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3,79

sur 1432 notes
C'est une très belle histoire d'amitié, d'amour, d'amour d'amitié qui se crée entre cette jeune femme qui écrit et cet homme, homosexuel qui ne trouve pas sa place dans la société et puis cette très jeune maman, leur amie Isey.

Ils vont trouver un arrangement pour que chacun puisse exister par ce qu'il est. Ces personnages, surtout Hekla vit ce qui l' anime au plus profond d'elle même envers et contre tout, l'écriture ! C'est beau, simple et juste.

Seulement cette histoire ne m'a pas crée beaucoup d'émotion. Une lecture sympathique et pertinente dans le fond mais sans plus dans sa forme. Désolée, car lorsque je découvre toutes les excellentes critiques, je me dis que j'ai loupé quelque chose !
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J'ai longtemps hésité à acheter Miss Islande, exposé en devanture de la librairie en face de mon école et pour la première fois, j'ai lu un livre, munie d'un surligneur et d'un stylo. L'attention accordée à ce livre m'a permis de mettre en relief la délicatesse de ses mots.

Grâce à ses courts chapitres, Miss Islande est une lecture très fluide et je sais que je prendrai bientôt plaisir à rouvrir ce livre une seconde fois.
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Un roman d'atmosphère s'il en est!!! que j'ai cependant mis longtemps à finir, à raison de quelques pages le soir. On ne peut pas dire que le suspens l'emporte et qu'on a hate de savoir la suite... il ne se passe pas grand chose en fait. La narratrice nous décrit les menus détails du quotidien et quelques errances psychologiques.
Ce roman est pourtant emplis d'émotions et de sentiments divers avec ces personnages qui se cherchent, qui cherchent leur place en ce monde, un but à leur existence. Si certains préfèrent cadrer au moule proposé par la société, d'autres en revanche le fuient à tous prix et souhaitent partir, voyager.
Certains passages sont difficiles à lire du fait de nombreux noms employés en islandais et assez hermétiques (en tout cas pour moi): noms de rue, de lieux, d'écrivains... Je manque de références littéraires islandaises pour tout comprendre, c'est indéniable!

Bilan mitigé, je n'ai pas détesté mais parfois me suis forcée à aller de l'avant dans cette lecture.
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Ce joli petit roman soulève, l'air de rien, la pulsion d'écriture, son intensité mais aussi les petits arrangements qu'il faut concéder en fonction des circonstances.
Hekla, 21 ans, n'a d'autre ambition que l'écriture. " Je ne peux me permettre de laisser tomber, Isey. L'écriture est mon ancrage dans la vie. Je n'ai rien d'autre. L'imagination, c'est tout ce que j'ai."

Mais l'Islande des années 60 est frileuse, les maisons d'édition publient des sagas islandaises rédigées par des hommes et des mémoires de pasteurs. le roman d'Helka est ambitieux, novateur et son personnage est homosexuel. le poids du sexisme et de l'homophobie entravent définitivement tout espoir de publication. Il faut partir !

Dans cette société très puritaine et conservatrice, les femmes sont cantonnées dans les fonctions nourissieres. Isey , l'amie de Hekla, est embourbée dans ce rôle de mère et trouve un peu de liberté dans les quelques mots qu'elle griffonne dans un carnet, avec le sentiment d'avoir volé du temps à sa famille. le poids de la culpabilité lui fera renoncer à ses rêves.
Pour Jon John aussi, avec son homosexualité et ses rêves de styliste, la seule possibilité est l'exil, même s'il comprend très vite qu'il est difficile de trouver sa place.

Ce tableau, tout en finesse, de la société islandaise et de son conservatisme, aborde également le renoncement imposé aux femmes partout où elles auraient le pouvoir de se faire entendre.
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Parfois, on emprunte des livres, mais on ne sait plus très bien pourquoi ! C'est le cas de celui-ci. Je savais qu'il avait obtenu un prix. J'avais du lire la 4e de couverture, mais ensuite, d'autres lectures se sont intercalées, et lorsque je l'ai enfin sorti de la pile, je ne savais plus pourquoi je l'avais choisi ! J'ai volontairement évité de relire la 4e de couverture, pour découvrir le livre sans rien en savoir ou presque.

Avec le titre, je savais que je partais en Islande. Je pensais assister au parcours d'une jeune femme ayant reçu le titre de "Miss Islande" et donc découvrir un peu l'univers des concours de beauté !
Ne vous fiez pas à cette première idée ! Nous arrivons en effet en Islande, dans les années 60'. Nous faisons la connaissance d'Hekla, femme islandaise, écrivaine, qui rêve d'être publiée, à une époque ou les femmes auteurs sont encore mal vue !
Et puis nous suivons son meilleur ami, Jon, qui préfère les garçons à une époque où ce choix de vie est difficilement concevable.

D'autres personnages vont graviter autour d'eux.

Nous assistons à leur choix, leurs questionnements, leur vie de tous les jours.

Le style d'écriture est assez sec et dépouillé. Cela ne m'a donc pas spécialement touché.
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L'Islande en 1963. Hekla, 21 ans, quitte la campagne pour Reykjavik avec une seule idée en tête, devenir écrivaine. Sa passion pour l'écriture, plus forte que tout, la porte depuis toujours. Dans la capitale islandaise, elle retrouve son amie d'enfance, Isey, qui vit en couple avec une petite fille et son meilleur ami Jon John, homosexuel, qui vivote de petites missions de pêche en attendant de réaliser son rêve, travailler dans la haute couture. Pour payer son loyer et la nourriture, Hekla sera un temps serveuse dans un hôtel restaurant où quelques hommes insisteront lourdement pour qu'elle se présente au concours de Miss Islande. A cette époque là, je ne veux pas croire encore aujourd'hui, les femmes sont plus à leur place dans un rôle de potiche que dans celui d'écrivaine.

L'auteure a choisi 2 personnages principaux, Hekla et Jon John, qui ne trouvent pas leur place dans l'Islande des années 1963, une femme écrivaine et un homme homosexuel. Ces 2 personnes forment un formidable binôme, solidaires, soudés l'un à l'autre, indissociables et qui unissent leurs différences pour affronter la vie. C'est un roman tendre sur la difficulté d'être autre et de trouver sa place. Après son roman "l'exception" que j'ai lu juste avant celui-ci et dont le sujet tourne autour de la demande de divorce d'un homme qui veut assumer et vivre son homosexualité au grand jour, c'est le 2ème roman de cette auteure qui aborde, d'une façon différente, ce thème. J'ai beaucoup aimé ce roman, l'écriture d'Audur Ava Olafsdottir, touchante, émouvante, enveloppante. Un très joli récit.
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Je ne saurais dire exactement ce que j'ai pensé de ce roman... Je me suis clairement ennuyée au début, avant de me laisser porter, arrivée au 1er tiers... jusqu'à cette fin qui fait tout retomber ! Un sentiment très mitigé donc...
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Découverte pour moi des éditions Zulma avec ce titre qui me sort de ma zone de confort. Et je dois dire que c'est une excellente surprise! Très belle expérience de lecture au coeur de l'Islande des années 60. Une jolie tranche de vie fictive et romancée d'une jeune poète en quête de (re)connaissance.
A lire et relire sans modération
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Coup de coeur ❤

Islande, 1963. Hekla, vingt et un an, quitte la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavik pour accomplir son destin : elle sera écrivain.

Voici, un livre que j'ai offert et lu ensuite. Je me suis fiée aux critiques sur le site de Babelio et au prix qu'il a obtenu.

Hymne à l'écriture et aux écrivains :

C'est avec pudeur et beaucoup de finesse que l'autrice nous dévoile un pan du parcours d'Hekla ; une jeune fille déterminée, certes mais jamais revendicatrice. Elle est belle, pleine d'empathie et talentueuse mais jamais ne se met en avant, Ce sont ceux qui la connaissent qui en parlent le mieux, procédé très malin de la part de l'autrice. On ne peut que aimer ce personnage.
Elle passe son temps à écrire et à lire. Ses lectures sont énumérées et je me suis prise au jeu de noter chaque titre.
Ce roman est un hymne aux écrivains,
Nous n'y croisons que des amoureux de l'écriture du père, à la meilleure amie, jusqu'aux poètes du café Moka. Ce livre ne parle que d'écriture. C'est un pur bonheur !

Hymne à le création :

Le roman explore la notion de création sous plusieurs aspects.
La peinture est très souvent évoquée.
La force créatrice de la nature également y tient une grande place : les volcans islandais.

L'homosexualité :

Un thème très présent dans le roman, qui s'incarne à travers le personnage de Jon John, le meilleur ami d'Hekla.
Là encore l'autrice fait preuve d'une grande finesse pour évoquer la condition des homosexuels.
La condition féminine n'est également pas très enviable.
A leur manière, les deux amis luttent contre vents et marées.

Un roman islandais

Enfin, on peut qualifier ce roman de roman d'ambiance même si ici je trouve que c'est un peu réducteur car il est bien plus que cela. Je ne vous cacherais pas qu'hormis un auteur de polar très connu, je n'avais jamais lu de livre d'auteur islandais.
Cet aspect du roman n'est pas négligeable car nous sommes vraiment immergés. Une atmosphère très bien décrite où se mêlent pêcheurs, volcans, ferme et quelques références culinaires qui invitent au voyage.

Bref, un roman que j'ai savouré, intelligent et plein de finesse, d'espoir, de force de vie, de la littérature comme j'aime !


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Il y a, dans l'écriture d'Audur Ava Olafsdottir, la même beauté âpre, sans apprêt, presque brutale que l'on imagine émaner des champs de lave et autres paysages battus par le vent de son Islande natale. Il y a, dans sa façon de s'effacer derrière Heckla, sa toute jeune narratrice, auteure en devenir et en quête d'avenir, toute la pudeur de celle qui a pris le parti de livrer probablement une grande part d'elle-même à travers ce qu'elle choisit de dire de l'histoire de son pays et de ceux qui le peuplent. Entre ses lignes sobres, on découvre sans surprise que, dans ce petit pays du bord du monde comme ailleurs, en 1963 tout restait à conquérir en matière de droits de la femme et de respect des minorités. On attendait des premières qu'elles soient fécondes dans le champ restreint de la procréation dûment estampillée « bénie et approuvée » et des autres qu'elles restent ce qu'elles avaient toujours été : silencieuses.
Chacun à sa manière, Heckla, Isey, Jon John seront les discrets révolutionnaires d'une génération en marche vers elle-même, sans violence, mais avec une sereine obstination, revendiquant sans bruit mais sans mollir leur droit à la beauté, à l'intelligence, à la créativité, leur part de rêve et d'avenir, n'acceptant que les entraves qu'ils ont délibérément choisies. Et ça n'est sans doute pas un hasard si, dans leur volonté têtue de n'être personne d'autre qu'eux-mêmes, quoi qu'il leur en coûte, dans leur refus farouche et tranquille de n'être que « belle », que « mère », que « viril », on croit reconnaître les échos lointains du fameux « Je préfèrerais ne pas le faire » d'un certain Bartleby
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