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sur 1433 notes
1962- Hekla quitte la ferme familiale pour la capitale, Reykjavik. C'est son père, passionné par les éruptions volcaniques, qui l'a baptisée d'un nom de volcan. Jeune fille atypique et obstinée, elle refuse de suivre le chemin tout tracé des femmes d'Islande car, depuis qu'elle est toute petite, elle écrit et veut devenir écrivain.
La société islandaise à cette époque est patriarcale, rares sont les femmes à être publiées. Pourtant, c'est un pays de poètes, un pays où des femmes se sont illustrées à l'époque médiévale.
Hekla doit prendre un emploi de serveuse pour survivre et continuer à écrire dans la chambre que son ami Jon John, marin et homosexuel, laisse à sa disposition. Il est le seul à comprendre son désir de devenir écrivain et à l'encourager tandis que lui rêve de coudre des costumes pour le théâtre. Hekla et Jon John, deux destins contrariés, deux personnages attachants qui vont s'épauler dans l'adversité et que nous suivrons jusqu'à la dernière page.
Il y a aussi l'ami d'enfance, Isey, trop tôt mariée et qui rêvait aussi d'écrire. Coincée dans une vie d'épouse et de mère au foyer avec un bébé, elle est contrainte d'écrire en cachette quelques phrases volées à la routine des jours. Elle constate, fataliste, que les femmes ont des enfants, ce qui « les empêche d'écrire ».
Ces deux femmes sont émouvantes dans leur volonté de ne pas subir la loi des hommes.
Hekla est très belle, elle devra faire face à la convoitise des hommes, à leur acharnement à vouloir la faire concourir pour le titre de Miss Islande. Même son amoureux d'un temps, qui veut devenir poète mais n'en a pas l'étoffe, ne comprend pas vraiment son désir d'émancipation.
Il n'y a que son ami Jon John, déchiré entre son amour des hommes et l'hypocrisie de la société. Il doit faire semblant et seule Hekla peut entendre ses confidences et ces doutes.

La plume délicate et toute en retenue d'Audur Ava Olafsdottir fait merveille pour nous raconter le destin de cette jeune fille obstinée dans une Islande où la femme a toutes les difficultés à s'émanciper. Elle écrit comme on peint, par petites touches, et arrive à créer une atmosphère particulière qui nous immerge instantanément dans une histoire forte. Elle sait rendre tous ses personnages attachants, leur donne vie sous nos yeux, même les plus insignifiant comme la mère du poète qui n'arrive pas à terminer ses phrases.
J'ai aimé la lecture de ce roman immense et beau comme un paysage d'Islande.



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Les romans d'Audur Ava Olafsdottir ont sur moi habituellement des vertus apaisantes (j'ai adoré Rosa Candida et Ör) sauf celui-ci dont la fin m'a profondément agacée (même si après réflexion, elle ne pouvait pas être mieux trouvée, clin d'oeil à une époque totalement misogyne). A travers les portraits d'Hekla, écrivaine en devenir, de Jon John, homosexuel en quête d'amour et d'Isey, mère au foyer désabusée, c'est une radioscopie de la société islandaise des années 60 que l'auteure propose avec beaucoup d'humour et de fraîcheur. Elle décrit avec tendresse des personnages subtils, différents et épris de liberté, qui ne renoncent jamais, dans une époque où il est plus acceptable pour une femme d'être reine de beauté qu'écrivaine.
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Hekla quitte la ferme familiale et sa région du Dalir pour Reykjavík , où elle compte assouvir sa passion pour la littérature et devenir écrivain. On est 1963. Sur le trajet , sa beauté interpelle un "rabatteur " pour le concours de Miss Islande.

C'est simple, c'est direct et c'est efficace . Et même si tous les poètes islandais ayant existé doivent être cités dans ce roman , on ne s'ennuie jamais , à regarder Hekla mener sa barque dans un monde où la femme est toujours plus proche de l'objet que de l'égal de l'homme .
Ce livre dénonce de façon très pudique le sort des femmes mais aussi des homosexuels dans un pays qui est aujourd'hui l'un des plus ouverts de la planète sur ces questions , qui ne devraient pas être.

Alors, pendant 260 pages , on est sous la charme de cette beauté nordique , de son courage , de son abnégation, n'hésitant pas à se mettre en danger pour aller au bout de ses idées et de ses convictions.
les personnages secondaires sont également bien plantés par l'auteure , le poète, le pote d'enfance homosexuel , mais aussi le père ou l'amie de jeunesse qui choisit un parcours à l'opposée de celui d'Hekla.
Et puis, on a vraiment le sentiment d'être en Islande , la brume , la neige , la pluie horizontale mais aussi la clarté de la; lumière, la gastronomie , ce sentiment d'une capitale qui est un gros village .

Une belle réussite.
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Quand Hekla quitte sa ferme natale avec peu d'affaires, ses manuscrits et Ulysse de Joyce, pour rejoindre la capitale, c'est avec le rêve de devenir écrivaine.

Nous sommes dans les années 60, en Islande, et si la littérature est importante pour tous, la condition des femmes est loin des désirs d'Hekla.

Elle retrouve Jon John son meilleur ami et premier amant, homosexuel, qui cherche sa place dans une société qui réprouve ses choix. Il rêve d'un monde où chacun aurait sa place.

Jon John dessine et coud des vêtements à la mode pour Hekla, lui achète des bottes et des livres. Pour subvenir à ses besoins, il est marin alors qu'il se voit costumier.

Hekla retrouve également Isey, son amie d'enfance. Elle se trouvait à l'étroit chez ses parents au pied de la montagne, elle manquait d'espace. Elle est tombée amoureuse, enceinte et vit dans un appartement mais dans la capitale. Elle guette la lumière du soleil et sa voisine d'en face qu'elle devine malheureuse. Elle aussi écrit, en cachette de son compagnon et se répète qu'elle a fait les bons choix.

Hekla va trouver un job de serveuse dans un endroit où les hommes essayent de la tripoter, constamment. Certains lui proposeront de participer à une élection à Miss Islande.

Hekla c'est la force tranquille d'un volcan. Elle sait ce qu'elle veut et est capable de résilience pour continuer tranquillement son chemin avec obstination.

Souvent une femme doit faire des choix. Pour Hekla la priorité n'est peut être pas celle qu'on croit mais pour elle c'est une évidence, une continuité.

J'ai aimé la persévérance de ces trois personnages luttant pour une vie meilleure, leur vie.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Une jeune femme dans l'Islande de 1963 part tenter sa chance à la capitale où l'on tente de la mettre dans la case " Sois belle et tais-toi ".Mais ce qu'elle porte en elle s'affranchit de tous les carcans de l'époque.Son amie d'enfance suit de près son parcours hors norme,elle qui a déjà deux enfants à 22 ans et qui s'est résignée à sa condition de femme au foyer.Son meilleur ami vit mal son homosexualité dans cette époque liberticide.Tous les deux vont,à leur manière, tenter de vivre leur destinée. La merveilleuse prose singulière et poétique de l'auteur, l'atmosphère et les descriptions de la nature nous offrent un autre regard sur la société,tous ses romans sont des petits bijoux.
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Hekla n'a qu'une idée en tête : écrire, peu de personnes sont au courant. Même à son petit ami, elle ne l'avoue pas toute de suite. Écrire, c'est une chose, être publié dans le milieu très masculin de l'édition islandaise des années 1960 en est une autre. Ne pourrait-elle pas plutôt se présenter au concours de Miss Islande ?

Miss Islande raconte l'histoire de gens qui ne rentrent pas dans les cases. Bien que ce soit Hekla la narratrice, j'ai regretté de ne pas avoir accès à ses pensées, notamment celles qui concernent son petit ami. J'ai été obligée de deviner grâce à ce qui se passait, mais la fin n'en est pas moins énigmatique. Elle est rapide, condensée dans une lettre. À vous de l'interpréter.

L'histoire se déroule en 1963 à Reykjavik. L'époque ne tolère pas les homosexuels qu'elle confond avec des pédophiles. Quant aux femmes, elles sont priées de rester à leur place.

À cette époque, une nouvelle île volcanique, Surtsey, est apparue. Vous adorerez vivre cet évènement exceptionnel avec les Islandais.

Lien : https://dequoilire.com/miss-..
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Auður Ava Ólafsdóttir divise son roman en deux parties : La terre de nos mères et le poète du jour. Il y a cependant un prologue. Nous sommes en 1942, la narratrice accouche d'une fille alors qu'elle pensait attendre un garçon. le vétérinaire l'aidera à mettre au monde l'enfant que le père, passionné de volcans, baptisera Hekla. Alors que la petite fille a quatre ans et demi, il l'emmène voir le volcan éponyme en éruption. Elle en revient changée selon la mère : « Tu parlais la langue des éruptions, tu employais des mots comme sublime, prodigieux, titanesque. Tu avais découvert le monde, tu regardais le ciel. » La première partie commence alors. Nous sommes en 1963. Hekla, la nouvelle narratrice, a vingt et un ans. Elle a quitté son village. Dans l'autocar de Reykjavík, à l'aide d'un dictionnaire, elle déchiffre patiemment l'Ulysse de Joyce qui la transporte à Dublin... Dans le restaurant où elle trouve du travail, plusieurs hommes lui conseillent de concourir pour le titre de Miss Islande : jolie comme elle est, elle a toutes ses chances ! Mais Hekla s'y refuse obstinément. Elle n'a qu'un rêve : écrire, devenir écrivaine. Elle sait qu'elle aura du mal à se faire publier, à être prise au sérieux, parce qu'elle est une femme, évidemment, et que peu d'éditeurs oseront prendre ce risque.
***
Hekla se débat dans la société conformiste islandaise des années soixante. Elle choisit courageusement de ne pas obéir à un destin tout tracé pour les femmes de l'époque et décide de vivre son rêve. le touchant personnage d'Ísey, sa meilleure amie, qui apparaît d'abord comme une sorte de double, incarnera, petit à petit, tout ce qu'elle refuse de devenir. Son meilleur ami, Jón John, subit un ostracisme constant et des brimades répétées à cause de son homosexualité. Ses récits douloureux nous plongent dans une société où les gays se marient pour donner le change. Ils espèrent ainsi se soustraire aux persécutions. Auður Ava Ólafsdóttir réussit à entrainer le lecteur au coeur des magnifiques paysages islandais, à lui faire comprendre à quel point la littérature, des sagas anciennes à la poésie contemporaine, imprègnent la plupart des habitants de cette île magnifique au climat hostile et aux coutumes parfois déroutantes pour les étrangers. Les très courts chapitres titrés, parfois bizarrement, les descriptions comme autant de petits tableaux pris sur le vif, les nombreuses ellipses, la délicatesse des images, les détails de la vie quotidienne, et paradoxalement les non-dits, l'humour et l'autodérision qui affleurent si discrètement (le poète, dit-elle en parlant de son amant !) servent magnifiquement ce roman sur l'amitié, sur les pouvoirs de la littérature et sur la réalisation de soi.
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Je referme Miss Islande complètement retournée !!! Tout au long de ma lecture, j'ai hésité entre ma fascination pour le pouvoir d'évocation des mots de l'auteure, et mon agacement devant ses personnages qui expriment de manière froide des élans enflammés. J'avais l'impression d'être obligée d'ajouter moi-même l'émotion aux mots : le monde d'Hekla, Jón John et Ísey est étrangement silencieux, étrangement dépourvu de sensations qui permettent de ressentir leur vie en même temps qu'eux, tout en n'étant que poésie et formules qui touchent au coeur.⠀

Pourtant, inquiète de ce que je pressentais pour la destinée des héros, je me suis quand même retrouvée à le dévorer très vite. Et finalement... je me trompais du tout au tout. de multiples thématiques (féminisme, homosexualité) traversent le livre, mais il parle avant tout de création, et de la manière dont il est possible de s'affranchir des conditions matérielles et sociales pour vivre ce pour quoi on est profondément fait.⠀

Chaque personnage, à sa manière, chemine vers lui-même et à cet égard, la fin, qui provoque d'abord la stupéfaction, est finalement ce qui renverse complètement toutes les impressions qu'on a eues, et donne au livre une profondeur nouvelle. Impossible de la révéler sans spoiler et surtout, sans priver le livre de sa véritable dimension, mais je dirai juste que cela m'a rappelé à point nommé qu'écrire, ce n'est pas chercher la reconnaissance pour sa personne, mais pour son texte, parce qu'une fois écrit, il appartient tout autant aux autres qu'à soi.⠀

J'ai lu ce roman parce qu'il a eu le Prix Bookstagram, qui couronne un roman étranger. Je peux bien le dire : j'avais été vaguement déçue que ce prix, qui émane de chroniqueurs indépendants et qui s'appuie sur la communauté de lecteurs présents sur instagram, couronne un livre qui avait déjà reçu un prix (le Médicis étranger). Mais maintenant que je l'ai lu, j'ai compris : bravo au jury et au processus qu'il fédère autour des livres. Miss Islande va m'accompagner longtemps.⠀

« Et je pense : Il pourrait aussi me tendre une plume⠀
comme une fleur⠀
qu'il aurait arrachée à un oiseau noir⠀
la tremper dans du sang et m'ordonner :⠀
Écris. »⠀
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Bcp de critiques favorables et j'arrive avec mes gros sabots et ma note pas terrible....
Je comprends qu'on puisse avoir aimé ce livre. Moi j'ai été peut-être décontenancée :
- par le rythme trop saccadé du livre qui lui donne un côté décousu : chaque chapitre fait une page et demie, chaque chapitre est très indépendant
- par les personnages : l'héroïne m'a parue éloignée du roman. Je ne sais pas comment dire. Presque étrangère à sa propre histoire....
- par le fond : la condition féminine et homosexuelle trop survolée pour moi.
Manifestement je n'étais pas le public de ce livre. Ca arrive !
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Bienvenue dans la contrée des volcans, des geysers, des nuits éternelles et des aurores boréales ! Entre feu et glace, les islandais, lorsqu'ils ne sont pas sortis en mer pour pêcher, vivent de légendes, emmitouflés au chaud, puis de longues soirées agrémentées en lectures également. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce pays intriguant, lequel sait nous imprégner avec son climat des plus particuliers, sa langue unique, aux mots interminables...imprononçables. L'Islande insaisissable. Terre de mystères, de contrastes - verte, noire, bleue, grise, rouge ou blanche, selon ses humeurs - il fait toujours un immense plaisir de partir à ta découverte !

C'est dans cet état d'esprit que nous abîme "Miss Islande" dès les premières pages. le cadre naturel est souvent mis de l'avant puisque ce pays est justement cela: une force de la nature à l'état brut.
Comment ne pas aborder sa facette la plus représentative ?
D'ailleurs, notre personnage principal, Hekla, tire son prénom d'un volcan, l'un des plus actifs de l'île.

À vingt-et-un ans, Hekla sort du lot pour son époque ! Dans les années soixante, en Islande aussi la place d'une jeune fille est cantonnée à la maison, mariée et mère d'un ou plusieurs enfants. Cuisiner, nettoyer, vivre dans l'ombre de son mari...non merci ! Sans le sou, elle voyage avec sa machine à écrire et quitte son village pour la capitale, dormant ici et là dans de toutes petites mansardes. Sans demander quoi que ce soit, elle fonce au gré de ce qui la passionne le plus: l'écriture. Son rêve: devenir écrivain. Rien de plus. Ou rien de moins.
Hekla est déjà sur la bonne voie, pourtant, puisqu'à l'insu de tous, elle commence à être publiée...sous des patronymes masculins !
Si les éditeurs savaient, ils la jugeraient mal simplement parce qu'elle est femme. Malgré son talent, c'est donc presqu'en cachette qu'elle écrit, tout le temps.

La jeune fille écoute plus qu'elle ne parle, plongée dans ses inspirations; les scènes que nous imaginons se font à travers ses yeux, son coeur, ses pensées, surtout. Nullement vantarde, son personnage est discret, se fond dans le décor mais elle sait ce qu'elle veut - et surtout ce qu'elle ne veut pas ! - faisant d'elle un électron libre et autonome. Pour qui l'amitié compte au-delà des relations sentimentales. Parmi eux Isey et Jon John, ses deux meilleurs amis. Isey, qui adore écrire elle aussi mais bien que contente de son choix de maternité, aurait peut-être aspiré à plus grande destinée. On ressent une forme de regret à travers ses mots... Jon John, quant à lui, aime le même sexe que lui et souffre de sa différence, du rejet imposé par la société. Hekla sort du cadre mais est celle qui s'adapte le mieux aux bâtons dans les roues. Elle écoute ses pairs sans jamais beaucoup consoler mais sans jamais juger, aussi. Je me suis attachée à son personnage introverti, indépendant et avant-gardiste. Elle ressent tout sans s'exposer et j'ai aimé cela.

Lorsqu'un homme lui suggère à quelques reprises de concourir pour le titre de Miss Islande, avec son physique et sa stature impressionnants, Hekla tourne le dos sans hésiter. L'univers des mots est son refuge, son seul amour, son seul objectif. le sujet du concours est très furtif, ici, on le contourne sans peine...

Quelque chose m'a pourtant dérangée dans cette lecture et je suis incapable de mettre le doigt dessus, ou plutôt de l'expliquer...

Tout ce qui se rapporte à l'Islande - c'est-à-dire beaucoup - j'ai adoré.
J'ai aimé le lieu, le cadre, l'époque, les personnages. Ensuite, si j'ai grandement apprécié les thèmes abordés, tels que la place de la femme dans la société et l'homosexualité, traités avec justesse, délicatesse et sans jugement, je me suis sentie moins emportée par le corps de texte. Pas que ce ne soit pas bien écrit, au contraire, mais je me suis occasionnellement sentie perdue dans les mailles du filet, à tenter de suivre certains soliloques très coq-à-l'âne, notamment dans les pensées qu'Isey exprime à son amie Hekla. Je me suis même ennuyée, par moments.

L'écrit était beau au sens poétique mais manquait de structure selon moi. Souvent embrouillé, j'en perdais le fil et du même coup, l'intérêt. Peut-être est-ce mon interprétation; d'après la construction du récit, on aurait dit plus un recueil d'idées qu'un roman, en fait. Il m'a de plus semblé que les en-têtes des chapitres n'avaient souvent aucun rapport avec ce qui suivait. Tout cela m'a donné une légère impression de désorganisation...peut-être intentionnelle cela dit, tout dépend de l'objectif de l'autrice. Remarquez, cela est un ressenti très personnel, je comprends que ce petit roman plaise à plusieurs. Si j'ai aimé celui-ci moitié-moitié, je suis cependant curieuse de m'aventurer plus loin et impatiente de relire Audur Ava Olafsdottir pour comparer avec ses autres oeuvres !

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