Arte poursuite les portraits de la petite Veronica et de sa mère.
Mais elle va surtout se questionner sur un mot qu'un assistant d'un grand peintre va lui dire. Est ce son statut de noble qui lui a ouvert des portes à Venise ?
Un tome assez intéressant malgré tout parce qu'il sert de transition à une nouvelle future aventure pour Arte.
Dans ce tome , Arte continue a être passionnée par la peinture, et elle le montre clairement... parfois au détriment des autres et d'elle même. C'est une nouvelle vision du personnage.
La suite pourrait être intéressante, car je me questionne sur la réaction de Veronica. Qui il me semble risque d'être compliquée. mais je pense que l'auteur saura trouver une solution à ce dilemme.
Les graphismes sont toujours remarquables, d'une grande finesses, et très détaillés. Un vrai régal pour les yeux.
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Toujours fan de la série Arte, j'ai poursuivi les aventures de la jeune artiste peintre à Venise avec le tome 7.
Ce nouveau volume nous permet d'en apprendre davantage sur le passé et les origines de la domestique Daphné dont le personnage s'affirme, tandis qu'Arte redouble d'efforts pour montrer que sa reconnaissance en tant que peintre ne tient ni à sa condition de femme ni à son statut d'aristocrate. En effet, ses origines nobles sont présentées ici sous un nouvel angle, dans la mesure où la jeune fille s'interroge pour la première fois un peu plus sur l'impact que ses origines peuvent avoir. Et elle s'interroge d'autant plus quand Youri vient lui faire une proposition de parrainage totalement inattendue.
J'apprécie de retrouver dans ce manga un mélange de références artistiques et sociétales sur l'Italie du 16e siècle. Tandis que l'on admire toujours plus la délicatesse, les détails et la beauté des dessins, à l'image des portraits qu'Arte peint de Sofia et de Caterina, nous découvrons également le dur sort infligé aux filles-mères à une époque où il n'était pas de bon ton d'avoir un enfant hors mariage. La condition féminine reste donc le centre de ce manga. le personnage de Youri, quant à lui, se révèle sous un autre jour, un peu moins charmeur, un peu plus secret...
Ce manga est un véritable plaisir pour les yeux et l'histoire, et c'est sur une fin ouverte que l'auteur nous pousse avec talent vers le tome 8.
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Un début sur une fausse joie ! Arte est toujours à Venise, mais met son séjour à profit pour perfectionner son art du portrait.
L'occasion pour la mangaka de faire une apparté (assez conséquente) sur l'art du portrait pendant la Renaissance, un sujet loin d'être palpitant mais que j'ai trouvé intéressant ici !
L'histoire des moeurs et certaines coutumes malheureuses sont aussi à l'honneur dans ce tome grâce à la focalisation sur un personnage féminin atypique qui semblait suivre Arte de loin...
En définitive, si cet épisode est loin d'avoir amené ce que j'en attendais, pourtant autant cela a été une très bonne suprise !
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Je continue tranquillement cette lecture d'Arte, je savoure chaque tome avec une joie indicible. C'est un réel plaisir de voir évoluer notre apprentie peintre et de la voir prendre confiance en elle. Et c'est justement l'un des thèmes de ce septième opus, puisque la jeune femme va s'interroger suite à une remarque d'un autre apprenti : et si elle était privilégiée, en tant que femme noble ?
***
C'est un tome qui la met une nouvelle fois à l'épreuve. Arte va tenter de repousser ses limites, au détriment même de sa santé. Heureusement, d'autres veillent… Arte est un personnage fascinant, enthousiaste, qu'on a envie de suivre très longtemps ! Elle se consacre ici à l'art du portrait, et nous montre tout son talent d'observatrice et d'artiste.
Et que dire de cette peinture de la société ? Encore une fois, le statut des femmes est peu enviable. Reléguées au rang de faire-valoir, d'objet, de décoration, elles n'ont pas leur mot à dire. C'est le cas de Dafne, par exemple, qui cache un passé bien triste. Et Youri, qui jusqu'à présent avait plutôt un beau rôle, nous montre un aspect plus sombre. J'aime beaucoup le fait que les personnages gagnent en densité à chaque tome.
Quant à cette fin, elle nous laisse entrevoir un retour à Florence – et j'ai hâte !
Vivement la suite, donc !
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Arte est toujours la préceptrice de la rebelle Caterina mais elle a réussi à établir un lien avec cette petite fille et aussi avec son oncle Youri. On en apprend davantage sur le passé de Dafné, encore une victime d'un beau parleur.
La nouvelle fonction d'Arte, portraitiste de la famille Fariel, la fait redoubler d'efforts et lui met une pression énorme : n'a-t-elle obtenu ce poste que parce qu'elle est une femme noble ?
Beaucoup de questionnements dans ce tome et une décision radicale !
A suivre …
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Ce manga est décidément un petit bijou d’humanité que je conseille à tous. Et quand je dis « tous » je m’adresse aussi à ceux qui n’ont pas l’habitude de lire des BD japonaises. Vraiment, ce serait dommage de passer à côté !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Parfois, j'avoue que j'enrage de na pas être un homme ! Cela dit, je commence à ne plus m'en faire... J'ai décidé de devenir peintre, donc je sais ce que je dois faire... Foncer vers mon objectif ! C'est tout !
- M'auriez-vous faite cette offre si je n'étais ni une femme ni une noble ?
(…)
- Refuser une telle opportunité... ne serait-ce pas méprisant pour ceux qui sont moins chanceux que toi ? (p.82)
On ne choisit pas sa naissance... alors je l'ai acceptée …
Gino est fils de cuisinier et moi fille de nobles...
Toi non plus Arte... tu n'as pas choisi ta naissance ! Alors ne culpabilise pas parce que quelqu'un envie ta situation ! (p.150-151)
- Tu n'as pas choisi ta naissance ! Alors ne culpabilise pas parce que quelqu'un envie ta situation !
"Maintenant que j'ai compris ma valeur, je vais rentrer à Florence et trouver un mécène encore plus prestigieux que vous, Youri!" # Arte
Bande annonce manga "ARTE"