Le maître de Benson Gate, tome 1 : Adieu Calder

c'est une BD sortie en 2007. pourtant quand je l'ai ouvert, le dessin et le lettrage me donnait l'impression d'une parution 10 à 20 ans avant... c'est d'ailleurs cf qui m'a poussé à vérifier la date de publication.
L'histoire, mais semble un peu tordue tout en étant classique : le gentil frère et le vilain frère parte en balade et ça vire au desastre.
c'est pas passionnant, ça se laisse lire.

Premier tome d'une série qui en comptera 12. Cet album nous permet de faire connaissance avec les 2 héritiers d'un empire pétrolier, Calder et Richard Benson.
Rapidement les mensonges, le chantage, les meurtres, la mafia, le cynisme sont au centre de cette saga familiale.
Mais l'histoire pêne à nous embarquer. Parfois confuse, souvent violente, le rythme n'y est pas.
Dommage car le thème, souvent repris en BD a souvent été à la source de belle série telles que l'Ordre de Cicéron.

Premier tome assez réussi, de l'action, un bon scénario, des dessins agréables aux couleurs bien posées. Au tome 2.

Histoire très dure , très violente ( trop violente ) qui raconte la rivalité entre les deux frères Benson .

Le décollage économique américain et le libéralisme débridé du début du vingtième siècle aux USA sont la toile de fond de cette tragédie familiale, qui voit deux frères très différents, Calder et Richard Benson, s'opposer. Leur père a fait fortune dans l'industrie du pétrole naissante. Ses succès sont autant dus à ses relations et aux pots de vins qu'il verse, qu'à son efficacité en affaire. Richard, étudiant en droit brillant, refuse de suivre sa voie et veut s'engager au bureau du procureur. Calder, trempe avec la pègre et se prépare à succéder au paternel.
Mais lors d'une virée commune des deux frères, Calder va trop loin et tue un truand local. La police étouffe l'affaire, mais Calder doit s'enfuir à l'étranger. Comment va réagir Richard ?
Très bonne surprise que cette BD, qui capture superbement l'esprit du temps. Tout est possible, la richesse se constitue et s'étale, la police est aux ordres. L'intrigue est rythmée et les dessins de Garreta, le dessinateur d'Insiders, sont parfaits sur ce sujet.
Vivement la suite.

Vous prenez un bout du Parrain, de Gangs of New-York, al Capone, Scarface... un peu de Raymond Chandler ou Dashiell Hammett et vous passez une soirée tranquille. Bref, l'histoire est vue, revue, lue et relue, avec une bonne touche de violence gratuite en plus. On peut toutefois mettre le nez dedans, d'une part parce qu'on peut tout à fait aimer le genre, mais d'autre part pour la qualité du dessin de Renaud Garreta. Il s'améliore au fil de ses travaux, je trouve. Ou du moins est-il peut-être plus à l'aise avec des scénarios de cette veine. On le voit bien dans Insiders, par exemple, par rapport à Fox One.
Il y a autre chose qui m'embête encore : les histoires de fric, de grandes familles riches qui s'entre-déchirent, ça m'ennuie.

Ce premier tome inaugure la nouvelle saga prévue en douze tomes de Fabien Nury ("W.E.S.T.", "Je suis légion", "Une aventure des Brigades du Tigre"). Une série constituée de diptyques indépendants qui permettront de traverser l'histoire des Etats-Unis tout en suivant l'histoire des Benson, passant en revue des événements clés tels que la révolution mexicaine, la prohibition et la première guerre mondiale.

Le thème de la saga familiale n'a rien de neuf et a déjà été traité de nombreuses fois en bande dessinées ("Les Maîtres de l'Orge", "L'ordre de Cicéron") et au cinéma (Dallas, Dynastie). On retrouve d'ailleurs tous les éléments clés du genre : un empire pétrolier, un patriarche autoritaire, deux héritiers totalement dissemblables et des tensions familiales qui montent crescendo.

Mais, malgré le manque d'originalité du sujet, la mise en place du récit est extrêmement efficace et l'intrigue assez prenante. le graphisme de Renaud Garreta est également assez classique, mais son style réaliste sied parfaitement au récit et lui offre une grande lisibilité. Que ce soit au niveau des décors, des vêtements ou de l'architecture, le dessin de Renaud Garreta propulse le lecteur au début du XXe siècle.

Excellente mise en bouche d'une saga au thème classique, mais qui s'annonce néanmoins très prometteuse.