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4,16

sur 2702 notes

Douceur, poésie, émerveillement !
Ce roman est une perle !
Une perle qui éclot en vous, et d'où se dégage tendresse et émotions.
C'est un « bel endroit où on se sent purifié ! » le message de ce livre est magiquement rédempteur !

Hatako, écrivaine public, déploie sa calligraphie pour soulager les coeurs et apporter du bonheur.

Ito Ogawa sonde à merveille les âmes. Elle nous fait découvrir un univers magique, celui de l'écriture et de ses outils : papiers, plumes encres…
« Les outils ont une importance capitale dans une lettre et en constitue le visage » : « La plume de verre… adoptée en France et en Italie exprime gentillesse et délicatesse »
« le Papier belge vergé utilisé pour les familles royales »
Ito Ogawa sublime l'écriture, « celle de la main d'un être vivant, qui possède un supplément d'âme » et à Kamakura autour de la papeterie Tsubaki, amour, amitiés, solidarité renaissent dans l'atmosphère printanière des cerisiers en fleurs.
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À vingt-cinq ans, Hatoko a repris la papeterie de sa grand-mère, l'Ainée, ainsi que son métier d'écrivain public. Il n'y a pas vraiment d'intrigue, La papeterie Tsubaki s'apparente à une méditation sur les petites joies, manger, boire du thé, réussir son travail, voir les gens qu'on aime, suivre les traditions japonaises. La mort est présente : tout ce qu'on n'a pas compris des proches qui sont partis, tout ce qu'on ne leur a pas dit. C'est un livre apaisant, vous n'en lirez peut-être pas d'autres de ce genre, mais ce sera une jolie expérience.

Le livre se déroule de nos jours à Kamakura (Japon). À l'ère des e-mails et des SMS, Hatoko est pourtant écrivain public. Ses clients prennent le temps de faire composer une lettre où tout est pensé, la qualité du papier, le stylo ou la plume, la couleur de l'encre, jusqu'au timbre.

Il y a de nombreuses descriptions des temples et des traditions japonaises. C'est délicat et lent.

Lien : https://dequoilire.com/la-pa..
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Quand Hatoko hérite de la papèterie de sa grand-mère, elle décide de changer de vie et s'installe dans la petite ville de Kamakura.
Les ventes d'articles de bureau n'étant plus vraiment rentable, la jeune femme décide de transformer son magasin en atelier d'écriture, pour y exercer son nouveau métier d'écrivain public.
La transformation est radicale. La papèterie devient peu à peu un lieu incontournable, celui des rencontres, des belles histoires, des confidences, de l'amitié et de l'amour des lettres sous toutes leurs formes.

Comme dans son précédent roman « le restaurant de l'amour retrouvé », Ito Ogawa s'intéresse à des gens simples et raconte leurs vies avec douceur et poésie.

Ce roman m'a procuré un immense plaisir, tout en grâce et délicatesse.
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Lire La papeterie Tsubaki, c'est s'offrir une pause de douceur dans ce monde de brutes.
Et ce livre a été le bienvenu au milieu d'une série de lectures un peu plus "dramatique".

Être écrivain public et tenir une papeterie à Kamakura est un travail des plus sérieux pour Hatoko, 25 ans, qui vient d'hériter de sa grand-mère qui lui avait enseigné la calligraphie.

C'est un grand plaisir de découvrir les lettres originales que peut écrire Hatoko pour sa clientèle qui ne l'est pas moins.
Comment avouer son amour à son professeur, annoncer son divorce à tous les invités présents lors du mariage, refuser avec élégance de prêter de l'argent et bien d'autres messages dont certains sont étonnants de subtilité. Comment, par exemple, souhaiter un bon anniversaire à sa belle-mère, pour que cela sonne vrai, alors que l'on a une très laide écriture (et peu d'affection pour la destinataire) !

Bien sûr, toutes ces missives nous renseignent d'une manière ludique sur la culture japonaise et c'est un grand bonheur.
Il y est également question des traditions, qu'elles soient religieuses ou simplement reflet du savoir vivre nippon, et une grande place est accordée à la gastronomie, grâce aux descriptions détaillées des plats et des recettes que l'on aurait bien envie de déguster.

Mais ce roman est aussi le parcours initiatique de son héroïne, Hatoko, qui s'efforce de rendre hommage à la grand-mère qui l'a élevée, en travaillant avec acharnement et méthode, en s'interrogeant sur ses actes et sur son passé. Elle tisse, au milieu de sa solitude, des liens très forts avec son entourage,- des personnages hauts en couleurs-et, malgré une deuxième partie du roman un peu à l'eau de rose, le tout reste très agréable à lire et fait du bien.
Je le relirai sans doute, et le conseille comme antidote au blues hivernal.
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Hatoko, dite Poppo, exerce un métier pas banal qui demande beaucoup d'empathie, mais pas seulement.
Elle est écrivain public au Japon.
Elle doit rédiger ses lettres en respectant tout un code, qui m'a paru très compliqué, mais très intéressant.
« Les contraintes épistolaires portent principalement sur le début et la fin de la lettre »
Le choix des instruments adéquats sont aussi très importants : pinceau, stylo-plume etc ; papier, parchemin ; même les timbres sont choisis avec soin.
J'ai beaucoup appris sur les traditions japonaises, bien loin des nôtres. C'est vraiment un autre monde.
J'ai beaucoup aimé ce livre car il est aussi rempli de poésie.
Un beau moment de lecture que je ne peux que recommander.
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Un roman surprenant tout en douceur et poésie qui m'a fait plonger avec nostalgie dans mon enfance et adolescence. A une époque, où je noircissais les pages de mon journal intime, où avec ma copine Patricia on s'écrivait des lettres de 20 pages. Une époque où l'on découvrait les stylos parfumés, où le crayon avec ses mines de couleurs interchangeables (quand tu voulais le jaune au fond il fallait enlever une dizaine d'autres mines !). Et la rentrée des classes qui s'accompagnait de l'achat d'un nouveau stylo encre. le papier à lettres parfumé et illustré de Pierrot ou de Sarah Kay. le bon vieux temps.

Dans ce roman délicat on suit une jeune femme de 25 ans, Hatoko, qui a vécu plusieurs années à l'étranger et qui retourne à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Hatoko ne va pas se contenter de vendre des fournitures. Elle va surtout exercer le métier d'écrivain public comme sa grand-mère, surnommée l'aînée. Celle ci l'a initiée dès le plus jeune âge à la calligraphie et à l'écriture. L'aînée était sévère et exigeante. Pourtant en reprenant la papeterie, Hatoko commence à comprendre beaucoup de choses sur la nature humaine.
Le temps passe doucement. J'ai pris plaisir à découvrir la calligraphie et l'art d'écrire des lettres pour autrui. Je n'aurais pas imaginé toutes les subtilités dans le choix du papier, des enveloppes, de l'encre, des timbres et des caractères ! J'ai aimé marcher sur les pas de Hatoko et découvrir l'art de vivre, la cuisine et les cerisiers en fleurs.
Un joli moment de lecture.



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Une jeune femme Hatoko reprend le commerce de sa grand-mère décédée. La papeterie devient un commerce marginal mais les demandes de rédaction de lettres ou de cartes font exploser son activité d'écrivain public.
Une lecture qui nous fait regretter de ne pas avoir de papeterie Tsubaki près de chez nous ; ces papeteries un peu désuètes où flottent les odeurs mêlées de thé vert, de papiers anciens, d'encres; où se côtoient les plumes et les taille-crayons, les crayons bois et les craies de couleurs ; là où la main s'attarde sur le grain d'un parchemin, d'un vélin, d'un papier broché.
Une histoire qui rend hommage aux fêlés de la plume, aux diplodocus qui savent encore ce qu'est une carte, une lettre, une missive, un pli, qui se pâment devant les calames, les pleins et les déliés, les belles lettres calligraphiées.
Hatoko ne se contente pas de rédiger une lettre, elle laisse les personnalités de l'expéditeur et du destinataire l'habiter avant de choisir avec soin le papier, l'encre, le timbre qu'elle personnalise.
Je me suis laissé porter par la simplicité et la rondeur du quotidien de Hatoko, par les rituels sociaux, religieux, gastronomiques, les rencontres. Une lecture pour tous les chats-lecteurs qui aiment ronronner et s'étirer avant de disparaître.



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Il y a des livres qui semblent vous attendre, ils sommeillent en vous, et en tournant la première page, c'est l'évidence: ils sont faits pour vous. Ils apaisent, adoucissent les peines, ensoleillent le coeur, vous ouvrent au monde!

C'est ce que j'ai ressenti en lisant ce roman.

Dès que j'ai poussé la porte de la boutique, à l'ombre protectrice du grand camelia ( tsubaki en japonais) , j'ai éprouvé du plaisir. Quel enchantement, un lieu où abondent papiers aux textures variées, cahiers , carnets ( j'en raffole!) , crayons! La jeune Hatoko vous accueille, discrète et attentionnée, en vous proposant un thé vert aux notes fumées.

Elle n'est pas que commerçante, elle exerce aussi le métier d'écrivain public, qui peut paraitre un peu désuet à l'ère informatique. Mais les japonais aiment les traditions. C'est sa grand-mère, l'Aînée, maintenant décédée, qui lui a appris l'art de la calligraphie.

Des demandes lui sont adressées: émouvantes, insolites parfois, savoureuses également. Et quelle belle idée de l'auteur de transcrire pour le lecteur les lettres écrites par Hatoko!

J'ai aimé m'introduire à pas feutrés dans la vie de ce personnage si attachant, au rythme de quatre saisons, découvrir toute la délicatesse et la poésie dont elle fait preuve dans les lettres pour lesquelles on la sollicite, le soin qu'elle y apporte, choisissant pour chacune le papier, le crayon adaptés. Elle ressemble à Rinco, qui veut aider les autres en cuisinant pour eux , dans " le restaurant de l'amour retrouvé ".

J'ai aimé justement la suivre dans les petits restaurants de sa ville, où, gourmande, elle goûte de nombreux plats bien appétissants. Je l'ai accompagnée dans ses rituels au temple, j'ai deviné ses chagrins intimes, liés à l'Aînée, avec qui elle s'était fâchée à l'adolescence, repoussant son autorité qui l'étouffait, j'ai partagé ses joies, ses affections.

Mais je vous laisse, à votre tour, aller à la rencontre de ce beau personnage. Hatoko, tu resteras toujours blottie au fond de mon coeur...
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Chers membres de Babelio,

Il y a bien longtemps que je n'ai pas pris ma plume pour écrire et publier sur le site une critique. Pendant tout ce temps, j'ai continué de lire mais en pointillé car mon travail (passionnant) m'a happé.

Là, au cours de cette période estivale, je rattrape un peu mon retard et je souhaite donc vous présenter ce sublime roman.

Dès que vous ouvrez un livre d'un auteur japonais, vous entrez dans un monde singulier dans la plupart des cas. Un monde où la temporalité est différente, où l'atmosphère est empreinte de l'omniprésence de la nature même en plein coeur de la ville, où la spiritualité a une place prépondérante au sein même d'un foyer. Je sais que je ne suis pas la seule à le penser et cela me ravit.

Ici, nous sommes à Kamakura. Hatoko, vingt-cinq ans, reprend la papeterie familiale. Elle assure également la charge d'écrivain public et doit donc tenter de répondre aux exigences de ses clients. Elle accorde le plus grand soin au choix du papier, à l'encre, à l'enveloppe, au style d'écriture qu'elle va employer. Rien n'est laissé au hasard, ou presque.

En relisant ma critique sur le restaurant de l'amour retrouvé, un autre roman d'Ito Ogawa, je me rends compte que mes impressions de lecture sont les mêmes. J'ai donc hâte de découvrir son autre roman La république du bonheur.

Quel plaisir de renouer avec la lecture et de revenir parmi vous !
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Poppo a 25 ans et vient de reprendre dans la ville de Kamukara, près de Tokyo, la petite papeterie désuète que tenaient sa grand-mère et sa tante, désormais décédées. Mais Poppo a surtout hérité du talent d'écrivain public de sa grand-mère, et elle ne tarde pas à être sollicitée pour rédiger les courriers les plus inattendus. Ce faisant, elle multiplie les rencontres pittoresques et découvre peu à peu sa propre histoire.

Même s'il se passe peu de choses dans cette jolie chronique, je me suis lentement laissé prendre au charme de ce roman. Tout y est aussi doux, léger et vaporeux qu'un nuage, en raison du style incroyablement délicat d'Ito Ogawa, et c'est un pur délice que d'accompagner Poppo dans le choix du papier, de l'encre, de la cire, du timbre etc., selon le contenu du courrier qu'elle doit rédiger. D'où une découverte (partielle) de la culture niponne, où la subtilité de l'écrit compense une certaine rudesse orale. En outre, la chronique s'écoulant sur une année, on partage avec la narratrice les rituels de chaque saison (et leurs phénomènes météorologiques), et l'on explore également les nuances de la cuisine japonaise -ce qui est parfois un peu déroutant mais toujours enrichissant.
Mais malgré toutes ces qualités, le roman ne m'a pas convaincue. Je ne suis pas le bon public pour ce genre d'histoire : tout y est trop aseptisé, retenu, pudique, à mon goût. Mais je reconnais qu'il s'agit d'une belle oeuvre, qui plus est présentée dans un bel objet agrémenté d'idéogrammes japonais (et le papier de mon édition Picquier Poche est une tuerie !). Même si je préfère les romans plus rugueux, je ne regrette pas mon incursion dans l'univers calme et raffiné d'Ito Ogawa, car il est toujours stimulant pour l'égo de s'immerger dans l'élégance.

Alors, si cela vous tente, n'hésitez pas à pousser à votre tour la porte de cette papeterie qui fait la part belle aux mots ; vous risquez d'en sortir émerveillés.
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