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3,77

sur 324 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Trouvé dans une boîte à livres, je ne savais pas quoi attendre de cette lecture. J'ai passé toute l'histoire à me demander si c'était une lecture anecdotique ou bien plus profonde qu'elle n'en avait l'air. C'est un roman sur la maturité, la prise de conscience de l'âge et de l'évolution, davantage psychologique que physique. Il est aussi beaucoup question de transmission, de non dits et de liens que l'on ne peut justement bien déchiffrer qu'avec le temps et le recul.
C'est un beau livre qui dépasse ses seuls personnages.
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Nuala O'Faolain est une autrice irlandaise. Après un diplôme de littérature médiévale, elle devient journaliste et chroniqueuse à l'Irish Time. Elle y découvre son goût pour l'écriture et finalement, elle s'y consacre.
« Best Love Rosie » est son avant-dernier ouvrage, écrit en 2008, avant son décès d'un cancer foudroyant.
A 55 ans, Rosie rentre à Dublin pour s'occuper de Min, sa vieille tante qui l'a élevée à la place de sa mère. Lors d'un voyage à New-York, elle voit Min se révéler, décider de prendre sa vie en main, malgré son alcoolisme, et de rester aux Etats-Unis pour y faire sa vie. Rosie, elle, sombre dans une certaine mélancolie mais la découverte d'un lieu va la ramener à la vie…
A travers cette histoire, on découvre l'Irlande et ses coutumes. Les thèmes traités sont :
- L'amour filial et entre époux,
- Les carcans des traditions et des religions,
- L'alcoolisme,
- La solitude,
- L'exil.
J'ai découvert cette auteure par ce livre et j'ai passé un très bon moment de lecture.
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Après avoir beaucoup voyagé et beaucoup aimé aux quatre coins de la planète, Rosie revient , à 55 ans, sur sa terre natale, à Dublin, auprès de sa tante Min qui l'a élevée et avec laquelle elle a une relation un peu difficile. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu..

Je ne dévoilerai pas les détails de l'histoire mais sachez qu'alors que Rosie déprime en Irlande face au vieillissement et à la solitude, la tante Min qui n'a jamais rien vécu, commence à soixante dix ans une vie trépidante aux États Unis !


Pour Rosie, c'est une période de doutes, de remise en question, de recherche d'un nouvel équilibre ; comment donner un nouvel élan à sa vie, accepter de ne plus attirer le regard des hommes comme avant, elle qui a vécu l'amour intensément ? Et en même temps, elle redécouvre son histoire familiale , ses racines irlandaises et la beauté de ces paysages qu'elle a quittés étant jeune.
Ce sont deux portraits en miroir : deux femmes d'âge mûr, deux façons d'aborder la vieillesse, Min se dévoilant dans ses conversations téléphoniques avec Rosie. Et puis il y a les amis fidèles, la mélancolie irlandaise face à la mentalité américaine (« L'Amérique s'efforce tant qu'elle peut d'être optimiste et bien élevée."), l'apaisement dans la vieille maison familiale et l'acceptation du temps qui passe.


Si l'écriture est légère, poétique, drôle parfois, le roman est extrêmement mélancolique voire un peu déprimant quand on a soi-même atteint un certain âge ! Je l'ai trouvé aussi très lent et un peu long , surtout dans sa première partie. Malgré tout, il m'a donné envie de découvrir les autres livres de cette auteure que je ne connaissais pas du tout .
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Je me suis sentie concernée par l'histoire de cette femme qui prend assez brutalement conscience de son vieillissement et de sa solitude.
Rosie a bourlingué, elle a adoré les hommes et l'amour, a changé de pays, ne s'est jamais vraiment posée ni attachée. Elle a pour seule famille la tante qui l'a élevée après la mort de sa mère emportée par la tuberculose au moment de sa naissance. Rosie a un amant Italien, plus âgé qu'elle et leur relation s'étiole parce que Léo traverse une grosse déprime , et que sa libido s'en ressent.
Au début de l'histoire, elle rentre à Dublin, soucieuse de la santé de sa tante ( Min) qui s'est mise à boire et n'a plus beaucoup d'envies. Elle a renoué avec un vieux copain d'adolescence qui s'est exilé aux US et elle envisage d'écrire avec lui un petit livre de développement personnel pour aider les seniors à passer le cap.
Tout au long de ce livre, on chemine au gré des pensées de Rosie, on fait connaissance avec son environnement et de ses quelques amis d'enfance.
La transformation viendra de Min. Alors que Rosie pensait qu'elle devait assister sa vieille tante pour payer sa dette ( pas si vieille ! elle n'a que 15 ans de plus que Rosie, soit 65 ans ! ) Min s'installe aux Etats-Unis où elle se découvre un appétit de vivre qui déroute Rosie.
Pendant ce temps Rosie revient aux sources en découvrant la maison d'enfance de sa tante et de sa mère sur un bout très isolé de côte Irlandaise. Elle s'installe dans ce lieu , adopte un chien et se laisse prendre par cette nature âpre et forte où elle traverse le deuil de sa jeunesse , et plus précisément de son corps glorieux, de ses désirs et de sa sexualité épanouie.
Quant on quitte Rosie, elle a rechargé ses batteries et nous avec ! Une lecture très réjouissante !
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Best love Rosie est un livre étonnant, au prime abord, sa lecture ne laisse pas de trace dans la mémoire. Puis, rapidement, il nous apporte des bouffées d'oxygène qui nous revigore.
Rosie, est irlandaise,, elle a dévoré la vie par les deux bouts, aimé passionnément aux quatre coins du monde.
Puis, un jour, elle a 55 ans, elle rentre à Dublin sous le prétexte de s'occuper de sa vieille tante qui a remplacé sa mère, perdue prématurément.
Rosie s'interroge alors sur sa vie, dressant un bilan avant de sombrer dans les années de ce qu'on appelle la vieillesse.
Toute ses questionnements nous concernent, en réalité que nous soyons hommes ou femmes. le versant de la vie où l'on se demande si on a fait les bons choix, si notre vieillesse sera douce ou rugueuse.
Rosie, elle, s'affranchit peu à peu de ses interrogations en retrouvant une vieille maison familiale, dans une presqu'île, près de Dublin. La mer et cette maison la font revivre et lui permettent de trouver une nouvelle route.
Tout en lisant, La recherche du temps perdu
Quel titre convient- il mieux d'ailleurs de lire à l'automne hivernal de notre vie ?
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Rosie, la cinquantaine, est obligée de revenir en Irlande pour prendre soin de sa vieille tante Min. Cette femme qui l'a élevée, semble devenue alcoolique et dépressive. Rosie quitte donc sa vie de bohème et de grande voyageuse pour retrouver Dublin et tous les amis qu'elle y avait laissé En quête d'un nouveau projet professionnel, elle part retrouver à New York un ami qui doit l'aider à rédiger un manuel de développement personnel destiné aux femmes cinquantenaires. Lors de ce bref séjour, à sa grande surprise, Min la rejoint puis s'enfuit, plantant là sa nièce, totalement désappointée. Rentrée seule en Irlande, elle va devoir faire le point sur sa vie...
Difficile de dire ce qui m'a plu dans ce roman: c'est un mélange de douceur, de tendresse, d'humanité, de drôlerie, de folie aussi...Ce qui m'a moins plu, c'est son rythme, un peu lent et un récit un peu long. Mais la réflexion sur les liens, amour, amitié et leur transformation dans le temps, ainsi que sur celle de la condition féminine sont intéressants. Surtout, les personnages gravitant autour de Rosie et Min sont tous plus attachants les uns que les autres. Un bon moment de lecture, intelligent et délicat.
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Dublin j'arrive !
Et je ne suis pas seule, je suis en compagnie de Rosie, 55 ans, qui a fait de l'expatriation son mode de vie, mais rentre maintenant au pays.
Après avoir vécu une vie de voyages, Rosie Barry rentre chez sa tante Min à Kilbride ; sa tante qui l'a élevée après la mort de sa mère, puis après la mort de son père.
Et Rosie elle-même ne rentre pas seule, elle rentre accompagnée de mille questions, de mille pensées...
Il y a beaucoup de tendresse dans ce roman, tendresse entre les personnages mais également tendresse de l'auteure pour eux.
C'est un roman sur le vieillissement et plus particulièrement le vieillissement des femmes.
Difficile situation d'être une femme entre deux âges, lorsque l'on a passé sa vie à trouver son plaisir dans le regard des hommes, ou lorsque l'amour de toute une vie vous abandonne pour partir avec une jeune fille, ou lorsqu'on s'aperçoit qu'on n'est pas si satisfaite de son statut de célibataire indépendante...
Mais c'est également un roman sur les corps, les interactions entre eux, l'amour physique, l'affection...
Le souvenir le plus heureux de Rosie est celui de sa tante lui tenant la tête contre son ventre pour que le produit qu'elle lui avait mis dans les oreilles s'écoule bien.
Avec l'âge, l'amour donné et l'amour reçu ne passent plus uniquement par les corps et cela, ils prennent d'autres formes mais comment admettre cela sereinement lorsque notre propre corps "ne veut pas, [...] ne peut pas renoncer", lorsque le poids d'une petite chienne couché en travers d'eux suffit à redonner vie à vos pieds ?
Même si je ne suis pas dans cette tranche d'âge, ce roman a résonné en moi. L'empathie pour cette femme forte mais également très fragile s'est faite très rapidement et j'ai beaucoup aimé la plume de Nuala O'Faolain, que je découvrais à cette occasion.
Cependant, les plus de 500 pages m'ont parfois paru longues, et les interrogations de Rosie redondantes, j'aurais pu me satisfaire d'une centaine de pages en moins.
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Je n'avais jamais lu Nuala O'Faolain, bien que j'aie déjà entendu parler d'elle, surtout pour son roman sur Chicago May (prix Fémina étranger 2006). Je ne sais pas ce qui m'a poussée à acheter son tout dernier roman, “Best love Rosie”, si ce n'est la jolie couverture, et la promesse d'une lecture “feel good” pour ce confinement …

Passées les premières pages et la mise en place du récit, j'ai eu un véritable coup de coeur pour ce livre, plein de lumière, d'espoir, et de personnages chaleureux.

Rosie aborde la cinquantaine, ce qui l'effraie au plus haut point. Dans son petit village près de Dublin, c'est la routine entre sa vie auprès de sa tante qui l'a élevée, ses amis et le temps qui s'écoule trop lentement. Mais un voyage à New-York va tout chambouler : sa tante, si morose à Dublin, y retrouvera une deuxième jeunesse, au point de ne plus vouloir rentrer. Quant à Rosie, elle a pour projet d'écrire un manuel de développement personnel sur la cinquantaine, pour ces Américains … En rentrant en Irlande, Rosie tombe amoureuse d'une vieille bicoque sur la Pointe, la presqu'île, la maison de sa mère et de sa tante. Tout y est à refaire : pas d'eau courante, pas d'électricité, … mais une vue sur la mer à couper le souffle, la solitude, et une chienne qui semble l'avoir adoptée …

Le roman est parsemé ici et là de la correspondance par mail entre Rosie et un ami qui va l'aider à se faire publier, et bien sûr, des Pensées – savoureuses – qui constitueront ce fameux manuel du savoir-vieillir pour les cinquantenaires.

*** suite sur le blog***
Lien : https://histoiresdenlire.be/..
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A travers le récit de Rosie, c'est toute une interrogation sur l'(im)possibilité de vieillir que nous offre Nuala O'Faolain. Une réflexion sur le temps qui passe, les regrets qui nous habitent et notre rapport aux autres et au temps que nous parcourons. Rosie et Min, sa vieille tante, agissent par effet miroir. L'une désireuse de trouver un lieu où passer le temps de son âge « mûr » quand l'autre décide de tout reprendre à zéro à 70 ans. Un mouvement par le voyage extérieur et intérieur qui s'apparente à une réflexion sur les êtres et leur devenir. Les thèmes de Best love Rosie sont multiples, touchants et s'immiscent dans l'inconscient du lecteur tant ils apparaissent immuables : l'amour, la perte, la solitude, l'attente, la bienveillance. Une lecture intéressante qui, bien que classique, séduit par ses personnages mouvants et leurs préoccupations universelles. Un bon moment de lecture.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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Si j'avais rencontré Rosie, elle aurait pu devenir une amie...
Les 2 figures centrales, Rosie et Min ont une relation complexe faite de sentiments profonds mais tus, de non dits et d'incompréhension. En même temps on les découvre plus proches que ce qu'elles s'avouent mais comme en miroir inversé l'une de l'autre; Min s'autorisant à la fin de sa vie, ce que Rosie a toujours tenu comme essentiel et non négociable. Mais à la cinquantaine, les questions existentielles se bousculent pour Rosie, qui s'interroge sur ses choix et son avenir, notamment amoureux. de quoi est remplie une vie, comment supporter les regrets, quelles sont les dimensions essentielles ? Avec beaucoup d'humour et d'auto dérision Rosie (Nuala ?) aborde un tournant de sa vie. La tendresse pour les personnages, la galerie de personnages qui gravitent autour de Rosie et de Min, le style agéable, fluide et poétique, l'importance de la nature et de l'histoire de l'Irlande,mais surtout de l'amour qu'il soit passionnel, amical ou maternel et qui traverse tout le roman; tout cela m'a fait énormément apprécié cette oeuvre. C'est le 1er que je lis de cette auteure et il me donne envie d'en lire d'autres.
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