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3,77

sur 324 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Best love Rosie est un livre étonnant, au prime abord, sa lecture ne laisse pas de trace dans la mémoire. Puis, rapidement, il nous apporte des bouffées d'oxygène qui nous revigore.
Rosie, est irlandaise,, elle a dévoré la vie par les deux bouts, aimé passionnément aux quatre coins du monde.
Puis, un jour, elle a 55 ans, elle rentre à Dublin sous le prétexte de s'occuper de sa vieille tante qui a remplacé sa mère, perdue prématurément.
Rosie s'interroge alors sur sa vie, dressant un bilan avant de sombrer dans les années de ce qu'on appelle la vieillesse.
Toute ses questionnements nous concernent, en réalité que nous soyons hommes ou femmes. le versant de la vie où l'on se demande si on a fait les bons choix, si notre vieillesse sera douce ou rugueuse.
Rosie, elle, s'affranchit peu à peu de ses interrogations en retrouvant une vieille maison familiale, dans une presqu'île, près de Dublin. La mer et cette maison la font revivre et lui permettent de trouver une nouvelle route.
Tout en lisant, La recherche du temps perdu
Quel titre convient- il mieux d'ailleurs de lire à l'automne hivernal de notre vie ?
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Après avoir voyagé, travaillé dans de nombreux pays, rencontré une multitude de gens et aimé des hommes différents, Rosie rentre dans son Irlande natale. Elle croit y revenir pour s'occuper de sa tante, Min. Mais ce qu'elle va découvrir en faisant le bilan de sa vie va l'étonner...
Ne pas trop en dire sur Rosie Barry, c'est la laisser vous raconter elle-même ses craintes, ses joies et ses souvenirs. C'est se laisser porter par l'écriture plaisante et poétique de son auteur... C'est aussi apprendre à regarder autour de soi, derrière et devant...
Ne pas trop en dire c'est vous donner l'envie d'ouvrir les pages de ce roman...
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Rosie, la cinquantaine bien entamée, voyageuse éternelle, va retourner dans son Irlande natale pour s'occuper de sa tante. Cette dernière, désormais âgée et montrant des signes prouvant une incapacité à vivre seule est la seule famille qui reste à Rosie.
Mais ce retour aux sources va se reveler bien plus compliqué et surtout plus riche que ne se l'imaginait Rosie. C'est lors d'un séjour aux États-Unis que sa tante va se révéler en la rejoignant sur place à sa grande surprise. Surprise qui n'aura d'égale que celle que Rosie éprouvera le jour de son voyage retour quand Min lui annoncera son intention de rester aux States.
De retour en Irlande, Rosie va aller à la recherche d'elle même en évoquant son passé et en retournant sur le lieu de naissance de sa mère.
Nostalgique évocation de l'age, l'amitié , l'amour maternel et très beau portrait de femme, Best Love Rosie est le troisième livre que je lis de cette auteure qui est decidemment bien talentueuse.

Challenge ABC 2016/2017
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Rosie Barry ah que j'aurais aimé croiser votre chemin! Vous qui dans les années 1960 avez voulu quitter le carcan étouffant de cette Irlande catholique jusqu'aux bouts des ongles, êtes partie à travers le monde voir du pays, voir d'autres gens, découvrir d'autres façons de vivre, vivre l'amour sans pudeur, sans tabous ni interdits . Ah que j'aurais aimer vous voir revenir à Dublin pour prendre soin de Min , votre tante, votre mère adoptive, celle qui vous a élevée après la mort de votre mère et qui est restée auprès de votre père et de vous!
Arrivée à cet âge dit senior , il vous a fallu faire le bilan d'une vie animée par une volonté d'indépendance, de féminisme et dresser le constat . Quand vous avez vu Min, la timide, l'effacée, prendre enfin son envol , se poser en Amérique et enfin vivre à près de 7O ans , vous vous êtes sentie frustrée, orpheline , abandonnée, vieille avant l'heure...
Et puis il y a l'Irlande vue à travers vos yeux, vos larmes, vos fous rires , vos coups de gueule et vos déclarations d'amour et là aussi j'aurais aimé être à vos côtés...
Un roman plein de tendresse écrit par une femme en pleine maturité loin de se douter que la maladie allait l'emporter quelques mois plus tard . Un roman qui raconte cette période que chacune-que chacun- traverse plus ou moins bien quand les décennies s'accumulent, un regard sans concession mais plein d'espoir.
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Rosie, la cinquantaine a passé sa vie à parcourir le monde , sans attache de lieu ou d'amants .
Le doute sur son pouvoir de séduction s'installe avec Léo, son amant italien vieillissant, leur relation s'émousse et Rosie éprouve alors le besoin de rentrer au bercail .
Son pays c'est l'Irlande , sa seule famille c'est Min, la tante de 70 ans qui l'a élevée à la mort de sa mère et qui a mis sa vie entre parenthèse à l'âge de 15 ans pour s'occuper du bébé.
Il lui reste aussi quelques amis de son âge, fidèles même s'ils n'approuvent pas toujours ses choix .
Min, elle, ne l'attend pas les bras ouverts et préfère passer des heures dans un pub à boire plus que de raison ou rester couchée une bonne partie de la journée : ce ne sont pas les retrouvailles espérées par Rosie !

Le lecteur lors de la mise en place des personnages reste un peu sur sa faim, mais le roman prend une autre tournure lorsque, à l'occasion du projet de la rédaction de petits opuscules sur l'art d'aborder la cinquantaine , Rosie part à New-York, bientôt rejointe par sa tante qui a décidée de mener enfin une nouvelle vie au grand étonnement de sa nièce et parfaite illustration de ce qu'on peut entreprendre à tout âge .

Si l'une s'ouvre au nouveau monde, Rosie de retour en Irlande découvre la maison de ses grands-parents et par la même , leur histoire et s'entête à vouloir restaurer la bicoque et vivre dans ce coin perdu.

Nuala O'Faolain aborde dans ce roman deux thèmes principaux .
Celui du peuple irlandais avec ce besoin ou cette nécessité de fuir un pays où la pauvreté a longtemps perduré , pas d'espoir , pas d'avenir , envie d'aller voir ailleurs, de rêver d'un futur plus souriant, une ouverture au monde que les gens les plus vaillants ne sentaient pas dans leur pays natal mais ce départ n'est que partiel, une partie du coeur restant profondément attaché au à l'Irlande.

Et puis l'amour, omniprésent, celui pour ses enfants ou ceux qu'on élève, souvent ingrat ou décalé et l'amour de l'autre, recherche d'un partenaire pour quelques heures de plaisir ou quête de l'âme soeur .

J'ai bien aimé le portrait touchant de ces femmes et de leurs amis, l'évocation du sol irlandais où les racines sont profondes et les convictions bien ancrées , la fierté nationale de ces gens même s'ils sont partis pour fuir justement le carcan qui les oppressait .
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C'est le premier livre que je lis, qui parle d'une femme qui a été belle et désirée, de sa sensualité toujours présente et de la prise de conscience que la cinquantaine venue les hommes ne lui portent plus le même intérêt.
Outre cet aspect, le personnage principal nous raconte par petites touches son passé de voyageuse et d'amante très libérée, moderne, hédoniste.
Mais ce n'est pas tout: elle nous raconte L'Irlande de son enfance et la dureté de la vie d'une partie de sa famille, la beauté des paysages sauvages et le retour vers ses racines, comme on retourne au port.
Mais encore,: elle nous raconte la prise de conscience de sa relation avec sa tante qui l'a élevée et qu'elle va découvrir comme une enfant qui ouvre tardivement les yeux sur un pilier que sont souvent les parents, sans prendre conscience qu'ils ont été jeunes.
Le puzzle n'est toujours pas complet, mais la poèsie, la nostalgie sont partout.
Bref: j'ai aimé et j'irai en Irlande.
Ah oui , une dernière chose: elle ne part jamais sans "son Proust".
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Pour tout être humain, homme ou femme, je pense qu'il y a, souvent au mi-temps de son existence, un regard sur sa vie passée, sur son présent et sur ce qu'il veut faire dans le futur…… Bien des livres, guides ont été publiés donnant les méthodes pour réussir ce nouveau défi : être heureux, apaisé et serein quand le corps n'a plus les attraits de la jeunesse, quand le temps qui reste pointe son nez et qu'il semble que le meilleur soit passé.

Nuala O'Faolain a choisi la forme du roman pour nous parler de ce moment de la vie avec un personnage, Rosie, qui a bourlingué jusqu'à maintenant, que ce soit dans sa vie sentimentale ou professionnelle, passant d'une histoire d'amour à une autre, d'un travail en bibliothèque à celui de documentaliste pour l'Union Européenne. A 57 ans, elle décide de revenir à Kilbride, ville de son enfance en Irlande, aux racines de son existence en venant vivre auprès de sa tante, Min, qui l'a élevée alors qu'elle n'avait que 15 ans après le décès de sa soeur et mère de Rosie.

Ce retour aux sources va être l'occasion de découvrir que la vie ne s'arrête pas, qu'il est possible de vivre encore ses rêves même si l'un d'eux, pour Min, est l'occasion d'un road-trip à travers les Etats-Unis, parfois en toute illégalité. Je vous assure que cette femme est incroyable…..

Ce roman publié en 2008, peut-être un peu en avance sur tous les guides au ton assez professoral (mais malgré tout bienveillant) sur comment réussir sa vie, les fameux feel good, se penche sur cette fameuse crise de la cinquantaine. Utilisant les flashbacks de l'héroïne pour en tirer les leçons et lui permettre d'avancer, l'auteure nous plonge dans une vie de quartier, où tout le monde se connaît et sait tout de tout le monde.

Je suis assez partagée sur cette lecture….. Il y a de très beaux moments en particulier quand Nuola O'Faolain s'interroge à travers Rosie sur l'existence d'une femme d'âge mûr, psychiquement et physiquement à l'approche de la soixantaine, quand une partie de sa vie est derrière soi, que les doutes s'installent sur les choix et orientations choisis, sur le cheminement des pensées de son héroïne sur son devenir et sur sa quête d'un autre ailleurs mais j'ai trouvé que le roman s'étirait beaucoup, trop pour moi, tournant un peu toujours sur les mêmes scènes, questionnements et événements. Et puis c'est assez convenu et prévisible....

Les personnages sont tous plus ou moins à la recherche du bonheur (mais comment ne pas l'être) , il y a les amis d'enfance et l'incontournable meilleur ami homosexuel, Markey, à qui l'on peut tout demander, l'amoureux que l'on croyait perdu et qui refait surface mais surtout, et en cela elle m'a convaincue, c'est sa découverte que le bonheur se trouve peut-être pas à l'autre bout du monde, dans le luxe ou la frénésie, mais qu'il est peut-être là tout près, dans l'inconfort et la nature. Chacun sa quête, il n'y a pas de recette miracle, il faut simple s'écouter et voir.

"Tout à l'heure, si elle était de bonne humeur, Bell (la chatte) se blottirait contre moi dans le lit et je lui en saurais gré. Les animaux sont à l'opposé du vide froid – ils sont denses, chauds et singuliers et ne cherchent pas de réponses parce qu'il ne savent pas qu'il y a des questions. (p155)"

L'écriture est agréable, vivante, composée de nombreux dialogues, d'échanges de mails entre Rosie et Markey, les péripéties de Min offrant des leçons de vie à Rosie et lui prouvant que quelque soit l'âge rien n'est jamais fini, mais c'est aussi une vraie réflexion sur l'âge et le corps quand les années les plus belles sont soi-disant derrière soi.

"De minute en minute, je devinais à son comportement si elle m'aimait, ou me chérissait, ou n'avait que faire de moi. C'était physique. Ce n'était pas juste sa façon de me toucher, mais aussi sa respiration, la rapidité de ses gestes, la légèreté ou la pesanteur de sa voie. Tout était signe. (p157)"

N'étant pas lectrice de littérature feel good mais ayant malgré tout lu ici ou là toujours les mêmes injonctions, qui semblent tellement simples dans les mots mais pas toujours faciles à mettre en oeuvre, j'ai malgré tout aimé le choix de la construction romancée pour édicter ces règles qui mènent au bonheur . Une lecture somme toute positive mais pour amatrice (eur) du genre.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Best Love Rosie, est un roman comme une pause au croisement d'une existence, poser le regard sur soi, son passé et son avenir. Et pour se faire, il déjà appréhender son présent. Rosie a vagabondé toute sa vie durant, mais à la cinquantaine, elle éprouve le besoin de retourner à ses racines, en Irlande. Sa tante Min qui l'a élevée file un mauvais coton. Rosie s'en inquiéte mais elle doit quand même s'absenter pour une petite semaine aux USA pour un projet de livre. C'est alors que la bascule s'inverser, Min qui s'est toujours sacrifiée décide de partir rejoindre Rosie. C'est un partie du livre agréable avec le personnage de Min qui débarque de son Irlande aux USA. Très vite, Min voit dans ce périple un renouveau, et compte bien profiter pleinement de son visa de 3 mois. Rosie doit se plier et repart donc seule. A son retour, une surprise l'attend avec un courrier des plus inattendu où il est question d'une maison abandonnée dans un ancien terrain autrefois réquisitionné. Cette maison où sa famille a vécu, elle en fait son havre de paix. C'est ici dans ce paradis terrestre, que Rosie se questionne sur son existence à l'âge où la sagesse remplace la jeunesse.

Beaucoup de réflexions dans ce roman, des personnages attachants, juste une petite langueur à déplorer pour ma part, je m'attendais à une plume plus atypique. Une petite pointe de déception, donc, je pense que je m'attendais un coup de coeur pour cette auteure, qui n'est pas venu.
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L'intrigue du roman repose sur le chassé croisé entre deux femmes : Rosie qui rentre en Irlande au prétexte de s'occuper de sa tante Min alors que celle-ci s'envole vers l'Amérique afin de réaliser son vieux rêve.
De retour à Kilbride, son village natal, Rosie retrouve ses vieux amis, ses voisins mais en réalité c'est de Min, sa mère de substitution dont elle aurait besoin. En plein âge mûr, Rosie à peur de vieillir, de ne plus être désirée, de devoir renoncer à faire l'amour, de mourir... Comme sa tante, elle ne s'est jamais mariée, n'a pas eu d'enfant et se sent seule, sans vraies attaches.
Son histoire se construit lentement au fil des pages, au travers des souvenirs qui l'ont façonnée mais aussi de ses conversations téléphoniques avec sa tante qui lui confie par bribes ce qu'elle ignorait sur sa famille. Paradoxalement, alors qu'elles ne se sont jamais beaucoup parlé, c'est l'éloignement qui permet au dialogue de s'installer entre elles.
Best love Rosie est un roman sur le retour d'une femme vers les valeurs essentielles: les racines. Peu importe les pays où elle a vécu, les amis qu'elle y a rencontré, les hommes qu'elle a aimés car finalement il n'en reste rien si ce n'est que des souvenirs. Son coeur est en Irlande.
J'ai eu un peu de mal à m'adapter à l'écriture puis Rosie a finalement réussi à me séduire avec ses faiblesses, ses paradoxes. La lecture de ce roman a un goût amer car c'est le dernier que de Nuala O'Faolain a écrit avant de mourir d'un cancer foudroyant.
C'est Sabine Wespieser qui la première a édité ce roman sorti en août 2008, trois mois après de le décès de l'auteur. Nuala O'Faolain avant de disparaître lui avait confié la gestion de son oeuvre. Best love Rosie n'est sorti en langue anglaise qu'en 2009.
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Après avoir beaucoup voyagé et beaucoup aimé aux quatre coins de la planète, Rosie revient , à 55 ans, sur sa terre natale, à Dublin, auprès de sa tante Min qui l'a élevée et avec laquelle elle a une relation un peu difficile. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme prévu..

Je ne dévoilerai pas les détails de l'histoire mais sachez qu'alors que Rosie déprime en Irlande face au vieillissement et à la solitude, la tante Min qui n'a jamais rien vécu, commence à soixante dix ans une vie trépidante aux États Unis !


Pour Rosie, c'est une période de doutes, de remise en question, de recherche d'un nouvel équilibre ; comment donner un nouvel élan à sa vie, accepter de ne plus attirer le regard des hommes comme avant, elle qui a vécu l'amour intensément ? Et en même temps, elle redécouvre son histoire familiale , ses racines irlandaises et la beauté de ces paysages qu'elle a quittés étant jeune.
Ce sont deux portraits en miroir : deux femmes d'âge mûr, deux façons d'aborder la vieillesse, Min se dévoilant dans ses conversations téléphoniques avec Rosie. Et puis il y a les amis fidèles, la mélancolie irlandaise face à la mentalité américaine (« L'Amérique s'efforce tant qu'elle peut d'être optimiste et bien élevée."), l'apaisement dans la vieille maison familiale et l'acceptation du temps qui passe.


Si l'écriture est légère, poétique, drôle parfois, le roman est extrêmement mélancolique voire un peu déprimant quand on a soi-même atteint un certain âge ! Je l'ai trouvé aussi très lent et un peu long , surtout dans sa première partie. Malgré tout, il m'a donné envie de découvrir les autres livres de cette auteure que je ne connaissais pas du tout .
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