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4,16

sur 2702 notes
Sans Babelio je serais probablement passé à coté de ce livre. Tous ces amis, les uns après les autres, qui ont été charmés par cette lecture... comment résister ?
Merci à vous qui avez attiré mon attention sur ce titre... vous m'avez fait cadeau d'une douce parenthèse, une petite bulle zen et poétique.
Ce fut aussi une pause nostalgie, parce que me sont revenus les souvenirs des courriers aux amies sur les plus jolis papiers ; le plaisir d'en recevoir en retour avec parfois une fleur séchée à l'intérieur ; et les cartes de voeux de notre grand-mère, chacun la sienne, que nous gardions exposées aussi longtemps que les décorations de Noël.
De nos jours, avec internet et les sms que de petits plaisirs perdus... (mais je suis aussi bien heureuse de réceptionner régulièrement des photos de mes petites-filles).
Toutes ces descriptions cérémonielles sur l'art d'écrire m'ont aussi donné envie de ressortir tout mon attirail de calligraphie... les petits pots d'encre sépia, ocre ou ce violet, souvenir des premières lettres (plein et délié ou gros pâté) tracées à la plume Sergent-Major trempée dans l'encrier de porcelaine blanche.

Oui vraiment, merci les amis !
Et avertissement à ceux qui n'auraient pas encore remarqué le succès de ce livre.... c'est une pure friandise, une pause sereine et délicate !
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Surprenant ! J'ai ressenti une sorte d'apesanteur. Une impression très agréable d'être entrée en communication avec un proche, de converser avec une amie, de partager une intimité chaleureuse et de goûter à des saveurs diverses. le personnage de Hatoko est une jeune femme qui évolue dans une petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Elle est aussi écrivain public et passionnée par l'art de la calligraphie, art dans lequel elle excelle. Ainsi, elle nous fait découvrir le pouvoir des mots mais par la retranscription par écrit. Elle est chargée, en conséquence, de rédiger un courrier personnalisé pour exprimer qui des condoléances, des lettres de ruptures, de félicitations, d'acceptation et/ou de renoncement selon les multiples sollicitations de sa clientèle. Ce qui pourrait paraître somme toute, un travail assez rébarbatif est agrémenté par l'extrême application avec laquelle Hatoko se concentre sur le profil tant du demandeur que de celui qui deviendra le destinataire de la lettre. Elle s'applique à poser sur le papier jusqu'à la personnalité des communicants, en fixant le trait par le choix du matériau, la plume, le pinceau, le stylo, l'épaisseur du tracé, la forme et la consistance du support ce qui renforce grandement le pouvoir et l'attrait des échanges épistolaires. Ceci agrémenté d'une représentation des écrits en calligraphie japonaise, ce fut un régal. À cela s'ajoute un plan de Kamakura en début d'ouvrage où j'ai pu situer la papeterie Tsubaki, et les lieux de visites ou de dégustations énoncés dans l'ouvrage. Il règne dans cet ouvrage une symbiose entre l'humanisme des personnages la nature et le monde animal.
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La papeterie Tsubaki, protégée par un grand camélia, offre à ses visiteurs une ambiance feutrée, une sensation de légèreté et de bien-être. Hatoko s'installe dans ce lieu hérité de sa grand-mère et comme elle, devient écrivain public.

Ce roman est l'occasion pour l'auteur, Ogawa Ito, de raconter des chroniques de la vie ordinaire dans lesquelles se croisent des personnages en quête d'eux-mêmes, d'une amitié manquée, d'un amour impossible.....et venus demander son concours. "Il n'y a pas de recettes toutes faites pour écrire une lettre" et "mis à part les courriers publicitaires, on a du mal à jeter, à peine lue, une lettre qui nous est adressée. Même la plus humble carte postale, du moment qu'elle est manuscrite, garde la trace vivace de l'esprit et du temps de celui qui l'a rédigée." La lettre est le personnage central du roman. Elle est vivante, compréhensive et peut souvent résoudre des situations difficiles, à condition bien sûr qu'elle soit rédigée par une personne compétente. Hatoko tient ce rôle : artiste psychologue. Elle tient son pinceau ou son stylo à bille faisant parfois le grand écart entre traditions et modernité.

Ce livre évoque l'amitié et l'amour, la séparation, le deuil, le devoir de mémoire, la culpabilité, le regret, laissant tantôt une douce mélancolie entre les lignes, tantôt une ténacité subtile. L'écoute est le maître mot, la clé, le préambule. le respect et la reconnaissance suivent, fiers de présenter leurs convictions sous la forme d'une calligraphie soignée, d'une plume personnalisée, d'une couleur d'encre adaptée à chaque profil, à chaque requête, à chaque tentative de réconciliation, à chaque rupture.

Ce récit est gracieux et nous plonge très vite dans une atmosphère apaisante. Et si le lecteur se concentre suffisamment, il se peut qu'il entende une douce musique de fond que seul vient interrompre de temps en temps le chant des oiseaux installés sur une branche du cerisier en fleur.

Un très grand merci à Rabanne pour ce magnifique cadeau que j'ai lu en dégustant une tasse de thé au jasmin. Je le ferai circuler auprès de mes amis juste pour le maintenir en vie longtemps, très longtemps.
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Le titre de ce roman m'a interpellée parce que les papeteries, comme les librairies ont toujours exercé une certaine attraction sur ma personne. J'ai donc décidé de m'investir dans cette lecture. Je pensais tout de même entrer dans un roman qui renfermerait une certaine action, et c'est le cas, toutefois ce n'est pas ce que j'attendais, je pensais plutôt à une intrigue qui me mènerait jusqu'au bout du récit, il n'en fut rien. Mais aucune importance, car l'action, elle est disséminée dans tout le roman, elle émane d'Hatoko notre héroïne, écrivain public que l'on vient voir quand on veut offrir ses voeux, se marier, faire passer un message important, et même envoyer une lettre de rupture. L'autrice raconte toute la petite vie de cette jeune femme disciplinée, consciencieuse, qui vit dans l'ombre de l'aînée, cette grand-mère défunte qui l'a élevée, formée à son métier et pour laquelle elle se montre respectueuse tout en livrant un ressenti mitigé en se rappelant l'extrême sévérité de cette aïeule, son exigence quant à la calligraphie, son attitude autoritaire face à une enfant qui n'a pas connu ses parents. Hatoko, la douceur incarnée exprime tout de même une certaine amertume.

Ce roman, c'est aussi l'histoire d'un quartier de Kamakura où les voisins ont créé des liens rassurants et où règne une paix reposante, c'est une belle promenade dans le Japon et sa culture, avec quelques-unes de ses habitudes alimentaires, un pique-nique au milieu des cerisiers en fleurs, ses temples, ses fêtes, ses saisons…

C'est aussi l'histoire d'une papeterie où il fait bon s'arrêter pour prendre le thé, sentir les odeurs d'encre, de papier, acheter des crayons et discuter. On y apprend tout le cérémonial à respecter quand on est écrivain public et que l'on rédige des lettres et que l'on envoie du courrier : choix du papier, qui déterminera celui du crayon ou de la plume, choix du timbre en fonction de l'objet de la missive et de son destinataire, formules diverses, calligraphie...

Les relations d'Hatoko avec les personnes qui passent dans la papeterie sont très intéressantes à observer, Hatoko, souveraine dans son commerce et clairvoyante, saura adapter son comportement et ses réponses en fonction de son interlocuteur, pour nous faire découvrir toutes ses facettes.

Un roman très lent, très zen qui fait du bien et qui fournit une paix intérieure.

La fin est très belle, je n'en dirai pas plus. J'ai commencé ce roman, hésitante et mitigée, je le termine charmée et convaincue qu'il s'agit d'un très bon roman.
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Je commence cette critique en disant merci.
Merci à Ito Ogawa de m'avoir plongée dans cette ambiance de douceur, de délicatesse, de travail fait à la perfection, le travail d'écrivain public.
Merci de me faire goûter, par les mots interposés, aux plats savoureux, du plus simple au plus travaillé.
Merci d'attirer mon attention sur la nature, les cerisiers en fleurs, les temples.
Merci de me rappeler que l'amitié est compatible avec la différence d'âge.
Merci de me conforter dans l'idée qu'il faut accepter tout ce qui arrive dans la vie, en bien ou en mal.

En cette période de retrait, de manque social, d'angoisse pour le présent et l'avenir, j'ai vécu une parenthèse en compagnie de « Poppo », une jeune femme de 23 ans, qui a perdu peu de temps auparavant sa grand-mère qui l'avait élevée et avec laquelle elle ne s'entendait vraiment pas. Celle-ci l'avait initiée au beau métier d'écrivain public, métier qui fait du bien aux gens, mais que la jeune fille au départ ne voulait pas pratiquer. Cependant, en rédigeant sa première lettre de commande, celle-ci prend conscience qu'elle lui apporte du bonheur.
Ces moments de bonheur seront multipliés, puisque tout le roman nous présente les différents clients avec leur situation tout à fait individuelle et l'attitude respectueuse, professionnelle et pleine d'empathie de la jeune écrivaine.
Choix du papier, choix de l'encre, choix du timbre, tout est minutieusement décidé, et par-dessus tout les mots, les expressions, la poésie qui font chatoyer le message.

Je salue donc cette tendresse, cette beauté, cette vérité dans les relations.
La papeterie Tsubaki est un lieu où j'aimerais me rendre, inviolé, lieu de paix , de sérénité et de déférence.

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Depuis combien de temps n'ai-je pas écrit de lettre ?

Je veux parler d'une vraie lettre, manuscrite, de celles qu'on écrit sur du beau papier, avec un beau stylo et une belle écriture, et qu'on glisse dans une enveloppe assortie au papier, sur laquelle on colle un timbre avant de la déposer dans une boîte postale.

Vingt ans au moins...

A l'ère d'internet, des courriers électroniques et autres messageries instantanées, la lenteur de la plume et du courrier postal semble totalement dépassée : "Mais il paraît que maintenant, même un courrier aussi simple, les gens trouvent ça fatigant à écrire. D'ailleurs, le papier à lettres lui-même commence à être frappé d'obsolescence, et il y a des employés de bureau qui n'ont jamais écrit une lettre de leur vie. de nos jours, tout se fait par mail".

Et pourtant.

Hatoko est écrivain public à Kamakura, une petite station balnéaire au sud de Tokyo. Un métier qu'on penserait tombé en désuétude, exercé par une vieille personne qui s'accrocherait obstinément au passé.

Il n'en est rien.

Hatoko a 25 ans, et elle vient d'hériter de la papeterie de sa grand-mère, ainsi que de son métier d'écrivain public. Aussi surprenant que cela paraisse, la demande pour un tel office existe et les clients se succèdent dans la petite boutique. Ils viennent souvent en dernier recours, poussés par le besoin d'écrire à leur destinataire mais sans parvenir à trouver eux-mêmes les mots qui transmettraient précisément leur pensée.

Initiée par sa grand-mère ("l'Aînée") à la calligraphie dès son plus jeune âge, Hatoko a connu une période rebelle à l'adolescence, s'insurgeant contre cet apprentissage contraignant et codifié, contre la sévérité de l'Aînée, qui l'a élevée seule. de retour au bercail après ses vagabondages à l'étranger, elle reprend pourtant le flambeau, avec professionnalisme, coeur et talent.

Il en faut, pour saisir l'enjeu de la tâche que lui confie chaque client, pour comprendre sa personnalité et celle du destinataire, la teneur du message à transmettre, les attentes de chacun. Puis arrive le moment délicat où choisir l'alphabet, l'écriture, le papier, la couleur de l'encre, l'outil (plume, stylo), l'enveloppe, le timbre. Un travail qui demande de la méticulosité, de la patience, de l'empathie, du raffinement jusque dans le moindre détail. En fait c'est moins un travail qu'une vocation : "Je suis écrivain public, c'est vrai. J'écris tout ce qu'on me demande, c'est sûr. Mais c'est pour venir en aide aux gens qui en ont besoin. Parce que je veux leur apporter du bonheur".

Du bonheur, c'est ce qui ressort de la lecture de ce petit roman, léger et délicat. le bonheur qu'Hatoko ressent une fois son travail accompli, mais aussi celui qu'il y a à se laisser vivre et à profiter de la vie dans ce petit quartier tranquille. Entre visites de temples bouddhistes, rencontres chaleureuses entre voisins et découverte savoureuse de la ville à travers ses restaurants, on se laisser porter dans un univers à la fois hors du temps et ancré dans son époque, où la lenteur et les traditions l'emportent haut la main sur la précipitation de la modernité. Je crois qu'il n'y a que les auteurs japonais pour réussir à installer une telle atmosphère subtile et surannée. Ici, l'ambiance est un peu trop doucereuse à mon goût, mais ce texte au style lent, poétique et contemplatif donne envie de respirer profondément pour trouver calme et sérénité.
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Qu'ont-ils de si particulier ces auteurs japonais pour écrire des romans aussi doux qu'ils glissent sur vous avec délicatesse lorsqu'on les lit ? Une fois encore, nous retrouvons avec « La papeterie Tsubaki » d'Ito Ogawa cette merveilleuse sensation que le temps s'est arrêté, qu'enfin une douceur de vivre s'est installée définitivement sur notre monde si agité.

A l'heure du tout internet et des réseaux sociaux, qu'il est agréable de voir qu'au fin fond de certaines contrées quelques irréductibles utilisent encore de nos jours « du papier, un stylo et de l'encre ». Au Japon, ce sont ce que l'on appelle des écrivains publics et vous l'aurez compris, c'est de l'un d'entre eux dont il est question dans ce très beau roman.

Hatoko a vingt cinq ans lorsqu'elle rentre chez elle à Kamakura. Sa grand-mère est décédée et lui a légué sa petite papeterie. Mais pour la jeune fille, il ne s'agit pas seulement de tenir un commerce. En effet, depuis de nombreuses générations cette papeterie offre un service bien particulier celui d'écrivain public. le moment est donc venu pour Hatoko de succéder à sa grand-mère et de faire ses premiers pas dans cet art si difficile qui est d'écrire pour les autres. Tout y est important : le choix des mots, du papier, de l'encre, de l'enveloppe et du timbre mais surtout de la calligraphie japonaise si particulière et si vaste. Hatoko va devoir répondre aux souhaits de ses clients, même les plus surprenants : carte de voeux, condoléances pour le décès d'un singe, félicitations pour un mariage mais aussi lettre d'amour ou d'adieu. Peu sûr d'elle au début, la jeune fille va se plier à toutes les exigences puis le temps aidant, elle exécute ces travaux avec de plus en plus de bonheur et de talent, dans les règles de l'art.

Page après page, au grès des quatre saisons, nous suivons cette jeune écrivaine qui petit à petit, grâce à son talent, va faire de cette papèterie un lieu de partage avec les gens du quartier, où des liens d'amitiés sincères vont se nouer mais aussi des réconciliations plus qu'inattendues.

Ce roman est un pur petit bijou et un pur plaisir. L'auteur nous raconte un univers absolument fascinant dans lequel le pouvoir des mots et de l'écriture tient une place importante dans les relations humaines. Elle nous décrit avec minutie ce rituel et ce respect des traditions qu'exige ce métier d'écrivain public.

Nous suivons également Hatoko dans sa ville qu'elle redécouvre petit à petit : ses temples, ses sanctuaires, ses jardins….et tout cela avec délicatesse et sobriété dans l'écriture. Nous avons alors l'impression d'être plongé dans une époque qui n'existe plus alors que l'histoire se situe de nos jours.

Voici donc un roman enchanteur en total décalage avec notre quotidien envahi par l'informatique et les Smartphones ! Vous ouvrez la première page et hop le temps s'est arrêté ! Cette odeur particulière du papier, de l'encre surgit d'un coup, vous entendez le stylo glissé sur la feuille……..sans vous en rendre compte vous êtes à la fin et une douce rêverie vous envahie avant le retour à la réalité !

En vérité, un grand moment poétique !

Voilà je vous laisse à votre tour suivre Hatoko dans sa papeterie et quant à moi après ce grand coup de coeur je suis curieuse de découvrir les autres romans d'Ito Ogawa.
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Hatoko, une jeune femme de vingt-cinq ans retrouve le village de son enfance. L'Ainée, sa grand-mère, qu'elle ne cotoyait plus depuis longtemps lui a légué sa papeterie. Pour Hatako, le temps est donc venu de suivre les pas de celle qui l'a élevée et lui a enseigné "à la dure", l'art qu'est celui d'écrivain public. Selon la nature et les sentiments liés au message que le client souhaite envoyer, les mots, le type de papier, l'enveloppe, la plume, l'encre, la calligraphie et même le timbre sont choisis méticuleusement, dans un douce atmosphère où flotte un léger parfum de thé.
Cette nouvelle vie permettra à Hatoko de faire de belles rencontres et de s'ouvrir peu à peu.

"Mange amer au printemps, vinaigre l'été, piquant l'automne et gras l'hiver"

Une lecture poétique, au fil des saisons, tout en charme et en retenue, soulignée par un joyeux brin d'humour. Savoureux de A à Z.
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Suis-je la seule à encore attendre le passage du facteur avec impatience, à envoyer des cartes postales quand je pars en week-end ou en vacances, à écrire des lettres à mon amoureux, à souhaiter les anniversaires de mes proches sur de jolies cartes choisies spécialement pour eux ?

Hatoko est écrivain public, elle aide les gens à rédiger toutes sortes de courriers : des lettres de rupture amicale, des annonces de divorce, des déclarations d'amour, des lettres de condoléances pour un animal, des messages pour refuser de prêter de l'argent à un ami, et tout ça, avec patience, réflexion et subtilité car elle choisit tout : les mots qu'elle écrit bien sûr mais aussi la texture et la couleur du papier, le stylo, le crayon ou la plume, la couleur de l'encre, la forme des caractères...afin que le courrier ne puisse en rien gêner, choquer ou rendre triste son destinataire.

Ce roman est une ode à la finesse d'esprit, à la délicatesse et au respect d'autrui.
L'héroïne est une jeune femme qui fait attention aux autres, qui sait savourer ce qu'elle a, c'est une traductrice de grand talent : elle écoute les maux et les transforme en mots.
Un très joli roman qui nous hante longtemps après l'avoir refermé, comme une caresse, un voile de légèreté qui oscille doucement dans le vent et dépose sur nos épaules un pétale de fleurs emporté par une petite brise tiède.
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La papeterie Tsubaki offre un moment de douceur, une pause. Entre le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre et la calligraphie, on entre dans l'univers des mots posés avec délicatesse, l'univers d'un écrivain public.
Hatoko, une jeune fille de vingt-cinq ans, va tenter un nouveau départ entre les lignes qu'elle dessine. Elle offre les mots et le thé sur un plateau, elle reçoit de la gratitude, des sourires.
Le roman va au-delà. On tourne les pages, avec un brin de monotonie parfois, et on découvre un passé, une ombre, une lueur d'espoir.
De sa plume, Hatako relie les autres et renoue les liens avec sa grand-mère.

Un roman léger, les sentiments des personnages sont à peine effleurés, de simples instants de vie, l'art de l'écriture mêlé à l'art culinaire et aux rituels japonais.
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