Aussi bon que le premier volume, tendu et concentré, le dessin est impeccable et homogène. Dans cet opus, les aventures d'Arte s'orientent vers le relationnel et se colorent (même si les pages sont exclusivement en noir et blanc, alors que l'édition anglaise offre quelques feuillets en couleurs) d'une tonalité plus largement féministe. La guerre des sexes se développe mollement mais elle est bien présente : coté un peu caricatural que l'on peut reprocher à toute littérature de distraction qui ne va jamais relativiser son propos ni prendre en compte les réalités historiques , surtout si elles ne vont pas dans le sens de l'ambiance générale qui est donné à la narration. Un génie reconnue de cette Italie de la Renaissance - Léonard pour le nommer plus clairement - n'a-t-il pas sollicité la protection de la duchesse D'este ? Et à l'autre bout de l'Europe, pendant ce même XVIème siècle, trois reines ne se sont-elles pas succédées sur le trône d'Angleterre ? Ce manichéisme sur l'évaluation du pouvoir féminin à travers les âges m'ennuie un peu, je ne peux pas le cacher. Mais la lecture de ce second épisode reste malgré tout très gratifiante et ce serait dommage de le rater.
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Suite dans ce second volume des aventures d'Arte, la jeune aristocrate qui rêve de devenir peintre, toujours apprentie chez son maître Léo.
Alors que le premier tome se terminait sur la révélation des sentiments naissants d'Arte pour son maître Léo, la courtisane Véronica tient à lui montrer que rien ne doit la détourner de son projet, surtout pas l'amour. Les femmes à cette époque ont en effet une position bien trop fragile pour se fier à l'amour d'un homme.
Dans ce manga que je trouve résolument féministe, nous découvrons une fois de plus la condition féminine dans l'Italie de la Renaissance, des courtisanes déchues aux couturières modestes sous- payées. La situation familiale du jeune apprenti Angelo est également dévoilée et nous permet de constater combien il était difficile, dans une famille modeste où les filles sont nombreuses, de subvenir aux dots de chacune. Arte, dans ce monde d'hommes, apparaît donc une nouvelle fois comme une rebelle et une émancipatrice.
A côté de ce thème majeur, nous poursuivons la découverte des ateliers d'artistes et des différents métiers qui y sont exercés.
Ce manga est un réel bonheur à lire. A la fois instructif et léger, dynamique et souvent drôle, avec un graphisme dès plus agréable et des personnages attachants, il ne présente pour l'instant que des atouts. Une série à suivre.
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Quel plaisir je prend à suivre Arte .
L'apprenti de Léo nous fait découvrir la vie à Florence durant la renaissance .
Chaque détails des dessins et travailler .
J'adore la manière dont l'auteure nous plonge dans cet époque et dénonce les conditions des femmes .
Tout est écrit en douceur mais amène à une révolution de la part de celle ci .
J'ai énormément aimé le passage avec les couturières.
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Ce second tome confirme mon coup de coeur pour la série Arte.
Les dessins sont magnifiques et c'est un plaisir de suivre Arte dans sa démarche d'émancipation, dans l'Italie de la Renaissance. le cadre florentin apporte un vrai plus à l'histoire et à l'ambiance qui se dégage du manga.
Arte est un manga qui se savoure et s'admire à la fois.
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J'ai beaucoup aimé ce second tome ! Il est dans la continuité du premier mais je trouve que Arte est en constante progression tant au niveau de son art que dans l'apprentissage d'être une femme parmi les hommes ! J'ai trouvé intéressant le passage avec les couturières, j'ai hate de lire la suite
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