Hex

« Bienvenue à Black Spring, charmante petite ville américaine. Mais ce ne sont que les apparences : Black Spring est hantée par une sorcière, Katherine van Wyler, dont les yeux et la bouche sont cousus.
Elle rôde dans les rues et entre chez les gens à sa guise. Les habitants s'y sont tant habitués qu'ils leur arrive d'oublier sa présence, ou la menace qu'elle représente.
Car chacun sait ce qui lui arrivera s'ils la touchent ou écoutent ses chuchotements.
Et si la vérité sort de son enceinte, la ville entière disparaîtra. Pour empêcher la malédiction de se propager, ses habitants ont développé des stratagèmes et des techniques de pointe. Mais un groupe d'adolescents décide de braver les règles et les interdits, et plonge ainsi Black Spring dans un atroce cauchemar. »

Je ne pensais pas adhérer aussi rapidement au mysticisme de ce livre. L'histoire propre de la sorcière qui s'étend sur plus de 350 ans m'a littéralement donné envie d'en lire davantage.

Au fil des chapitres, se dépeint les différents tempéraments des protagonistes face à cette sorcière : tous en ont une peur viscérale face à ce dont elle peut être capable de faire pour leur nuire et cependant quelques uns la vénére, l'idolâtre comme le symbole du chaos.

Une chose est sûre, c'est que même en ayant tourné la dernière page de ce livre, vous aussi vous ne pourrez plus partir de Black Spring.

Un roman qui se lit rapidement, léger, mais qui manque un peu de magie et surtout une fin disons "surprenante". La morale est intéressante vraiment mais j'aurais peut être voulu trouver autre chose et du coup il n'entre pas dans mon top 10 à cause de ça.

Je adoré ce roman, l'histoire est si originale ! (En même temps, Stephen l'avait prédit !) On débarque à Black Spring, une ville américaine un peu perdue, un peu étrange, totalement hantée : la sorcière Catherine y rôde depuis 350 ans… Et sa particularité, c'est qu'elle a les yeux et la bouche cousus… Creepy ! L'ambiance qui s'installe alors est lourde, pesante, énigmatique. Les habitants de la ville eux, sont habitués : grâce à une application, HEX, ils peuvent localiser la sorcière et l'éviter… Car paraît-il que ses murmurement donnent envie de se pendre… Brrrrr !

J'aurai vraiment dû lire ce roman pour Halloween car honnêtement, il fait totalement flipper ! Certaines scènes sont particulièrement dures à lire, alors âmes sensibles, s'abstenir ! Les personnages de ce roman sont géniaux, l'écriture de l'auteur attirante et l'histoire est envoûtante. Un cocktail absolument parfait ! Pour ceux qui adorent Stephen King, vous aimerez sans aucun doute Thomas Olde Heuvelt : le style est très similaire, avec les mêmes longueurs, descriptions, ambiance.

La fin est géniale, elle aussi, et je n'aurais pu imaginer mieux. Mais ! Il paraît qu'il existe une autre fin ! C'est Louise de @read_rose_booktube qui m'en a parlé : l'auteur est néerlandais, il a donc écrit son roman dans sa langue, mais lorsqu'est venue la traduction, il a réécrit la fin ! QUOI ? du coup, je suis à la recherche de quelqu'un qui parle néerlandais (autrement, j'irai voir mon vieil ami Deepl haha !). Il faut absolument que je lise cette autre fin !

Bref, ce roman d'horreur est vraiment top top top, un excellent thriller qui nous fout les chocottes !

Un bon livre avec une histoire qui se veut originale dans la banalité de son évènement fantastique.

L'un des points fort de ce livre qui m'a sauté aux yeux, c'est le traitement d'une ville, sous le joug d'une sorcière mentionnée comme implacable et meurtrière.

En effet, on découvre une petite ville isolée, en autarcie, humaine et qui tente de vivre, ou de survivre, à une malédiction impitoyable. L'idée d'une ville isolée permet des libertés avec cohérence, dont les choix ne peuvent être contredit par un point de vu extérieur à la ville.

J'ai particulièrement apprécié les idées horrifiques que l'auteur utilise avec parcimonie. Les évènements déclencheurs, bien que classiques dans la forme, sont amenés avec une sensibilité bienvenue, même si du déjà vu, sommeil ici et là.

En sommes, une lecture agréable pour le fan d'horreur cinématographique que je suis, mais aussi pour le lecteur en quête d'originalité.

Sa fin, enfin, sans me décevoir, m'apparaissait comme une évidence. Elle n'a fait que confirmer ce que je pensais de l'auteur depuis le début. Sensible, implacable et terrible.

Je recommande, sans hésiter !

C'est un livre réussi, ça ne fait pas l'ombre d'un doute, fut-ce l'ombre d'une sorcière d'ailleurs. Les personnages sont souvent retors, étranges, confus (parfois c'est trop ...) mais fouillés et réalistes ... je ne sais pourquoi je ne suis pas totalement convaincu ... une finale qui ne me plait pas, des éléments d'explication vagues et réalisme ... l'ouvrage se lit bien, on ne boude pas son plaisir, mais certains moments sont trop gros, certaines sous-intrigues trop évidentes, le personnage central manque parfois de réelle force constructive ... cela n'en fait pas, et de loin un mauvais livre, juste quelque chose de pas totalement achevé, de compromis entre deux époques, entre deux mentalités ...

J'avais vu pas mal de fois ce livre passe sur Instagram et le résumé était vraiment intriguant alors je me suis laissé tenté surtout avec la période d'Halloween mais au final, je suis déçu et j'ai même failli abandonner…
L'histoire manque tout simplement de rythme et cela n'est pas du tout effrayant au final. Je me suis vraiment ennuyée au cours de cette lecture. Les scènes traînent en longueurs.
Les personnages sont peu attachants, voire pas du tout.
J'ai trouvé certains passages plutôt choquant et malsain envers la sorcière…
Chose que l'on voit peu dans les films d'horreur mais en aucun cas je trouve cela effrayant. Je trouve cela plutôt déplacer.
La sorcière par contre est vraiment là pour effrayé la ville, pour donner un sentiment malaisant à ses occupants notamment lorsqu'ils ne sont plus dans la ville, ce que je trouve plutôt pas mal mais pour la fin je n'ai pas tout compris par contre.
On se pose pas mal de question qui vont dans l'ensemble rester sans réponse.
Cette malédiction doit rester un secret porté par les uniques habitants de la ville, pour éviter le risque que cela ne s'étende.
Il y a également beaucoup de personnages donc forcément on ne peut pas s'attacher à tout le monde.
En tout cas, je déconseille se roman, si vous le lisez pour de l'horreur ou du frisson.
C'est plus un roman qui dénonce le comportement des hommes face aux femmes.
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J'ai vraiment aimé me plonger dans cette bourgade qui se préserve bien des regards indiscrets avec son petit "monstre" local qui décide de pointer son nez où et quand bon lui semble. Mais ce petit jeu dure depuis 350 ans, vous vous doutez donc bien que la ville de black spring sait cacher ses allers et venus avec une méthode bien huilée. le maître mot est de vivre le plus naturellement possible, même si une vieille dame enchaînée et défigurée murmurant des incantations apparaît dans un coin de votre salon.. Vous n'aurez qu'à dissimuler son visage sous un torchon si vraiment vous êtes incommodés par sa présence !

On se surprend des sentiments qui prennent formes au fur et à mesure des pages qui défilent et de la morale qui en découle. Car ici ce n'est pas tant cette sorcière que l'on doit craindre mais plutôt les dérives que peut atteindre une société lorsque celle ci sombre dans la peur et la superstition. On en vient à se demander qui est le monstre, katerine ou la population de black spring ? le genre de lecture qui perturbe notre définition du mal et qui nous incite à en revoir ses origines tant son auteur nous montre à quel point l'âme humaine peut être pervertie lorsque bien conditionnée.

C'est une atmosphère particulière qui s'installera dans votre tête quand vous lirez ce livre. Comme une présence tapie dans l'ombre dont on prendrai l'habitude, jusqu'à en baisser sa garde et la laisser nous happer..

Long à se mettre en route mais après tout s'enchaîne très vite. Lecture appréciée

Un roman qui devrait plaire aux amateurs d'histoire de sorcières, une histoire bien plus profonde qu'il n'y parait qui ne sombre pas dans le manichéisme.

Premiers chapitres spéciaux, mais belle moralité: qui est vraiment le mal ?