A Silent Voice, tome 2

La suite de ce tome 2 nous emmène plus loin dans cette belle histoire. Shoya est dans les affres des envies suicidaires. Avant cela, il faut qu'il s'excuse auprès de Shoko. Une occasion pour eux de développer une amitié timide et simple malgré les débuts difficiles de leur relation. On voit aussi Shoya qui change de plus en plus de regards vis-à-vis du monde qui l'entoure.
Un tome 2 beau à sa manière qui me donne envie de découvrir la suite, inévitablement.

Une pépite de sensibilité et d'émotions. Ce manga est vraiment unique avec ses personnages cassés par la vie et qui vont se réunir pour (ré)apprendre à vivre !
Bouleversant !

Le passé ne s'efface pas, jamais.
Néanmoins, il est toujours possible d'interagir sur notre présent pour espérer connaître un avenir radieux.
Ce second tome nous laisse entrevoir cette possibilité de changement et d'évolution.
Il suffit d'une pointe de courage et d'une grande dose de bonne volonté pour changer notre vie pour devenir une meilleure version de nous-même.

Je redoutais un peu ce second tome me disant qu'on risquait rapidement de tourner en rond sur le thème de la différence, de la difficulté de communiquer pour les mal-entendants, de l'exclusion, du harcèlement scolaire. Et bien non, l'auteur a réussi à se renouveler, sans que ça ne soit non plus super original, mais ça a le mérite de rester dans la lignée du premier et de poser des questions existentielles qui parlent autant aux adolescents qu'aux adultes : à savoir l'amitié. Qu'est-ce que c'est ? Comment la définir ? Doit-on ou peut-on la définir ?


A silent voice, tome 2 – Yoshitoki Oima
Dec.9,2015

A silent voice 2Titre: A silent voice, tome 2
Auteur: Yoshitoki Oima
Éditeur: Ki-oon
Collection: Shonen
Nombre de pages: 192
Quatrième de couverture: Pour Shoya, devenu le nouveau souffre-douleur de sa classe, rien ne change après le départ de Shoko. Pire, le jeune garçon se rend compte qu'elle faisait preuve de gentillesse à son égard et se sent d'autant plus coupable ! Mis à l'écart pendant toute sa scolarité, il ne parvient plus à se lier aux autres. Il se coupe du monde et finit par perdre toute envie de vivre.
Mais l'adolescent n'a jamais oublié la jeune sourde. Il prend donc la résolution de la retrouver pour lui présenter ses excuses avant de mettre fin à ses jours…

Je redoutais un peu ce second tome me disant qu'on risquait rapidement de tourner en rond sur le thème de la différence, de la difficulté de communiquer pour les mal-entendants, de l'exclusion, du harcèlement scolaire. Et bien non, l'auteur a réussi à se renouveler, sans que ça ne soit non plus super original, mais ça a le mérite de rester dans la lignée du premier et de poser des questions existentielles qui parlent autant aux adolescents qu'aux adultes : à savoir l'amitié. Qu'est-ce que c'est ? Comment la définir ? Doit-on ou peut-on la définir ?

A silent voice 2 p8Ce sont des interrogations d'autant plus importantes pour Shoya qui, depuis cinq ans, depuis le départ de Shoko, depuis la trahison de ses copains, s'enferme dans sa solitude et ne voit les autres élèves que comme des corps à tête barrée. Et tout change lorsqu'il retrouve Shoko au début et à la fin du premier tome, rencontre qui se poursuit dans ce second volume puis lorsqu'il croise le solitaire Tomohiro qu'il évite mais en qui il se reconnait un peu trop.
Et malgré ses retrouvailles, tout ne se passe pas comme sur des roulettes : si la jeune fille lui pardonne, il n'en va pas de même pour son entourage ; la mère Nishimiya est dure avec sa fille, parfois trop – dans le but de l'endurcir, un comportement douloureux pour tout le monde qui n'amène rien et fait souffrir son ainée – cependant, elle l'est tout autant avec ceux qui leur font du mal. La petite soeur m'énerve un peu mais elle m'a aussi beaucoup fait rire chaque fois qu'elle parle ou plutôt, chaque fois qu'elle traduit à Tomohiro le langage des signes qu'échangent sa soeur et Shoya.

Pour toutes les raisons citées et parce que ce second tome me parle particulièrement – les relations douloureuses entre mère et fille, la nécessité de l'amitié pour s'épanouir, etc. – et même encore plus que le précédent, j'ai vraiment adoré ce manga et j'ai hâte de découvrir ce que le troisième nous réserve.
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..

Shoya est allé retrouver Shoko pour lui rendre son cahier de conversation et s'excuser - dans l'idée de "nettoyer" sa conscience avant de se suicider.
Mais la rencontre ne se passe pas comme il l'avait imaginé... Comme il a appris la langue des signes, il comprend mieux Shoko et lui demande de devenir amis.
Dans ce volume, il se rapproche de la jeune fille et se montre attentionné mais un garçonnet qui se présente comme le petit ami de Shoko semble le détester et le surveiller.
J'ai aimé l'arrivée de nouveaux personnages secondaires, Yuzuru au caractère complexe particulièrement attachante mais aussi Tomohiro, le nouvel ami de Shoya. Il est intéressant de voir comment le héros a évolué depuis l'école primaire.

Résumé : Shoya décide de revoir Shoko au lycée car il a perdu toute raison de vivre et espère se faire pardonner de tout ce qu'il lui a fait subir à l'école. Il a appris le langage des signes pour apprendre à communiquer avec elle et souhaite lui rendre son cahier de communication de l'école. Shoko semble surprise puis contente de le revoir, mais sa mère et sa soeur ne sont pas du même avis…

Mon avis : Coup de coeur pour la suite de ce manga qui aborde les thèmes du handicap, de la surdité, du langage des signes, de l'attirance vers le suicide quand tout va mal. Yoshitoki Oima a un dessin très doux et vif à la fois, qui rend bien le caractère des personnages, et son histoire touche.

Après avoir harcelé Shoko, Shoya s'est retrouvé à son tour harcelé. Shoko est partie et semble vivre sa vie avec plus de sérénité, très entourée par sa mère et sa soeur qui mettent tout en oeuvre pour la protéger.

Shoya est plus touchant, car il a grandi et comprend les conséquences de ses actes passés, et est prêt à tout pour rendre Shoko heureuse. Mais sa quête n'est pas facile, et il sent de l'hostilité dans la famille de Shoko.

Finalement, la rendre heureuse devient sa raison de vivre et l'empêche de renoncer à la vie, et il va découvrir les pouvoirs de l'amitié.

Une belle histoire qui donne envie de suivre la série.
Lien : http://docbird.over-blog.com..

Un tome 2 très réussi et centré sur une réflexion autour du sens du mot amitié, de la rédemption et du pardon de l'autre pour le mal qu'on a pu lui faire mais aussi et surtout le pardon à soi-même.
Une belle histoire poétique et attachante que je poursuivrai sans aucun doute.

Après un excellent premier tome, j'appréhendais sur la qualité de la suite. En refermant le manga, je suis très content et agréablement surpris par certains choix.
J'espère juste qu'on ne finira pas avec 2 couples amoureux.

Après avoir vu sa vie défiler devant lui, Shoya veut changer. Il arrive enfin "à entendre sa voix" : il a appris à signer.

Deux personnages sont mis en avant : Tomohiro qui va permettre de faire avancer la réflexion sur l'amitié de Shoya et Yuzuru, la soeur (ultra)protectrice de Shoko.

J'ai apprécié la retranscription des comportements violents que peuvent avoir les enfants entre eux. le fait de les exacerber ne les rend que plus réaliste. Cela m'a fait penser à Takopi (en moins glauque) dans le sens où parfois les gens classent l'oeuvre dans le shonen et d'autres dans le seinen.

On a d'une part Tomohiro qui secoue, traine par terre Yuzuru et la pousse avec violence. Puis, on retrouve cette même Yuzuru qui fait preuve de ce que l'on pourrait qualifier de cyberharcèlement avec la manipulation des informations pour porter préjudice. On revoit ainsi le lien dangereux voire vicieux entre les victimes d'harcèlement, les harceleurs et les témoins.

Ce qui est aussi agréable dans ce manga, c'est que dans cette avalanche de sensations fortes, on a des moments doux et drôles comme Shoya qui se fait ses scénarios farfelus pour pouvoir revoir Shoko et la mère de Shoya qui sensibilise son fils sur le suicide en exagérant !! J'adore.

Une fois le contexte parfaitement posé dans le tome 1, on retrouve Shoya en pleine quête de pardon.
Et il faudra compter sur un mystérieux jeune homme pour le mettre des bâtons dans les roues! Et oui après tout le mal qu'à fait subir Shoya à Shoko, ça ne peut pas être aussi simple que celà.
Shoya décide aussi de nouveau à ouvrir son coeur à un nouvel ami bien sympathique. Il retrouve petit à petit goût à la vie mais le chemin est encore long.

La suite de cette histoire est encore plus prenante que le premier tome ! J'ai vraiment adoré découvrir l'évolution de Shoya. le thème du harcèlement scolaire et de la discrimination est omniprésent à chaque page, mais de nouveaux sujets sont abordés de manière sous-jacente et apportent un plus à un récit qui était déjà excellent.

Dans ce tome, les conséquences des actes passés de Shoya guident chacun de ses gestes, chacune de ses décisions. La famille tient une grande place, que ce soit chez Shoya ou Shoko, et des valeurs importantes sont amenées au premier plan.

L'amitié est d'ailleurs au centre de ce tome, à travers plusieurs éléments dont l'ajout de personnages secondaires qui étoffent d'autant plus un panel déjà riche en personnalités et caractères. Les pages se tournent sans qu'on y prête attention tant on est pris dans les émotions. Celles de Shoya, prisonnier d'un passé qui lui pèse, mais aussi celles de Shoko qui, finalement, s'est est bien tirée. Pourtant elle enfouit beaucoup de choses en elle et la réapparition de Shoya dans sa vie semble bien bouleverser sa vie à présent bien rodée.

Un manga comme je les aime, avec des thématiques fortes, engagées, pas de langue de bois et un concept de la rédemption qui chapeaute le tout avec brio !
Lien : http://www.virtuellementvotr..