippon. Bref, à elle la belle vie nippone.
A part, ce manque flagrant de vocabulaire et quelques clichés enfilés comme des perles sur la culture et les moeurs japonaises, on découvre aussi ses qualités d'alpiniste émérite et sa profonde lâcheté. le pauvre Rinri fait d'ailleurs les frais des deux facettes de sa personnalité. Il souffre sur le Mont Fuji et il souffre d'un amour non payé de retour.
Comme tous ses romans, celui-ci se lit très vite et évite le naufrage grâce à l'humour et l'auto-dérision de l'auteure belge. Rien d'extraordinaire.
Commenter  J’apprécie          373
Amélie Nothomb fait partie pour moi de cette clique d'auteurs dont le succès tient à tout autre chose qu'à la qualité de leurs oeuvres: sans ses chapeaux et son maquillage, aurait-on jamais entendu parler d'elle? J'ai mes doutes. Mais bref, voici donc le livre que l'écrivaine (ou plutôt son éditeur) a choisi de publier cette année parmi les quatre ouvrages qu'elle déclare écrire annuellement (ici déjà un lecteur exigeant tousse d'incrédulité: quatre livres par an??).

Il n'y a en fait pas grand chose à en dire: ses fans seront comme toujours transis de son écriture "pétillante comme du champagne" et s'émerveilleront des références littéraires ou philosophiques dont le texte n'est pas avare. Les autres seront souvent hermétiques à une prose légère, creuse et parfois horripilante (je suis de cette deuxième catégorie, tout à fait hermétique) et trouveront lesdites références singulièrement gratuites, voire pédantes, trahissant souvent le souci de "faire genre". On me demandera alors, avec un tel parti pris, pourquoi lire ce livre? Il se trouve que je connais très bien le Japon et les relations interculturelles, et que ce livre traînait chez une connaissance, donc j'ai été curieux, mais tout ceci est comme je l'attendais, un choc des cultures façon Plus Belle la Vie qui plaira à ceux pour qui le Japon évoque le mont Fuji, les sushis et les Mangas, mais qui ne connaissent pas du tout le pays. Ceux-là peuvent être dépaysés, oui... Les autres se retrouveront face aux poncifs habituels de la relation entre deux cultures mâtinés d'une romance à l'eau de rose aussi prévisible que l'horoscope de Madame Teissier, abreuvée de grandes phrases sur l'amour et de citations sur la vie, la mort, le monde, etc, typique de ce genre de romans que j'aurais envie de qualifier de sociétaux. le tout est bien évidemment noyé de divers clichés sur un pays pourtant bien plus complexe qu'il n'y paraît à ceux qui ne voient que Tokyo et d'affirmations douteuses glanées on ne sait où (il m'a par exemple suffi de demander à trois Japonais autour de moi si comme le dit l'auteur "La tradition affirme que tout Japonais doit avoir gravi le mont Fuji au moins une fois dans sa vie, faute de quoi il ne mérite pas la précieuse nationalité" pour les entendre rire et me dire: "Mais qui t'a raconté ça? Jamais entendu ça nul part?"). Seule la partie sur Hiroshima, assez juste, parvient à dépasser quelque peu la vision que l'auteur a du Japon pour représenter le vrai Japon.

Sinon, comme souvent, on reste surtout dans l'anecdote qui amuse sur les objets ou les usages (oh, les films coquins sont censurés, mais c'est géniaaaaal cette découverte culturelle!) et dans la parenthèse culinaire, sans recul, sans se rendre compte que ce genre de petites choses sans intérêt est en fait un véhicule à cliché d'autant que l'auteur, à son corps défendant je suppose, est souvent dans le jugement, suggérant à tout bout de champ par son ironie même que la façon dont on fait les choses ici est meilleure. On aurait aimé un peu plus de recul, de contextualisation, de profondeur historique pour amener le lecteur à comprendre que la vérité est relative et que peut-être ce qui nous semble idiot est en fait tout à fait logique. Bref, du dépaysement à bon compte pour Occidental sûr de son droit.

Mais bon, "le Nothomb" est par tradition une lecture facile, légère, distrayante, on ne va pas lui demander de devenir profond ou philosophique, même si c'est paradoxalement apparemment le but recherché...
Commenter  J’apprécie          60
Wow quelle déception ! Mes amis m'avaient dit que le livre était bien. Je l'ai trouvé passable. L'histoire ne mène nulle part, aucun personnes n'est attachant. Amélie me dégoûte par sa lâcheté ! Comment peut-elle prétendre aimer Rinri et le laisser comme ça. Je peux comprendre qu'elle ne veuille pas se marier et qu'elle est besoin de son espace et de sa liberté. Ça c'est tout à fait compréhensible. Par contre, sa façon d'agir, n'est absolument pas correcte. Nous avons peu de valeur en commun et je pense que c'est pour ça que je n'ai pas réussi à accrocher au personnage. Après pour ce qui est du style d'écriture, je ne l'ai pas trouvé réellement pertinent... Je ne pourrais pas dire c'est bien écrit. Il y'a des tournures de phrases ainsi que des métaphores pertinentes mais ça s'arrête là.
Voilà donc je me contente de mettre deux sur cinq car je ne relirais sûrement jamais cette oeuvre mais elle n'était pas infecte pour au tant.
Commenter  J’apprécie          52
Deux heures de sourires et de petits plaisir,en compagnie de cette femme japonisante drôle et percutante
Commenter  J’apprécie          40
Je viens de finir à l'instant ce court roman d'Amelie Nothomb.
Autobiographique puisqu'il retrace la seconde arrivée d'Amélie au Japon (la première quand elle avait 5 ans). Ici une vingtaine d'années.
Au Japon, elle essaie de trouver des élèves pour leur enseigner le français.
Elle y fait la rencontre de Rinrin. S'ensuit un début d'histoire d'amour.

L'auteure a un style bien particulier pour raconter tout cela de façon anecdoctique, des situations à haut pouvoir socio-culturel.
Le tout saupoudré d'humour.
Roman très court qui se lit vite et qui dépayse.
Maintenant j'ai bien envie de visiter le Japon et ses japonais !
Commenter  J’apprécie          30
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi je n'ai pris aucun plaisir à lire ce roman !
Stupeurs et tremblement m'a fait rire, il était un peu ennuyeux vers le milieu mais ça va, drôle, léger
Ni d'Eve Ni d'Adam est très 'japonais' à mon goût, je n'ai même pas eu le plaisir de déguster cette histoire d'amour naissante entre les deux personnages. Pour moi, c'était un voyage ennuyeux, personnel au japon. Je ne ressentais aucun intérêt à lire ce roman.
Il faut toujours terminer un roman par respect pour l'auteur.
Commenter  J’apprécie          30
Arrive toujours un moment étrange quand je ferme un livre d'Amélie Nothomb. J'ai aimé ou pas? Si les avis peuvent être divergents, l'excentricité elle, est toujours présente.

Le hasard fait souvent bien les choses, après avoir lu Quartier Lointain qui qui se déroule au Japon et La Mécanique du Coeur qui nous emmène dans les agitations d'une relation amoureuse, Ni d'Ève ni d'Adam mêle les deux thèmes sans néanmoins leur donner toute la saveur de mes lectures précédentes. Après avoir détesté Stupeur et Tremblements, et adoré Acide Sulfurique, je me lance dans un troisième livre d'une auteure aux critiques souvent contraires. Se déroulant à la même époque que Stupeur et Tremblements, Amélie veut apprendre le japonais, elle se dit alors que le meilleur moyen pour se faire est d'apprendre le français. C'est ainsi qu'elle rencontre Rinri, un japonais un peu particulier.

Le ton est distant, froid, parfois un peu simple, si cela ne m'a pas dérangé dans ma lecture d'Acide Sulfurique, après tout il semblait convenir aux thèmes, camp de concentration et télé-réalité, abordés, ici, ce détachement sans vraiment surprendre reste particulier. C'est quand même être l'histoire d'une relation entre deux personnes et pourtant, on a l'impression que si elle décrivait la façon dont elle choisit ses pommes de terre en faisant ses courses, cela n'aurait pas de grande différence. du coup, parfois on s'ennuie un peu, disons que le principal défaut c'est qu'on a l'impression d'attendre quelque chose qui ne vient pas. le récit ne s'envole jamais excepté lors des quelques aventures extraordinaires qui semblent ne lui arriver qu'à elle. le seul amour dans ce livre et celui qui lie Amélie au Japon. Ces moments de plénitude qu'elle vit avec la terre de sa petite enfance sont les seuls où son écriture est plus enthousiaste. J'ai parfois eu l'impression que ce livre servait d'annexe à Stupeur et Tremblements, qu'il n'est là que pour combler des trous dans le récit initial.

En dépit de ces inconvénients, j'ai beaucoup apprécié l'apprentissage de la vie et des coutumes japonaises, avec par exemple une éducation aux antipodes de notre mode occidental. D'un point de vue très personnel, j'ai aimé souvent souri aux références à la Belgique et aux comparaisons faites avec le pays du soleil levant.
Lien : http://blog.spaceshipgraphic..
Commenter  J’apprécie          10
lu en 2h bien
Commenter  J’apprécie          00
Lu en Avril 2018
Narré comme un journal intime. Est-ce réellement une fiction ?
Histoire au Japon. Passage intéressant quand elle narre l'aventure au mont Fudji. Découverte des us et coutumes de ce pays.
Commenter  J’apprécie          00
Lors de son séjour au Japon pour raisons professionnelles (ladite expérience ayant été narrée dans le truculent Stupeurs et tremblement), Amélie a eu une histoire d'amour avec un curieux Tokyoïte. Rinri, le jeune homme à qui elle donne des cours de français, s'éprend rapidement de la future romancière. Ensemble, ils vivront une relation marquée par les malentendus et les différences culturelles. (...)
Lien : http://lencreuse.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (6290) Voir plus



Quiz Voir plus

Ni d’Ève ni d’Adam (Amélie Nothomb)

Où Amélie et Rinri se rencontrent-ils la toute première fois?

Dans un café
Dans un parc

16 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Ni d'Eve ni d'Adam de Amélie NothombCréer un quiz sur ce livre

{* *}