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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le 2 mars 1953, Staline a une hémorragie cérébrale en pleine nuit. On s'affole à trouver des médecins, puisqu'il a tué ou déporté les meilleurs ! le 5, il est déclaré décédé. Avant même sa mort officielle, les membres du Comité central prennent des mesures pour assurer sa succession, avec le sinistre Lavrenti Béria en embuscade, et Nikita Khrouchtchev qui l'attend au tournant. le plus habile des deux n'est pas celui qu'on aurait pu croire. ● Avec ces deux albums passionnants on a une vision du totalitarisme en pleine action, de l'intérieur. le gigantisme des bâtiments et leur mise en page, ainsi que les couleurs, où le rouge et le gris dominent, donnent une idée du poids du régime sur les habitants. Les personnages, eux, sont blafards. ● Même mort, Staline continue à faire peur et à provoquer au sein de ses « camarades » dirigeants bassesses et lâchetés. ● La violence est omniprésente, comme par exemple avec ces militaires qui tirent sur des civils dont le seul tort est de vouloir aller rendre, de leurs campagnes, un dernier hommage au Petit Père des Peuples. ● Cependant l'humour – un humour noir, glacial – n'est pas absent de ces pages. ● On voit aussi ce que c'est que d'être l'épouse ou les enfants de Staline. ● Toute l'inhumanité du régime nous saute aux yeux, avec des dessins particulièrement soignés, superbes, et un scénario au cordeau, dynamisant un récit qui aurait pu être languissant. ● le second tome se termine sur les mots : « Vers un avenir radieux », quelle ironie ! ● Une grande réussite que je conseille sans réserve. ● Merci à Bobo1001 de m'avoir fait découvrir ces albums.
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Lorsque vous ouvrez cette BD, je vous garantis que vous oubliez tout autour de vous!

Scène d'ouverture: un concert de musique classique retransmis en direct. Tout se passe bien jusqu'à ce qu'un appel à l'antenne ait lieu. C'est Staline qui a adoré ce qu'il a entendu et qui voudrait un disque du concert.

Après quelques péripéties, le voilà enfin en possession du cd mais voilà qu'il fait une crise cardiaque.

C'est là que tout commence vraiment.

Fabien Nury met en place une intrigue où jeux de pouvoir et corruption se côtoient. Il révèle des personnalités pourries jusqu'à la moelle qui se battent alors que Staline n'est même pas encore mort pour avoir une parcelle de son pouvoir.

Dans cette histoire, rien n'est noir ou blanc. Méchants ou gentils, ces étiquettes n'ont pas lieu d'être car du jour au lendemain, tous peuvent virer de bord.


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Staline ne serait presque qu'un personnage secondaire dans cette bande dessinée. La terreur qu'il inflige à ses administrés est incarnée par la seule réaction à un coup de fil que Staline passe au directeur de la Maison de la Radio. Puis très vite, on assiste à son attaque cérébrale suivi des magouilles orchestrées pour le pouvoir par le ministre de l'intérieur Beri et les autres membres du Comité Central du Parti communiste d'Union soviétique. L'abus de pouvoir, les luttes internes, la terreur, les violences y compris sexistes, les manipulations, tout y passe dans cette intégrale qui réunit les deux tomes de l'histoire. L'acte de résistance d'une pianiste offre une éclaircie dans un environnement régi par un totalitarisme imbécile et cruel. le graphisme sombre et torturé de Thierry Robin, continue, comme dans "Mort au Tsar" à parfaitement se prêter au scénario de Nury.
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Excellent exemple de ce que la bande dessinée historique peut accomplir de mieux! Il y a vraiment peu à redire sur cette reconstitution des événements qui suivent le trépas naturel du tyran responsable et coupable de la mort de millions d'êtres humains. Tout y est vrai, des très jeunes filles offertes à la concupiscence insatiable du sadique Beria aux intrigues de palais d'un Khrouchtchev, de connivence avec Joukov, le vainqueur de l'Allemagne nazie à l'Est.
Tout est vrai, enfin presque. le discours du fils de Staline est fictif, même s'il ne tranche pas avec le caractère réel du personnage "fils de", alcoolique et immature. La foule endeuillée par la mort du "Petit Père des Peuples" qui se fait mitrailler à l'entrée de Moscou par les soudards du NKVD est également une scène inventée qui ne dépareille pas avec les pratiques usuelles d'un totalitarisme sanguinaire.
Une histoire aussi réussie ne pouvait rester à l'état de BD. Elle a fait l'objet d'un film éponyme, une coproduction franco-belgo-britannique, avec une brochette d'acteurs absolument épatants (parce que britanniques, justement!).
Vive la BD historique de qualité!
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BD

"La mort de Staline " de Nury Fabien (Auteur), Robin Thierry (Illustrations). (144p)
Ed. Dargaud.

Bonjour les fous de lectures...

Voici une excellente BD.
2 mars 1953, Staline, le père de toutes les Russies, meurt.
Qui va lui succéder?
Commence un ballet intrigues et magouilles pour la place du chef.
Qui sera Calife à la place du Calife ?
La voie est ouverte pour les ambitieux, les assoiffés de pouvoir.

Excellent scénario et très jolie représentation graphique.

Cette BD a inspiré le film qui n'a rien à lui envier .. Bref, à lire et à voir
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