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Citations sur Diên Biên Phù (48)

J'ai foi en notre histoire qui n'a jamais vraiment pu commencer et donc ne s'est jamais vraiment terminée. La guerre ne nous a pas laissé le temps, ni de vivre et nourrir un avenir, ni de mourir ensemble sous les bombes.
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Nous ne sommes que solitude
Qui s'accrochent
À d'autres solitudes
Qui nous rapprochent de nous-mêmes
Et nous raccrochent au fil de vivre
Poème incertain
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J'ai essayé d'être un bon père. Aimer mes gosses ne fut pas difficile. Les enfants vous grandissent et vous élèvent, vous relèvent et vous relèvent, le miracle possible de l'éternité. Les miens ont compté plus que je ne le leur ai jamais dit, beaucoup plus.
Je crois, j'espère, leur avoir transmis le goût des livres et des autres. La guerre m'avait appris à penser par moi même, c'était déjà ça. Penser par moi même et apprendre à voir en l'autre, un autre soi, un autre chemin de croix. Une autre foi.
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Je rêve.
De paix.

Diop m'ouvrait à moi-même et à la sagesse de son ethnie, à la philosophie peule. Il m'apprenait à reconsidérer les choses, d'un point de vue différent de mon prisme occidental. Nous parlions pendant des heures de tout, de rien. Et je me reconnaissais dans sa manière de regarder, d'habiter le monde. (...)
Je me souviens. De tout. Chaque regard, chaque sourire en coin, chaque conversation, éloge de l'amitié, la fraternité, la vie. En temps de guerre. (p. 80-81)
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Mais ni mon travail, ni ma famille que j'avais appris à aimer, n'avaient réussi à m'enlever de l'esprit l'idée que je repartirais un jour.
À la poursuite de la flamme de ma vie.
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Elle parlait de son plus jeune frère, encore adolescent, qui avait lui aussi entendu l’appel du président Hô Chi Minh : « Que celui qui a un fusil se serve de son fusil, que celui qui a une épée se serve de son épée… Que chacun combatte le colonialisme. »
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Comment revenir à soi quand on a aimé de tout son être ? (p. 101)
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Diên Biên Phù,
Joli nom, pour un naufrage.
Diên Biên Phù,
Trois syllabes de sang, un son de claque et de défaite.
Pour nous, les hommes.
Le 7 mai 1954, après cinquante-sept jours et cinquante-sept nuits âpres, nous rendons les armes, vaincus par les troupes viêtminh.
Notre camp retranché tombe aux mains des bodoi, le général Giàp a gagné son pari, le combat du tigre et de l’éléphant, annoncé par Hô Chi Minh: "Le tigre tapi dans la jungle harcèlera l’éléphant figé qui, peu à peu, se videra de son sang et mourra d’épuisement."
Tous les points d’appui fortifiés dans la plaine, destinés à couvrir notre camp, sont tombés.
Il est dix-huit heures. Nous avons perdu la bataille, la guerre et l’honneur.
L’honneur de la France coloniale.
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Il faut apprendre à escalader ses désastres. (p. 134)
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C'est bon qu'un être vous manque comme elle me manque.
Cela aide à vivre. Ou à ne pas mourir. Cela aide à se penser, se recentrer, se réinventer, avancer vers soi, goûter la clarté de chaque jour, quêter chaque signe de vie autour de soi (...) (p. 106)
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