Marie Odile s’exile en Corse et y vit douze ans. Elle espère et désespère, se ressent épouse et mère coupable. Tel un oiseau des îles, elle se nourrit de la beauté des paysages et se délivre de ce qu’on attend d’elle.
S’en remettant à l’essentiel, elle avance vers l’inconnu, ouverte à tous les possibles. À travers un voyage intérieur, elle nous raconte ses deuils, son errance, sa quête…
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.