Ogawa YokoLe musée du silence
Livre u peu particulier au départ J'ai pensé, science fiction, réel ou irréel
J'ai voulu abandonné mais par la suite je me suis enfoncée dans ce livre qui m'a beaucoup fait réfléchir
Un jeune muséographe est engagé on ne sait où, dans un manoir occupé par une vieille femme bizarre et acariâtre ainsi que de sa petite fille.
Elle veut construire un musée, il a carte blanche pour tout. Elle constitue depuis des années un musée, des objets bizarres,
Il loge chez le jardinier voisin, homme à tout faire.
Mais ce musée est tout à fait particulier, il y a des milliers d'objets hétéroclites qu'il faut recenser, répertorier et chaque jour il passe la matinée en compagnie de cette vieille dame qui à chaque objet lui raconte l'histoire de ce dernier, la petite fille, elle copie ces histoire qui accompagneront les objets. Ceux-ci n'ont aucune valeur marchande, juste une histoire et de plus ils viennent des derniers instants d'un décédé , de quelque chose qui leur tenait à coeur.
J'aime bien le morceau de texte repris par « nounours 36 » c'est un que j'aurais choisi s aussi.
C'est un peu le temps qui passe et chaque chose a son histoire.
Me serait-il permis ici de donner des impressions personnelles après cette lecture.
J'ai retrouvé dernièrement au fond d'une boite à outil un genre de poinçon avec non pas droit mais courbé à un certain endroit et crochu à la fin pour devenir tout fin
Mais cela sert à quoi, c'est une des dernières choses que j'ai utilisées lors du décès de ma grand-mère, un petit appareil pour attacher et détacher ses bottines , chose que j'ai faite avant qu'elle ne parte pour son dernier voyage, je pense qu'il aurait bien pu figuré dans ce musée car en même temps, je regardais ce genre de poinçon et doucement l'image de ma grand-mère bien aimée m'est revenue, des tas de souvenirs sont remontés à la surface et mon esprit s'est mis à vagabonder.
Je pense que ce musée est un peu cela remonter le temps et voir qui et quoi et pourquoi.
Retrouver des moments heureux ou peut être malheureux que sais-je
Nous avons chacun notre musée des choses inutiles mais qui ont leur histoire propre