L'Exception

Pourtant adepte des romans d'Olafsdottir, je suis passée complètement à coté de celui-ci.
Le sujet parait intéressant : une jeune femme, heureuse en couple avec deux jeunes enfants découvre que son mari la quitte pour un homme le soir du nouvel an.
Mais la suite s'étire en longueur, on ne sait pas où elle veut en venir.
L'ennui est rapidement venu et j'ai eu le plus grand mal à le finir.

D'accord, Maria voit son mari lui annoncer tranquillement entre une coupe de champagne et les douze coups du Nouvel An qu'il la quitte pour son collègue Floki, après onze ans et deux jumeaux de deux ans. Mais que n'a-t-elle pas vu ? Comment l'homme de sa vie peut subitement déménager dans une rue voisine chez son amant et la laisser comme ça ?
×
Tout a commencé par la sortie de Miss Islande qui a beaucoup fait parler de lui. Je l'ai vu tellement passer sur Insta chez des personnes avec qui j'ai une partie de PAL en commun que ça m'a semblé intéressant. Puis j'ai croisé assez incroyablement Rosa Candida en boîte à livres en état neuf, et quelques semaines plus tard, L'exception dans une brocante en état neuf également. C'était donc il y a bien deux ans je pense, si ce n'est plus, mais la taille de ma PAL étant plus indécente chaque année, aucun n'en est sorti jusque là. À court d'idées de livres multicolores et voulant vraiment faire un effort pour cette pauvre pile de livres qui n'en finit plus de désespérer, j'ai fais un effort et j'ai choisi celui des deux qui me semblait le plus flashy (les admins du @crazybooktripchallenge sont dures en affaires croyez-moi).
Bon, on ne peut pas dire que ce fut une balade heureuse en Islande. J'ai eu du mal avec un peu tout. Un peu le récit en lui-même qui ne m'a pas vraiment touchée, beaucoup la voisine vraiment étrange dont je ne comprenais pas la moitié des phrases (vous savez, comme quand votre amie bourrée essaie de vous parler à 3h du matin), une grosse pincée du personnage principal que j'ai trouvé moitié à côté de ses pompes et un brin avec un côté homophobe (en tout cas une manière de penser franchement bizarre), des dialogues qui me semblaient tellement décalés parfois. Et concrètement, j'ai l'impression de refermer un livre de plus de 300 pages sans avoir compris de quoi il parlait.
Le problème maintenant c'est qu'il me reste donc un livre de cet auteur, que pourtant pas mal de personnes ont vraisemblablement apprécié. Peut-être y aura-t-il un autre @crazybooktripchallenge pour me forcer à sortir Rosa Candida de la poussière, mais il me fait soudain beaucoup moins envie.

Bien que la lecture ne soit pas désagréable, j'ai eu toutefois du mal à accrocher à cette histoire plutôt décousue dans laquelle il ne se passe pas grand-chose, d'ailleurs il n'y a pas vraiment de fil conducteur, c'est très plat, et pas bien passionnant. Les personnages sont excentriques et décalés, ils ont des réactions surprenantes. On a le sentiment que tout passe sur le personnage principal, Maria, qui a bien du mal à susciter la compassion, tellement elle semble elle-même dépourvue d'affect. Il n'y a pas d'émotion, c'est tiré par les cheveux et souvent invraisemblable. Un roman singulier et déroutant, qui ne me restera pas longtemps en mémoire.

J'aime énormément les livres de Auður Ava Ólafsdóttir, autrice islandaise dont je suis littéralement tombée en amour avec son livre Rosa Candida. J'ai aussi énormément apprécié L'embellie et le rouge vif de la rhubarbe. Mais ça ne peut malheureusement pas matcher à tous les coups...

Je viens de lire L'exception, et je suis déçue. Je trouve l'histoire tirée par les cheveux. Je reste sur ma faim, j'ai l'impression qu'on m'a esquissé une intrigue, qu'on m'a dépeint des personnages attachants, mais que l'on a pas pris la peine de développer l'histoire :/ La fin est d'ailleurs alambiquée, l'autrice y prend la parole en nous proposant diverses possibilités concernant la vie du personnage principal.

Concernant l'histoire pour celles et ceux qui seraient curieux, il s'agit de celle de Maria, femme splendide, mariée depuis 11 ans, mère de jumeaux et travaillant dans l'humanitaire. le soir du nouvel an, son mari, Floki, lui annonce qu'il la quitte pour un homme. Elle était son exception, il est homosexuel. Maria est prise au dépourvue, démunie, et se confie à sa voisine, Perla, une naine écrivaine et conseillère conjugale. Au même moment, le père biologique de Maria, qu'elle n'a jamais connu, refait surface et veut à tout prix la rencontrer. Et pour couronner le tout, l'agence d'adoption contactée il y a 6 ans se manifeste enfin ! Bref, ça fait beaucoup d'un coup, et c'est too much pour moi, je n'ai pas pu y croire... Dommage, car le pitch de base aurait pu être intéressant.

Une impression mitigée pour ce naufrage conjugal venu du froid dans lequel je n'ai jamais vraiment réussi à me plonger. L'histoire de cette jeune femme islandaise dont l'univers s'effondre un soir de Nouvel an lorsque son mari lui annonce qu'il la quitte pour un homme a certes un certain charme doux-amer, mais sans que la magie ne prenne vraiment. Une lecture agréable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

J'ai reçu ce roman dans le cadre des #LundisPoints sur Twitter et je remercie donc les Editions Points pour l'envoi !

Pour être franche, je ne sais pas si j'aurai acheté ce roman de mon propre chef dans d'autres circonstances puisqu'à part la couverture, je n'étais pas franchement convaincue que cela puisse me plaire. Malheureusement ma lecture a confirmée mes craintes... Je me suis ennuyée, l'histoire aurait pu être intéressante mais pour moi le récit stagnait, même la construction du roman en courts chapitres n'a pas rendu la lecture plus légère ou facile. Je n'ai à aucun moment ressenti un semblant de sympathie pour les personnages, bref j'ai vécu une épreuve.

J'aime assez la littérature des pays scandinave, et je testais pour la première fois un roman islandais, mon expérience ne me donne pas très envie de réitérer l'expérience de si tôt...

Cependant il n'y a pas que du mauvais dans ce livre, il est original par le traitement des personnages secondaires et pourra plaire aux amateurs de la littérature contemplative.
Lien : http://taste.for.troubles.ov..

Le portrait du mari homosexuel est un peu trop cliché (changements de style vestimentaire, tatouage, collection des amants, style un mec dans chaque port...). Je trouve que l'histoire est un peu molle tout comme son héroïne. de plus, Je me permets de faire une remarque, qui n'est sûrement qu'un détail pour la plupart des lecteurs, l'emploi du mot "mongoliens" p253 aux éditions Points m'a bien agacée, pour une traduction qui date de 2014 ça craint. Ce mot date d'un autre temps et est vraiment irrespectueux !

Long... tres long.... et je ne parle pas du nombre de page. Une heroine qui ne semble pas peendre conscience se sa rupture avec son mari... Roman beaucoup trop lent à mon goût. L'impression de tourner en rond. Soulagée d'être arrivée à la fin.

Bof bof bof que dire sur ce livre à part que je me suis ennuyée. A aucun moment l'histoire décolle. Je sais pas mais je n'ai pas été emballée. Alors je ne vais pas m'éterniser sur une critique qui risque d'ennuyer le lecteur.

Si j'ai beaucoup apprécié "Rosa candida" j'ai moins accroché à l'Exception.
Le soir du Nouvel An Maria apprend de la bouche de son mari, Floki, qu'il la quitte pour un homme, son collègue appelé lui aussi Floki. Ils sont mariés depuis 11 ans, ont des jumeaux de presque 3 ans. Rien ne laissait prévoir ce départ, cette rupture. Floki est un homme attentionné et Maria n'a rien vu venir. Elle est toujours amoureuse de son mari, tente de comprendre, de faire surface et de faire face au quotidien, de savoir dans quelles circonstances son mari la trompait. Elle est déboussolée mais semble accepter la situation, sans cris, sans heurts, ni révolte. Etonnante réaction, étrange comportement que je ne comprends pas.
Lorsque son mari revient chercher des affaires elle lui demande s'il reviendra. Il répond qu'elle restera la femme de sa vie mais ne reviendra pas, car il souhaite vivre sa sexualité.
Maria a des comportements étonnants, partant en voiture sur les routes enneigées et dangereuses avec ses jumeaux, dans un froid glacial, s'imaginant qu'ils pourraient mourir.
Elle se raccroche à sa voisine Perla, psy, naine, farfelue, qui écrit des romans policiers et qui apparaît à tout moment, un peu encombrante mais qui est une présence et une aide pour Maria désemparée.
Il y a aussi un jeune voisin, ornithologue, qui est très attentionné pour Maria et la consolerait volontiers, lui offrant son aide efficace.
Maria est fragile mais affronte malgré tout cette nouvelle vie difficile. Vu les problèmes rencontrés pour avoir des enfants Maria et son mari avaient fait une demande d'adoption. Maria apprend qu'ils peuvent venir chercher l'enfant qu'ils attendent depuis des années. Elle en informe son mari qui lui conseille d'abandonner cette adoption. Idéaliste, Maria ne peut renoncer et décevoir cet enfant, même si elle se retrouve seule. Elle part chercher l'enfant. "Elle est adorable" dira-t-elle à sa mère qui l'interroge.
L'histoire s'arrête là. Une vie nouvelle s'ouvre pour Maria, seule, avec 3 jeunes enfants. Mais Maria ne se pose pas la question de savoir si elle en sortira. Chose promise, chose due et il n'y a pas de raison que l'enfant attendu et espéré pâtisse de la situation.
L'écriture est agréable, les chapîtres courts, le style est vivant.
Je n'ai pas vraiment accroché, car cela ne sonne pas toujours juste et vrai. Les attitudes et réactions sont souvent étonnantes. J'en sors un peu désemparée, troublée. Ce n'est pas un livre qui marque car achevé depuis 8 jours j'ai dû faire un effort pour me souvenir du contenu et donner mon commentaire.