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3,85

sur 2228 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Décidément, j'enchaîne les déceptions littéraires ce mois-ci...

Pour ce premier roman, l'auteure a appliqué le même procédé narratif qu'elle appliquera ensuite à La papeterie Tsubaki : chaque situation familiale ou amoureuse tendue est l'occasion pour Rinco, l'héroïne du roman de réaliser dans son restaurant la recette unique qui redonnera paix et bonheur à ses invités tourmentés. Problèmes psychologiques et recettes s'enchaînent, abondamment noyés de bons sentiments.
Ce schéma fonctionne bien dans son roman La papeterie Tsubaki, dans lequel des moments de vie difficiles se voient apaisés par l'écriture d'une lettre aux caractéristiques à chaque fois différentes (papier, encre, plume, calligraphie, etc.) : un procédé certes répétitif mais auquel s'ajoutaient le charme exotique et la poésie de cette profession d'écrivain public.
Dans le restaurant de l'amour retrouvé, ce même canevas m'a semblé très artificiel. Si la lecture de la papeterie Tsubaki s'était avérée aussi fraîche qu'une rose cueillie de bon matin, celle-ci a été désagréablement sirupeuse et indigeste.

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J'étais dans un cycle japonais et j'avais beaucoup apprécié Les Délices de Tokyo. Erreur, aucun rapport.
Le début du livre est intéressant et éveille la curiosité, mais la suite est décevante et répétitive. Ces gens qui mangent et qui deviennent heureux grâce à leur repas, je n'ai pas du tout supporté. C'est niais.
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Quand je regardais les critiques de ce livre, il était présenté comme un feel-good book à la japonaise centré autour de la nourriture. Ca m'a fait penser à Agnès Desarthe et ma foi, pourquoi pas ? Et effectivement, la lecture était agréable et fluide, jusqu'à l'arrivée du coq. Bon, un coq dégommé dans un livre qui parle de cuisine, il fallait s'y attendre, j'ai passé. La lecture était à nouveau agréable, avec un/des client/s pour lesquels étaient préparés un/des repas ad hoc.

Mais ce qui m'a choquée (et quand même, il m'en faut beaucoup pour en arriver là), c'est le sort réservé à la pauvre Hermès. Je ne m'y attendais absolument pas ! Et faire passer son abattage, avec larmes et cris (d'Hermès, pas des humains) comme quelque chose de bien qui lui a permis de durer... dans l'estomac de chacun ? Là, je fais l'impasse totale. C'est un spoiler, certes, mais autant savoir à quoi vous attendre !!
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Habituellement, j'aime l'atmosphère sereine des romans de cette autrice japonaise, mais là... j'avoue que cela a été un flop total. J'ai eu l'impression d'avoir sous les yeux un mélange de feel good et de livre de cuisine. Or, aucun de ces genres de publications ne provoque le moindre intérêt chez moi. Dommage...
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La 4ième de couverture annonçait "un petit chef-d'oeuvre gastronomique et littéraire". Restons en cuisine et j'évoquerai alors une daube littéraire.
Niais, plat, sans aucune saveur. Incroyable pour un Japonais!
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J'avais adoré les deux livres de cette autrice se déroulant à la papeterie Tsubaki, et j'ai adoré ce livre jusqu'à un certain point, où j'ai dû stopper ma lecture, incapable de poursuivre. Je n'ai pas lu les 20 dernières pages. C'est tellement dommage !

Pour ne pas spoiler mais je pense que celles et ceux qui l'ont lu sauront à quel passage je fais référence, je me suis arrêtée tout net au moment où la mère de Rinco lui demande de faire quelque chose pour elle, en dernière partie du livre. ça a été immédiat, c'était "NON" pour moi, et je sentais ma gorge se serrer douloureusement rien que d'imaginer lire la suite.

C'était inacceptable et même impossible pour moi de lire cet événement. Peut-être que je manque de courage, mais quand j'ai constaté en faisant défiler que ça durait en plus des pages et des pages, ça aurait été m'infliger une souffrance de poursuivre, pas autant cela dit que l'impitoyable souffrance d'un certain personnage de l'histoire...

J'ai cependant lu en diagonale les 5 dernières pages, en espérant que la fin pouvait rattraper un peu cet événement impardonnable pour moi. Mais non, la fin ne m'a pas touchée, pas émue, et je l'ai même trouvée de mauvais goût. J'en avais la nausée. Quel dommage, vraiment !

Parce que j'ai beaucoup aimé l'histoire, si on laisse certains détails de côté. Mon plus grand bémol, c'était les références fréquentes à l'ex-petit ami Indien de notre protagoniste, dont on ne saura jamais même le prénom, et dont on ne sait rien en réalité. A l'exception de son départ brutal de l'appartement conjugal, comme un voleur littéralement puisqu'il emporte avec lui absolument toutes les possessions du couple, même les choses qui ne lui appartenaient pas, comme les ustensiles de cuisine achetés par Rinco avec l'argent qu'elle a longuement économisé en travaillant.
Déjà, c'est un peu bizarre qu'on n'ait absolument aucune explication à cet événement, et n'importe qui à la place de la jeune femme serait allé voir la police, tout de même, porter plainte pour vol ! C'était un peu incompréhensible de ma part.
Mais cet événement déclencheur permet à l'héroïne de retourner dans son village natale et auprès de sa mère avec qui elle n'est pas en bon termes mais qui va cependant accepter de l'accueillir sous certaines conditions.

L'une de ces conditions est que Rinco doit travailler et lui payer un loyer, ce qui pousse la jeune cuisinière à mettre en oeuvre son rêve : ouvrir son propre restaurant, dans une dépendance de la maison de sa mère qu'elle va complètement rénover et transformer pour correspondre à sa vision idéale de sa salle de réception et de sa cuisine.
J'ai absolument adoré cette étape du roman, la détermination et le travail que fournit Rinco aidée de son vieil ami Kuma est admirable et inspirant. Puis j'ai adoré l'ouverture du restaurant, les premiers clients, les conditions particulières d'exercice de Rinco, car son restaurant n'est décidément pas comme les autres, il est unique en son genre. C'est très plaisant et divertissant de lire à travers la jolie prose de l'autrice la passion de son personnage pour la cuisine, les recettes qu'elle élabore, le respect qu'elle a des produits, des légumes, etc...

Malgré les difficultés et des événements traumatiques par le passé, Rinco s'attache à voir la beauté dans les choses simples et dans le présent, et à savourer la vie comme on savoure un délicieux mets préparé avec amour.
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Un livre fantastiquement mauvais (à mon sens). Personnages falots, a peine esquissés, intrigue inexistante qui tourne en rond. le livre n'a pas choisi son camp entre fausse naïveté et film d'horreur (la fin).
Autant lire un bon livre de cuisine à la place.
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un peu spécial, ce n'est pas mon préféré de cet auteur
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au départ j'ai aimé le sujet du livre.une cuisinière qui fait retrouver du sens à la vie par la cuisine à des gens qui l'avait perdu.
mais au fil des pages, c'est long et de moins en moins intéressant.
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Si tu aimes la bonne bouffe, si tu es déjà revenu vivre dans ton village d'enfance, si tu n'aimes pas les cochons domestiques, si tu as un problème avec ta mère, si tu aimes les paragraphes de 2 lignes, si tu es muet...LIS-LE

Ou sinon, va picorer ailleurs.
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