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3,82

sur 290 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un livre extrêmement sombre, dur, poignant. En 120 pages, Véronique Olmi nous dépeint la misère sociale. Ce livre est dur car criant de vérité, certes il s'agit ici de fiction, mais l'histoire de cette mère et ses deux enfants kévin 5 ans et Stan 9 ans ressemble malheureusement à des tas d'histoires de la vraie vie !
Dès la première phrase du livre, on est plongé dans une ambiance glaciale, une atmosphère éprouvante, angoissante qui ne nous lâche pas une seconde.
Le regard de Stan sur sa mère, son attitude sont touchants, émouvants.
La fin est terrible et irrémédiablement horrible.
Je reprends la dernière phrase de la quatrième de couverture : " Ce roman est un véritable cri - dérangeant, terrifiant, déchirant."
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Dès les premières lignes, je me suis dit que ce voyage au bord de la mer s'annonçait chaotique. J'ai eu peur pour Stan et Kevin, peur de la fin. Ce malaise a été crescendo durant la lecture.
Stan, qui a neuf ans, ne peut vivre sa vie d'enfant car il lui faut surveiller et s'occuper de son frère, s'inquiéter et prendre en charge sa mère quand celle-ci est débordée par la vie, par sa vie. Kevin, présenté comme le petit, a cinq. Pourtant, il m'a paru bien plus petit tant il semble désemparé dès qu'il n'a pas son doudou. La mère possède rien au monde sinon ses enfants.
Véronique Olmi nous confronte à la misère sociale, économique et affective de cette femme qui embarque avec elle ses enfants dans son propre naufrage. On assiste, muet et abasourdi, aux échecs successifs des prises en charge sociales, psychiatriques pour aider et soutenir cette famille.
Mon pressentiment quant au sort de Stan et Kevin s'est avéré juste et j'ai fini les dernières lignes avec un coup dans l'estomac et la nausée. Si le sujet est grave et finalement sa lecture peu distrayante, on ne peut que saluer le talent de Véronique Olmi qui nous donne à voir mais surtout à ressentir de manière empathique ce que font le rejet, les jours tristes et délavés, le manque d'amour chez une femme fragile.
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Véronique Olmi appuie là où ça fait mal. Elle narre l'histoire d'une petite famille composée d'une maman et de ses deux enfants, Stanley 9 ans, et Kévin, 5 ans.
Cette femme décide de réaliser un de leurs rêves et d'emmener ses enfants au bord de la mer. Ce qui pourrait être une belle idée commence à devenir suspect lorsque l'on comprend que ce projet est réalisé en pleine semaine et hors vacances scolaires. Tout au long du récit, le lecteur va accompagner les trois protagonistes dans cette escapade qui sera tout sauf joyeuse. Il découvrira cette mère dévorée par l'angoisse et la difficulté de vivre, complètement névrosée, à bout de tout et abandonnée à elle-même. Il souhaitera jusqu'à la fin s'être trompé sur l'issue qu'il a pressentie bien avant les dernières pages, mais l'auteure ne lui épargnera rien, car c'est bien le but de l'oeuvre.
Combien de personnes croisons-nous tous les jours dans le même cas que cette mère désespérée ? Sommes-nous assez attentifs à autrui et combien de drames pourraient être évités si l'on montrait un tout petit peu plus de compassion ?
Voilà les questions que cette lecture a soulevées et que certainement l'auteure voulait provoquer.
C'est un roman extrêmement noir et difficile à lire tant sa charge émotionnelle est pesante. Beaucoup n'iront pas jusqu'au bout, et personne n'en sortira indemne.


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Elle est seule.
Elle a deux petits garçons: Stan et Kevin.
Elle espère qu'un voyage au bord de la mer sera joie pour tous les trois.
Mais il pleut, elle est seule, les enfants s'ennuient.
C'est magnifiquement écrit, triste mais tellement vrai.
Quand tout va bien pour les uns, on oublie souvent la désespérance de l'autre.
Un rappel nécessaire.
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Quelle désespérance ce roman !
Une jeune femme pas très stable, trop fragile, névrosée, prend le car avec ses deux enfants pour les emmener voir la mer. Ils arrivent dans une ville sombre et pluvieuse, prennent une chambre d'hôtel.
C'est tout le drame de la solitude et de la misère humaine. Pauvre femme, pauvres enfants !
Ce n'est pas un livre à lire un jour de cafard. Et même il laisse un sentiment d'inéluctable, de gâchis, de tristesse profonde.
C'est sobrement et très bien écrit, ce qui rend l'histoire encore plus poignante.
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Un roman plein de mélancolie, bien écrit, tristement poétique, Véronique Olmi est pour moi définitivement une bonne écrivain avec le sens du mot et elle sait comment accrocher son lecteur.
Pour ce qui est de l'histoire, je ne pleure jamais sur un livre, ici c'était tout de même limite sur la fin tellement c'est triste.
Cette mère de famille nous donne en partage sont mal de vivre, on arrive a compatir et en même temps on fini par la détester.
Une bonne lecture.
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C'est un petit livre que j'ai trouvé par accident sans déjà connaître son contenu ou son auteur. C'est l'histoire d'une mère et ses deux petits enfants qui font une excursion au bord de la mer. C'est une histoire qui semble anodine au début mais qui se développe déjà après les premiers paragraphes d'une façon embarrassante.

La sortie échoue dès le début dans une ambiance de désespoir. La mère devient de plus en plus désespérée et déséquilibrée. Il fait un sale temps, la mer s'avère orageuse et menaçante, les gens sont indifférents et désobligeants, l'hôtel est terriblement déprimant et de plus, on n'a presque pas d'argent pour acheter de la nourriture. Bref, c'est une expérience frustrante et effroyable.

L'histoire se développe inéluctablement vers un désastre redouté et inévitable. le désespoir agrandit et la tension monte page après page. En effet, le récit prend le lecteur de plus en plus à la gorge. On commence à craindre la fin du récit dès le début et pourtant on poursuit la lecture quoique d'une façon de plus en plus péniblement.

Je trouve le livre impressionnant, bien écrit et vraiment facile à lire malgré le sujet bouleversant. Peut-être les symboles sont présents un peu à l'excès, mais au bout du compte ça fonctionne bien (une trop petite chambre d'hôtel pour loger la mère et ses enfants ensemble, le grand mur devant la fenêtre de la chambre d'hôtel qui bloque la vue, les traces de boue laissées partout où ils vont, la pluie continue, la mer houleuse et menaçante, le sentiment de la réserve et de l'hostilité de gens vis-à-vis la mère…).
Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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Une mère offre à ses fils deux jours de vacances à la mer. Espérant fuir l'angoisse du quotidien, elle entre inconsciemment dans l'irrémédiable renoncement. L'auteur décrit le portrait d'une femme paumée, paniquée de tout ce qui fait la vie, un récit déchirant qui met des mots sur la douleur jusqu'à l'étouffante délivrance.
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Inspiré d'un fait divers (une femme tue ses enfants après les avoir emmenés à une fête foraine), Véronique Olmi signe un roman dérangeant. La beauté de l'écriture est évidente, avec ses phrases courtes, au rythme haché, essoufflé, éreinté, comme doit l'être le souffle de cette femme dont les réflexions partent dans tous les sens, cette femme en quête d'un sens à donner à sa vie, sa vie trop lourde pour elle, lestée par deux enfants qu'elle aime et ne parvient plus à élever.
Mais comment, même avec le plus grand talent, habiter la tête d'une femme en voie de commettre l'irréparable ? Ce qui apparaît dans le récit est surtout l'absence terrible de l'entourage, l'indifférence des personnes rencontrées... femme au bout de la solitude avec deux enfants d'âge scolaire, qui ont commencé leur vie, une vie indépendante de la sienne. Est-cela que la femme ne peut plus supporter ?
"Bord de mer" n'apporte aucune réponse, mais ouvre la porte à la réflexion, à la prévention. En cela, un livre essentiel.
Lien : http://www.marieclaire.fr/,m..
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La plume qui a servi pour écrire ce livre devait être trempée dans une encre de misère. Tout se passe en deux jours...deux jours qui résument une vie.
Une femme et ses deux enfants, le bord de mer, le ciel gris, la pluie. Comme si il n'y avait pas assez de larmes.
La fin était-elle nécessaire ? nous aurions pu nous en passer.
Une histoire déprimante, sur une impasse, un cul-de sac.
Peut être peut-on regretter la surenchère dans le misérabilisme de l'auteur, et l'écriture qui est quelconque.
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