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4,24

sur 472 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un titre bien court à première vue pour cette série sortie aux éditions Komikku et créée par Kei Ohkubo, mais qui s'avère être un prénom, plus précisément celui de notre héroïne ! Une héroïne ne voulant pas suivre le destin qui lui est dicté par sa mère et qui voudra réaliser son rêve : Devenir artiste. Malheureusement, étant une jeune femme tous les ateliers la refuseront jusqu'à ce qu'une personne décide de lui laisser une chance.

Et je retiens d'avance ceux qui diront « Mais c'est sexiste de ne pas lui donner sa chance car c'est une femme ! » parce que c'était l'époque qui voulait cela. La Renaissance n'est pas celle où les femmes avaient le droit de pratiquer n'importe quel métier. D'ailleurs pour la maman d'Arte, ce serait plutôt vers un beau et bon mariage que devrait se tourner sa fille. Que nenni, la demoiselle n'en a guère envie. Ce sera d'ailleurs le premier problème d'Arte à gérer, le fait d'être de sexe féminin et d'être en désaccord avec sa mère.

Et des problèmes, notre héroïne en rencontrera plusieurs au fil de ce premier tome pourtant elle les surmontera à sa manière et avec bonne humeur ainsi qu'énergie. Parce que oui, elle est dynamique la petiote et l'une des choses qu'elle réalise dans ce tome j'en suis totalement incapable *a deux mains gauches* Mais nous ressentons bien son besoin de liberté, de montrer qu'une femme est tout aussi capable qu'un homme même si cela n'est pas toujours simple.

Au fil des pages, nous découvrirons d'autres personnages tous aux physiques différents et aux personnalités variées. Certains seront également en apprentissage, comme Arte, mais dans d'autres ateliers alors que d'autres seront des rencontres d'autres milieux. Nous faisons également la rencontre de Léo, assez rapidement, dont on ne sait pas encore grand-chose dans ce premier volume mis à part qu'il va à contre-courant des autres maîtres vu qu'il accepte la jeune femme. Chacun des personnages rencontrés prendra, probablement, place dans la suite qui nous permettra de les connaître un peu mieux.

Nous entrons sans problème dans la ville de Florence de la Renaissance grâce aux dessins assez fins, aux décors, aux vêtements et ce, même si nous voyons peu d'oeuvres d'art dans ce premier tome. (Oui, je voulais voir plus >.
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Je ne pensais pas que j'allais tant apprécier ce manga lorsque je l'ai acheté pour le CDI. L'histoire tournée vers le féminisme dans l'Italie de la Renaissance m'a intriguée, ça change des mangas fantastiques ou des histoires cul-cul pour gamines.

Les dessins sont réussis, il le fallait dans un sens pour un manga qui parle de peinture. Ce qui m'a étonnée c'est la fraîcheur d'Arte, le personnage principal. Je m'attendais à une histoire plus sérieuse et ce n'est pas pour me déplaire. C'est probablement ce qui fait l'atout de ce manga, son héroïne animée par sa passion et qui ne baisse pas les bras face à la misogynie ambiante de l'époque.

Le personnage de Léo est assez énigmatique, j'ai apprécié découvrir un peu son passé et j'espère en apprendre plus sur lui par la suite. J'aimerais bien revoir le personnage d'Angelo aussi, il est touchant à vouloir porter secours à Arte et ils pourraient se tenir les coudes entre apprentis.

Seul bémol de ce tome : le début du deuxième chapitre qui résume tout ce qui s'est passé dans le premier. ça aurait pu être enlevé du volume relié, ça fait répétition.

Une bonne surprise donc, un manga qui peut être utilisé en classe - collège, lycée - pour aborder le thème du féminisme. J'ai hâte de voir ce qu'en pensent mes élèves, j'espère qu'ils seront tout aussi emballés et pas rebutés par la thématique historique. Je compte bien lire le deuxième tome dès que je le pourrai et conseiller ce titre à mes collègues. A lire.
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On apprend pas mal de choses avec cette série, sauf peut-être pour les personnes qui s'intéressent de très près à l'art durant la Renaissance italienne.

Toujours est-il que l'histoire et les dessins sont attrayants. le seul bémol que j'ai noté, c'est le langage employé. J'ignore si ça vient de la traduction française ou bien de la mangaka elle-même, mais les mots employés sont trop de notre époque, ce qui casse avec le côté historique et donc ne rend pas les conversations crédibles.

Mais à part cela, c'est une petite série très intéressante qui se lit bien.
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CRITIQUE: Arte
manga de Kei Okhubo

Résumé :
L'histoire se déroule en Italie au XVI ème siècle, en plein coeur de la renaissance.
De partout en Italie des ateliers où de grands maîtres rivalisent pour créer les plus belles toiles possibles, ouvrent leurs portes.
C'est à ce moment que nous faisons la connaissance d' Arte, jeune fille un peu différente des autres quant à ses ambitions.Ayant perdu son mari, sa mère souhaite la marier le plus rapidement possible, mais ceci n'est pas du goût d' Arte qui, souhaite faire de la peinture.
Mais elle se lance contre la volonté de sa mère dans les rues de la ville afin de trouver un atelier qui accepterait de la prendre comme apprentie.
Malheureusement pour elle, ce milieu est un milieu très masculin, elle essuie donc un nombre de refus importants jusqu'à ce qu'elle rencontre Léo qui accepte de la prendre comme apprentie.
A partir de cet instant une nouvelle vie commence aux côtés de son mentor.

Critique :
Ce manga en apparence simpliste révèle le dur combat d'une jeune femme pour être acceptée comme si elle était un homme.
Cette histoire reflète une réalité encore très présente aujourd'hui, des femmes qui pour les mêmes capacités ou le même travail sont moins bien payées
Kévin. C


Arte est le nom de l'héroïne, une jeune aristocrate qui a pour projet de devenir peintre et donc de partir en apprentissage dans un atelier en ville.
Malheureusement, l'histoire se déroule durant la Renaissance, au début du XVIème, et cette époque est misogyne.
De nombreux obstacles se dresseront donc sur le chemin d'Arte, qui tente de vivre de son art et de son travail au lieu de respecter la coutume de l'époque: épouser un mari et rester à la maison.
Arte va donc fuguer de son domicile et tenter de poursuivre son rêve.
La question est : Arte arrivera-t-elle à survire dans ce monde plein de clichés ou devra-t-elle abandonner et faire comme les autres femmes de cette époque ?

Ce livre m'a beaucoup plu car il illustre très bien les conditions de la femme à cette époque, elles sont traitées comme des personnes fragiles qui ne peuvent se débrouiller seules.
Les dessins sont très beaux et très réalistes.
Pour conclure : un très beau livre que je conseille à tous, aux petits et grands malgré, de temps à autre, des dessins un peu violents.

Jehan

j'ai bien aimé ce livre tout d'abord parce que le manga nous informe beaucoup sur la place de l'art au XVI siècle : les apprentis, les maîtres, les différents styles et techniques. Aussi j'ai appris plus sur l’atmosphère misogyne de l’époque. Nous suivons Arte jeune descendante d'une famille bourgeoise qui aime tout ce qui touche au dessin. Sa mère en déroute financièrement insiste fortement pour que Arte arrête le dessin et songe à devenir femme d'un homme riche. Arte bien décidé à persévérer, devient apprenti et découvre de nombreuses techniques et la vie d’artisan.
Les dessins ne m'ont pas spécialement plu, le style est particulier mais cela ne m'a pas empêché d'aimer le manga.

Lilou
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Encore une découverte due à Witchblade :)
Un manga fort sympathique prenant place à la renaissance où un jeune fille noble mais rebelle décide de renoncer à sa vie toute tracée pour devenir l'apprentie de Léonard de Vinci. A une époque où la place des femmes est particulièrement cadrée, sortir des sentiers tracés est particulièrement risqué.
L'idée de base de cette série est particulièrement intéressante, la reconstitution historique, le point de vue féminin... Toutefois j'ai trouvé que cela manquait d'authenticité, de profondeur... trop de légèreté, d'invraisemblances à mon goût malheureusement.
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“Toi, tu as pour seuls atouts ta sincérité qui frise la naïveté et ton optimisme à tout crin.”

Arte quitte le confort de sa vie aristocratique pour échapper au mariage. Elle veut réaliser son rêve et devenir artiste-peintre mais dans l'Italie de la renaissance il est difficile pour une femme de se faire respecter et de trouver une place d'apprentie.

Un manga facile à lire, de très beaux dessins, des personnages haut en couleur, le tout porté par l'optimisme et la volonté d'Arte de réaliser son rêve. L'autrice a ajouté une sorte de postface très intéressante en mettant en parallèle ses débuts en tant que mangaka et le parcours d'Arte. Je n'en doutais pas mais la misogynie a malheureusement encore de beaux jours devant elle.
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Une plongée dans la Renaissance italienne.

Au XVIe siècle, dans la belle ville de Florence, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir peintre. Mais son père, qui la soutenait dans sa passion, décède, et sa mère n'a de cesse de la transformer en épouse modèle. Arte ne s'en laisse pas conter, et cherche un apprentissage auprès des peintres de la ville. Ceux-ci refusent tous (Une femme peintre ? Quelle idée !), sauf Leo, qui, suite à un défi, ne peut que l'engager. Commence alors pour la jeune femme le dur apprentissage du métier de peintre.

Un manga aux graphismes très soignés. le dessin d'Arte est adorable, et les paysages et monuments sont très détaillés.

L'héroïne est pétillante, têtue et motivée. Elle sait ce qu'elle veut, ne se décourage pas et apporte fraîcheur et vivacité dans l'atelier de Leo.

Malgré quelques raccourcis et facilités scénaristiques, ce manga amène également une réflexion intéressante sur la place de la femme au 16e siècle, dans une société patriarcale et misogyne. Arte est en butte aux préjugés selon lesquels les femmes ne peuvent devenir peintre, mais elle ne se laisse pas abattre et fonce pour réaliser son rêve.

Un manga qui trainait dans ma PAL depuis un an, que j'hesitais à garder, et qui finalement m'a beaucoup plu.

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Florence, début du XVIème siècle. Dans le berceau de la Renaissance, une jeune aristocrate, Arte, est passionnée de peinture et rêve de devenir artiste de peintre, un métier réservé aux hommes. de nombreux obstacles se dressent sur son chemin, à commencer par celui de sa mère qui veut la marier. Elle quitte donc le domicile familial à la recherche d'un atelier qui voudra bien la prendre en qualité d'apprentie. Que des refus à son encontre jusqu'au jour où Léo, artiste peintre, décide de la prendre comme apprentie. C'est le début de son aventure et de sa construction personnelle.
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Jeune aristocrate vivant à Florence, Arte n'aspire qu'à une chose : pouvoir vivre de son art. Pourtant à l'époque (XVIe siècle), cela paraît chose impossible pour une jeune fille dont le seul avenir semble être le mariage. Notre héroïne se rebelle malgré tout contre cette situation, et devient apprentie peintre dans l'atelier d'un certain Léo.

Tout d'abord, le dessin est très joli ; les traits sont fins, il y a beaucoup de détails dans les planches, les fonds des cases ne font pas vides. Les personnages sont relativement attachants (à voir sur les tomes suivants), et l'histoire est émaillée de faits historiques intéressants.
Il y a évidemment quelques clichés habituels que l'on retrouve dans beaucoup de mangas : la jeune fille pure qui ne comprend pas ses sentiments amoureux (qui apparaissent évidemment très rapidement) et qui est toute perturbée, le beau gosse ténébreux, le côté rebelle de l'héroïne mais qui finalement ne rencontre pas énormément d'obstacles (ou qui sont surmontés très rapidement) ; il y a une réflexion certaine sur la place de la femme, mais elle reste en surface. Bien évidemment, l'héroïne a un caractère incroyable ; elle est forte, inventive, créative, toujours optimiste, elle ne se laisse pas faire, elle défend les autres, etc. et sait même retaper impeccablement une cabane alors qu'elle est issue de l'aristocratie... ce qui peut être un peu fatiguant à la longue, comme la plupart des héros trop parfaits. Je verrai lors des prochains tomes si cela évolue, mais je pense que cela va rester sur ce même mode. Ce n'est pas désagréable pour autant, l'histoire est suffisamment prenante pour passer outre.
Par contre, un détail m'a gênée lors de la lecture ; je ne sais pas si c'est dû à la traduction, ou si la version japonaise est déjà dans cet esprit, mais il y a certains mots utilisés qui sonnent très moderne : "ta piaule" "mon plumard"... qui me sortent un peu de l'ambiance XVIe siècle.

J'apprécie beaucoup les petites histoires (storia parallela) qui sont mises à la fin des chapitres qui donnent un point de vue différent sur certaines situations.

En bref, un premier tome sympa qui promet beaucoup de choses pour la suite !
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J'ai beaucoup aimé ce tome 1. J'aime beaucoup le dessin et le thème.
Certes il y a quelques anachronismes mais il aurait été difficile de faire autrement. A cette époque, la jeune fille rebelle aurait été enfermée dans un couvent ou mariée avant d'avoir le temps de dire « pinceau » et il n'y aurait plus eu d'histoire.
La romance ne me gêne pas, en ce sens q'Arte est une adolescente qui vit dans ses rêves, n'a jamais eu de liens avec un homme autre que son père lequel semblait plus ouvert d'esprit que les hommes de son époque, et se retrouve en présence d'un homme plutôt charmant qui semble avoir la même ouverture d'esprit que son père qu'elle vient de perdre.
Si elle n'avait pas craqué sur son patron, je me serais demandé si elle n'était pas faite de bois.
Donc, effectivement, il y a des anachronismes. Soit on accepte, soit on va lire un livre historique en sachant que les femmes n'y auront pas un rôle important !
Ce que j'ai aimé chez Arte, c'est qu'elle assume ses choix. Elle aurait pu rentrer chez maman dès lors qu'elle se voit obligée de dormir dans une cabane délabrée et glacée qu'elle devra, en outre, retaper toute seule, mais non, elle serre les dents et elle se met au boulot.
De la même manière, si sur le moment elle est choquée, et peut être un peu vexée, que Leo n'accepte pas son dessin dès le premier coup, elle se remet vite en selle et se met au travail.
J'aime beaucoup Leo. Puisque Arte veut exercer un métier d'homme, il n'a pas l'intention de la ménager et la traite exactement de la même manière qu'il aurait traité un apprenti masculin.
L'un des mécènes de Leo est une courtisane. Arte admire beaucoup cette jeune femme cultivée, plus libre que n'importe qu'elle femme de cette époque.
J'ai beaucoup aimé que la jeune femme, bien que restant très bienveillante et amicale, ne lui raconte pas un conte de fée et lui rappelle qu'à leur époque, celles qui vivent sans la protection d'un homme sont vulnérables et que tomber amoureuse peut signer leur perte.
J'ai hâte de voir comment va évoluer Arte, et j'ai l'impression que Veronica, la courtisane, est bien décidé à lui montrer le côté sombre de la vie à Florence, celui que ne voit jamais les aristocrates, mais qu'Arte doit connaitre pour ne pas risquer de se mettre en danger.
Je me suis déjà procuré les deux prochains tomes et j'ai hâte de me plonger dedans !
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