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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cet auteur, c'est tout de même un drôle d'oiseau ( oui , je sais , elle est facile , mais bon .) Entreprendre d'écrire un tel roman , qui en aurait eu l'idée ? Et bien oui , Florent Oiseau . Son héros , Roman , il est sympa ,,honnête , et donc fauché . Sa banquière va être rassurée , le Roman , il n'est pas bête , il parle plusieurs langues et , comme la place ne semble pas inspirer trop de vocations , le voilà couchettiste dans le Paris Venise . Un job , des rentrées d'argent mais...comme tout le monde ,il aimerait bien un peu ameliorer ses fins de mois et ce train de nuit va lui offrir de belles opportunités . Avec le sourire ,c'est sûr ce qu'on se sent devenir puissant......honnête ,oui , mais jusqu'à un certain point ! Et puis, il y a " elle " , " elle qui occupe son esprit " jusqu'à.....Oui , de l'humour , il y en a dans ce roman , il y en a, désopilant au début , un peu moins au fur et à mesure qu'on avance dans ce court récit. Est- ce l'auteur qui s'essouffle , moi qui me lasse , ou la situation qui l'exige ? Aprés un départ somme toute sympa et drôle , j'avoue me sentir submergé par une certaine lassitude , je ne sais plus trop d'où l'on vient ni où l'on va ...si ce n'est que le sujet est plus grave qu'on ne le craint et les employés du Paris - Venise plus pervers que la moyenne . Bien parti , ce roman ne " monte pas en puissance " comme on aurait pu l'espérer et ne réserve pas vraiment de surprises. Un bon petit roman sympa , ça vous convient ? Pas désagréable ,pas extraordinaire non plus , un bon petit livre de " milieu de tableau "....
Après une longue période de lecture , je sentais une certaine lassitude m'envahir . Il paraît que c'est normal pour les grands lecteurs et il convient , pour ne pas " décrocher ", de faire un break ou de lire " soft ". J'ai choisi la lecture " soft " , j'aurais peut -être dû faire un break .
" Un monument d'humour ? " , hum, qu'est - ce que c'est ce monument .? Modeste , alors...
A défaut de prendre ce " Paris Venise " qui pourrait me valoir certains désagréments , je vais rentrer dans une pâtisserie m'acheter un Paris -Brest ...cela me semble plus tranquille et de ...meilleur goût. Il y a de la crème , non.? Bien meilleure que celle qu'on va côtoyer dans un train bien étrange...
Florent Oiseau / Frédéric Dard , ai - je lu ? Çà viendra peut - être bientôt et je le souhaite de tout coeur mais la route est tout de même encore longue pour l'instant. . Ça va venir ? Alors tant mieux. Courage .
Et puis , Venise , je connais alors ce train , faites comme bon vous semble . Moi , j'ai déjà donné....

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Roman, de galère en galère, vient de décrocher la queue du Mickey dans le grand manège de pole-emploi. Un CDI comme garçon de cabine dans le Paris-Venise, c'est vraiment le Graal pour ce presque trentenaire sympathique certes mais un peu mou du genou.... Paris-Venise deux fois par semaine, une destination qui fait rêver le p'tit gars de Bondy, un salaire qui tombe tous les mois rient de tel pour rassurer ses parents et Mlle Pajot sa banquière....Mais la grande question dorénavant devient:
Roman restera-t-il honnête très longtemps dans ce Paris-Venise où les tentations sont grandes? Pots de vin auprès de passagers clandestins, falsification de caisse, combines foireuses, tout le monde à l'air d'en croquer, tout le monde? Non! Pas Juliette tout de même...Ça y est Roman est amoureux.


Roman d'aujourd'hui, roman sur les petits, roman sur la galère des travailleurs du XXIe siècle, roman sur la débrouille au quotidien, “Roman Rap Rigolo” tout de même car Florent Oiseau, mais cela on le savait depuis son précédent livre “Je vais m'y mettre”, écrit vif et drôle et dieu sait si il faut du talent pour raconter drôlement et humainement la galère des petits boulots.


De métaphores acrobatiques en zeugmas funambules la prose de Florent Oiseau rappelle Frédéric Dard, et ce freluquet a du culot, il se permet de se moquer de Simenon en nous contant une enquête du Commissaire Maigret en dix lignes absolument tordantes et très efficaces.a aussi du Renaud dans sa prose et le livre me fait penser à du Rap de banlieue, mais du bon forcément.


Dard, Simenon, Renaud, le cocktail est alléchant, pas vrai?

Ce qui est certain c'est que cet Oiseau de Bonheur possède de l'audace et ça on ne peut le reprocher à un jeune romancier.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'étais curieuse de découvrir le nouvel opus de Florent Oiseau tant j'avais été étonnée par « Je vais m'y mettre », premier roman original et prometteur.

J'ai découvert cette fois-ci l'histoire de Roman employé à bord du « Paris Venise » en qualité de couchettiste, profession que l'auteur connait bien puisqu'il l'a lui-même exercée.
J'ai passé quelques heures à bord de ce train et j'ai suivi avec le sourire les péripéties qui émaillent chacun de ces voyages.
Un uniforme, une clé carrée et une tape dans le dos et voilà le contrat de travail signé pour Roman qui prend vite le pli, dans son nouveau job.
Souriant, efficace, serviable, il n'hésite pas à vendre des billets au noir à des voyageurs pas tout à fait en règle où à cacher des clandestins, contre quelques centaines d'euros.
Mais que voulez-vous, il faut bien vivre, alors Roman apprend à mettre ses scrupules dans sa poche et son mouchoir par-dessus.

Plus que l'histoire, ce que j'ai aimé dans ce roman est l'écriture alerte, imagée, drôle.
Florent Oiseau a le sens de la formule, en voici un aperçu :

« Un suisse en plein fou rire, c'est moins expressif qu'un italien qui éternue, mais c'est aussi rare qu'une éclipse totale du soleil, alors on s'en satisfait. »

Certes, je n'ai pas lu le meilleur roman de l'année, mais surement l'un des plus désopilants.

Faire rire en littérature, peu savent le faire, alors : Bravo Monsieur Oiseau.


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Livre que j'ai eu la chance de lire avant sa sortie, par le biais d'un ami blogueur qui m'avait déjà offert le premier livre de Florent Oiseau. Et bien j'ai adoré !
Passionné par l'univers ferroviaire, je ne pouvais qu'aimer un récit concernant le mythique Paris-Venise et toutes les choses qui se passent et gravitent autour de ce train. Les trafics, les pickpockets, les passagers clandestins qui essayent de monter à Milan, les rencontres improbables : tout y est. le style, l'humour et l'humain aussi.

J'ai aimé le personnage et le recul de ce dernier sur la misère du monde, la misère sociétale, et les galères qu'il traverse avec ironie. J'y ai retrouvé du Levison, dans cette manière de nous parler de petits boulots qu'on ne retrouve jamais dans les romans d'aujourd'hui, où j'ai souvent l'impression que personne ne bosse - sans aucun problème financier pour autant.

Il y a des moments drôles, d'autres plus tendres et de supers descriptions des décors et de certaines scènes urbaines en banlieue ou ailleurs. En résumé : un excellent moment de passé à bord !
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Histoire sympa d'un jeune, après galères, qui trouve du boulot comme couchettiste dans le train Paris-Venise comme l'indique son titre. Roman et Roman (prénom du personnage principal) sont bien de notre époque avec les problèmes actuels : clandestins, système D, petites magouilles, solitude. Rire jaune pour moi. Décrit bien qu'aujourd'hui, ce n'est pas toute peine qui mérite salaire mais plutôt si tu ne pratiques pas l'arnaque, tu ne t'en sors pas. C'est vrai qu'il n'y a qu'à apprendre en observant nos politiques ! Avis personnel, pas celui de l'auteur mais c'est comme cela que je l'ai ressentis lors de cette lecture très agréable. Florent Oiseau est un jeune auteur, c'est son 2ème roman. Sans faire de jeux de mots : au train où vont les choses, l'oiseau peut encore survoler longtemps l'actualité littéraire de par son ton moderne.
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Roman, jeune homme un peu paumé dans la vie, sans boulot, toujours à la dèche, va s dégoter un job grâce à ses talents polyglottes...

Un job de couchettiste sur la ligne, payé au lance-pierre... Normal qu'au fil du temps il rentre dans les petites combines de ses collègues pour arrondir ses fins de mois.
Mais Roman, il a quand même une conscience ! Il est OK pour arnaquer son entreprise ou fouiller les couchettes une fois les clients partis... mais se servir de la misère des autres dans le but de s'enrichir, ca, ca le fait grincer des dents !
Mais l'amour rend aveugle... jusqu'à un certain point...

Ce court roman est à la fois désopilant et sérieux... Malheureusement, l'accroche est difficile et l'"intrigue" cousue de fil blanc... Heureusement, c'est rattrapé par quelques traits d'humour et une écriture assez fraîche...
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Roman, trentenaire paumé et fauché, embarque comme couchettiste sur le train de nuit Paris-Venise. Ce train est le théâtre de tous les trafics possibles et le personnel haut en couleurs n'a rien à envier aux passagers...
Sympathique, drôle, vif, petit roman qui se lit en un clin d'oeil avec qui j'ai passé un bon moment. Rien d'extraordinaire mais je me laisserai bien tenter par le premier qu'il a écrit.
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Roman n'est pas un garçon très compliqué, il a juste quelques difficultés à conserver ses emplois (relativement précaires) et a – du coup – un peu de mal à gérer son budget, au grand dam de sa banquière. Jusqu'au jour où un « pote » va lui parler d'un job sur le train de nuit Paris-Venise. (Bon, c'est sûr, ce n'est pas vraiment le luxe du prohibitif « Orient-Express » d'Agatha Christie !…) Au cours de son premier voyage, Roman va se retrouver en binôme avec Demba, qui se chargera de lui transmettre toutes les petites « astuces » du métier (des magouilles « borderline » qui arrondissent les fins de mois … )

Les voyages suivants, il lui faudra également faire avec le chef, Légende, nettement moins sympathique … Florent Oiseau nous décrit un quotidien plutôt inattendu, un travail que l'on aurait pu imaginer plus idyllique … La détresse des voyageurs les plus misérables (ceux relégués tout au bout du train pour qu'ils ne dérangent pas la première classe et le restaurant) y est exprimée avec des mots justes par l'auteur, qui mélange habilement désarroi et cocasserie avec un humour un peu féroce … (pour l'anecdote, Florent Oiseau a été – dans une autre vie – employé sur le train de nuit Paris-Venise)

Didier, le voisin qui sait tout sur tout, la femme de ce dernier : Marie-Odile / Shirley qui ne craint pas le ridicule, Mademoiselle Pajot la banquière, Juliette qui a remué son coeur d'artichaut … Florent Oiseau soigne ses personnages … Un petit moment de lecture-détente où se mêlent rire et mélancolie …
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Paris-Venise est son deuxième roman.

On retrouve le style de l'auteur, fait de nonchalance bienveillante. Il ne se pose pas trop de questions et prend chaque jour le bon côté des choses.

Cette fois, le protagoniste du roman s'appelle Roman, pardonnez le pléonasme, un gars de 29 ans qui vit un peu juste et les difficultés bancaires lui font prendre un emploi sur le Paris-Venise, mal payé, éreintant, mais cet argent lui permet d'assainir un peu ses comptes. Ce Paris-Venise est loin d'être une sinécure, bien au contraire c'est crevant et entre deux départs il a à peine le temps de se reposer.

La prestation dans le train se fait comme couchettiste ou en cuisine. Les deux versions sont dures.

Peu à peu Roman va comprendre que tous essaient d'améliorer leur ordinaire en commettant des larcins à la Compagnie ou sur les passagers.

Dans cette ambiance peu morale, surgissent des personnages drôles ou des situations rocambolesques qu'on aurait du mal à inventer.

Roman tombera amoureux d'une co-équipière et il aura du mal à se dessiller les yeux; il m'a semblé intéressant de lire sur les relations amoureuses actuelles qui flottent dans l'incertitude, cette incertitude du temps présent.

Le banditisme pratiqué dans le train de Roman est une triste réalité. L'un de mes cousins s'est fait dévaliser dans un train de nuit entre Paris et Venise. Ils avaient diffusé des gaz soporifiques dans la ventilation et endormi tout le wagon. Mon cousin qui avait été plus ou moins averti, avait dissimulé son argent dans un dispositif sur une jambe. Il a été volé quand même.

Pas très réjouissant ce trafic. Même si le roman de Florent Oiseau se veut sympathique et bon enfant.


Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Mais en réalité, la seule chose que Didier avait de plus gros que les autres, c'était sa femme, Shirley. Une commode. Pa dans le sens sympathie, non, dans le sens mobilier. Une commode avec les mêmes proportions, la même tendance à envahir une pièce, à la rendre étouffante. Une commode, sans les tiroirs, ce qui permettait de ne pas se tromper au moment de ranger son chéquier.
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