La Formule préférée du professeur

Une lecture pleine de bienveillance. Ce roman met en scène trois personnages très différents : une aide-ménagère, son fils de 10 ans, un professeur de mathématiques qui perd la mémoire toutes les 90 minutes. le trio est attachant. L'idée est originale, mais le roman manque de dynamisme par moment. À lire entre 2

Lu en 2017. Ce fut une lecture coup de coeur pour mon deuxième roman de l'auteure japonaise (5 lus depuis, à ce jour).
L'histoire d'une relation vraiment touchante entre trois personnages de générations différentes, faite de beaucoup de tendresse et de patience.
Une plume délicate, poétique et sensible, qui fait entrer le lecteur dans une douce et paisible intimité, celle des lieux, de l'instant, des actes simples, des sentiments... Depuis "l'infiniment petit" à "l'infiniment grand" !
Un hymne à la tolérance et au partage, face au handicap, à la vieillesse et à la solitude.

Récit attachant et délicat, dans lequel les mathématiques se mêlent aux sentiments. Il m'a manqué néanmoins quelque chose pour en faire une histoire mémorable... peut-être trop de non-dits, un peu plus d'intensité, moins de chiffres... peut-être est-ce dû aussi à la subtilité de la littérature japonaise, que je trouve habituellement séduisante mais cette fois cela ne m'a pas permis de me laisser complètement emporter par cette histoire.

“Le 4 était si rond qu'on aurait dit un noeud de ruban, le 5, penché en avant, menaçait de trébucher à tout instant (...)”

L'improbable amitié entre un vieil homme dont la mémoire s'est arrêtée en 1975 et son aide ménagère et son fils. le professeur n'est en effet plus en mesure de créer de nouveaux souvenirs suite à un accident et ne dispose d'une mémoire à court terme que de 80 minutes. 

L'alliance de la délicatesse japonaise et des mathématiques donne un roman très original. J'ai beaucoup aimé cette lecture, la pédagogie du professeur, les nombres parfaits, les élégants aussi…

Des mathématiques, du base-ball (japonais) , un vieux professeur qui n'a plus de mémoire proche, une aide-ménagère attentionnée, un garçon de 10 ans curieux et bien élevé voilà les ingrédients de ce roman. Je me suis laissé embarquer par cette histoire un peu triste, un peu drôle, souvent touchante, instructive et surprenante. Un bien beau conte qui démontre qu'1 plus 1, plus 1, font souvent 1 tant que personne d'autre n'interfère.

Sans le savoir en achetant ce livre, j'avais déjà lu Yoko Ogawa avec « Les lectures des otages » que j'avais beaucoup aimé. Je ne sais pas s'il est possible de se faire une idée d'un écrivain sur deux livres, mais il me semble que cette auteure est capable de se renouveler. le seul point commun entre ces deux lectures est qu'il s'agit d'un sujet grave mais traité avec douceur et pudeur et quelques pointes d'humour.
Ici, il s'agit d'un professeur de mathématique. Que dis-je ! D'un génie des mathématiques, d'une tête pensante vivant dans ses sphères bien au-dessus de notre petit quotidien. En 1975, un accident de voiture lui fait perdre la mémoire à dater de ce jour. Tout ce qui précède l'accident, le professeur s'en souvient, mais chaque jour suivant, sa mémoire disparaît à jamais, au-delà d'un laps de temps de 80 minutes. Et c'est ainsi que tout est à recommencer quotidiennement et inlassablement. Une aide-ménagère et son fils de dix ans parviendront à apprivoiser le cerveau défaillant du professeur grâce à l'amour des mathématiques et… du base-ball.
Pudeur, respect, compréhension sont les maîtres mots de ce roman qui nous plonge au coeur d'un abîme humain qu'est la perte de mémoire. C'est très bien amené, avec douceur, ce qui n'empêche pas de se rendre compte du quotidien des personnes qui en souffrent et de leur entourage.
Même si plusieurs passages sont destinés à de vrais matheux (dont je ne fais pas partie), les personnages attachants et l'histoire émouvante écrite d'une belle plume m'ont procuré un réel plaisir de lecture.

La formule préférée du professeur est un livre que l'on m'a offert il y a près de vingt ans maintenant (il est sorti en 2005 en France) et dont je ne gardais pas un vif souvenir. Je l'ai redécouvert le mois précédent et, si c'est une lecture agréable, je comprends pourquoi, au lycée, il ne m'a pas transcendée : la littérature japonaise et les mathématiques étaient loin d'être mes priorités.
Dans ce roman de Yōko Ogawa, nous suivons une aide-ménagère qui travaille auprès d'un nouveau client, un vieux professeur de mathématiques dont la mémoire se limite à quatre-vingts minutes suite à un accident de voiture. Petit à petit, à la demande du vieil homme, le fils de la jeune femme va partager un peu de leur quotidien, apportant un vent de fraîcheur, de la joie dans la maison du professeur.
La formule préférée du professeur a su me toucher. C'est un récit à la fois tragique mais surtout plein de beauté, par les passions qui animent le professeur (les mathématiques et le base-ball), par sa joie de côtoyer Root, l'enfant de l'aide-ménagère, par la bienveillance des personnages, les désirs de faire plaisir sans rien attendre en retour. Si je ne me suis certes pas attachée à l'héroïne (pour une raison très bête : elle n'est jamais nommée, on ne connaît pas son prénom), si j'ai trouvé les parties tournant autour des mathématiques intéressantes mais pas transcendantes (ce n'est clairement pas mon domaine de prédilection) de même que pour le base-ball (mais je comprends l'engouement que l'on peut avoir pour un sport), je me suis toutefois prise d'affection pour le professeur et pour Root. Aussi, j'ai parfois été très émue par le récit, doux et mélancolique à la fois.

Bien que j'ai apprécié cette lecture, je ne suis pas sûre qu'elle me restera très longtemps en mémoire et je ne sais pas dire pourquoi. Quoiqu'il en soit, il est indéniable que La formule préférée du professeur est un bon roman, plein de tendresse, riche en émotions. Si vous le lisez ou l'avez déjà lu, je suis curieuse de votre retour.
Belle journée à vous.
Lien : https://malecturotheque.word..

C'est seulement mon second roman japonais mais j'ai eu l'impression de lire quasiment la même chose que dans le premier qui était "les délices de Tokyo".

Les thèmes sont identiques (maladie, vieillesse, transmission à la jeune génération...).
Le roman se lit facilement mais il ne me restera pas en mémoire.
C'est gentil, touchant, les personnages sont agréables mais je n'ai pas ressenti grand chose en le lisant.

Là où j'ai plus apprécié "les délices de Tokyo" c'est pour son côté Historique mais là ce n'est pas le cas (hormis des noms de joueurs de base-ball et qq théories mathématiques).

L'écriture de Yoko Ogawa est toujours subtile et ses histoires sont souvent troublantes. Dans "La formule préférée du professeur", elle est plutôt touchante et toujours intrigante.
C'est l'histoire d'une rencontre entre un ancien mathématicien, homme atteint d'un dysfonctionnement de la mémoire (Ma mémoire ne dure que 80 minutes), d'une aide-ménagère et de son fils de 10 ans.
C'est l'histoire d'une passion des mathématiques, de la transmission du savoir, des relations intergénérationnelles, de l'amitié, de l'amour éternel.
C'est beau et sensible sans être mièvre.

Petit bémol, je ne suis pas un féru de baseball. Les passages y faisant référence m'ont donc laissé un peu de côté. En revanche, j'ai été happé par les explications mathématiques du vieux professeur.

Lu dans le cadre du Challenge Multi-défis 2023
Lu dans le cadre du Challenge YÔKO OGAWA sans limite de temps

Une aide-ménagère est embauchée chez un ancien mathématicien, un homme d'une soixantaine d'années dont la carrière a été brutalement interrompue par un accident de voiture, catastrophe qui a réduit l'autonomie de sa mémoire à quatre-vingts minutes. Chaque matin en arrivant chez lui, la jeune femme doit de nouveau se présenter - le professeur oublie son existence d'un jour à l'autre - mais c'est avec beaucoup de patience, de gentillesse et d'attention qu'elle gagne sa confiance et, à sa demande, lui présente son fils âgé de dix ans. Commence alors entre eux une magnifique relation. le petit garçon et sa mère vont non seulement partager avec le vieil amnésique sa passion pour le base-ball, mais aussi et surtout appréhender la magie des chiffres, comprendre le véritable enjeu des mathématiques et découvrir la formule préférée du professeur...

J'ai beaucoup aimé cette histoire entre l'aide ménagère et son fils qui s'attache au professeur et vice versa même si sa mémoire lui fait défaut.
Après il faut aimer les maths car beaucoup de démonstration de calculs 🤣, c'est loin tout ça !