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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Et voilà, je viens de terminer la route de la soie en compagnie de Bernard Ollivier et sa compagne. 15 ans après ses 3 premières étapes, M. Ollivier reprend la route (le début du parcours entre Venise et Istanbul). A 75 ans, ce monsieur a vraiment le courage, l'endurance, la santé d'un jeune homme.
Quel exemple.
Pourtant, ce dernier tronçon m'a moins plu que les précédents. J'ai trouvé qu'il était plus question de géographie politique dans les descriptions que de voyages même.
Cela n'enlève rien à cette belle aventure qu'a vécu ce couple.
Merci à vous pour ce partage.
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A 76 ans, Bernard Ollivier repart sur les routes avec sa compagne pour un périple de 3000 km à pied entre Lyon et Istanbul. En effet, la route de la soie, qu'il avait parcouru 15 ans plus tôt, entre Istanbul et X'ian n'était pas complète. Cette route s'achève à Lyon. C'est un nouveau défi qu'il se lance alors qu'il est maintenant plus âgé. J'ai retrouvé avec plaisir les aventures de Bernard Ollivier car j'avais déjà beaucoup aimé sa précédente trilogie. Nous sommes quand même moins dépaysés par les paysages qu'il traverse. L'Italie du Nord se révèle bien peu accueillante pour les marcheurs. de plus, voyageant pour la première fois à deux, il se rend compte qu'il fait moins de rencontre que lorsqu'il voyage seul. Mais cet inconvénient est compensé par le bonheur du partage au quotidien. Lorsqu'il traverse l'ancienne Yougoslavie, on se rend compte que les séquelles de la guerre sont encore bien présentes aujourd'hui. Bernard Olliver nous raconte simplement ce qu'il voit de son point de vue de simple voyageur et cela suffit à faire un bon livre. Il est à noter que l'on peut lire ce livre sans avoir lu les précédents, même si à mon avis, ce livre est un peu en dessous des précédents.
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Bernard Ollivier, jeune soixantenaire, avait parcouru seul et à pied, en 4 étapes, (durant les printemps allant de 1999 à 2002) les 12000 kilomètres reliant Istanbul à Xi-An: l'ancienne route de la soie. 11 années plus tard (il avait donc 75 ans), il va faire un parcours complémentaire, en 2 étapes (Lyon-Venise puis Venise-Istanbul) toujours à pied mais cette fois avec sa compagne: les 3000 kilomètres reliant Lyon à Istanbul. le symbole sera celui-ci: avoir réalisé à pied l'intégralité du parcours, entre Xi-An et Lyon, ville considérée (jadis) comme étant la capitale de la soie …. par les Français.
Nous retrouvons le même intérêt à son texte quand il nous parle de géographie physique et humaine: rencontres fameuses ou douteuses, paysages magiques, trésors architecturaux laissés par l'histoire, villes flamboyantes et cités tristes. Sa compagne ajoute à son texte son témoignage par des commentaires brefs mais non dénués d'esprit.
Par contre, quand B.Olliver se lance dans des digressions sur la situation politiques des pays traversés (appréciations contestables sur les événements des Balkans, pays qui se sont souvent enflammés au cours de l'Histoire, et encore récemment), nous ne le suivons plus. D'abord parce que nous ne sommes pas forcément de son avis, et ensuite parce que ce n'est pas ce que nous attendons de lui.
Ce 4° et dernier livre n'a donc pas l'intérêt des 3 qui l'ont précédé. Mais nous restons pantois face aux entreprises de l'auteur, et à son incroyable résilience, qui démontre la justesse de sa thèse principale qui, elle, est bien recevable: l'effort physique est davantage limité par la tête que par le corps.
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